DOGMAN (Luc Besson)

Ah bien sûr, c’est ce que je disais en évoquant que le mien est l’ennemi du bien.
Mais comment faire la différence entre quelqu’un qui dit que ça va mais elle est sous emprise, et quelqu’un qui dit que ça va et ça va vraiment ?
Surtout à une époque où ne pas aider / s’intéresser à ça devient reprochable.

Oui, ce sont des questions complexes.

Ma seule reponse est la même qu Angot : pas de protocole (côté psy en tout cas, côté flic c est autre chose ), il fait s interesser a ce que dit la personne. Ne pas croire que l on comprend.

Et parfois, cela veut dire aussi ne pas etre d accord avec elle.

Donc, il ne peut pas y avoir de règle sur cette question là.

Et decreter pour l autre son statut de victime, ca ne se justifie que d une regle.

Ces gens n’ont aucun respect.

Jim

Faut il personnaliser ou non, vaste débat.

Mais une société se bâtit sur des règles de vie commune et des interdits communs.

Du coup il faut croire Maïwenn ou Sand Van Roy ?

Oui.

D où ma parenthèse sur la police.

La société et la loi font ce qu ils ont à faire.

Mais ces questions n en relevent pas vraiment.

Libération de la parole des femmes. Ça ne se decrete pas par la loi.

Preconiser comme thérapeutique l identification pour toutes aux statuts de victime fait partie des aberrations, misogyne selon moi, qui accompagne la prise en charge de cette parole.

Bah déterminer si Luc Besson a été responsable d’emprise, ça rentre là-dedans quand même.
C’est par les cas croisés que les lois se font.

Si tu veux taper sur besson ?

Ce sera plus compliqué avec la première, c est certain.

Et puis, je n ai pas parler de croire de mon côté.

Je ne place pas là l enjeu.

J ai déjà pu formuler aussi que le paradigme d analyse de la domination se retournerait contre les femmes.

La relation la plus effective de domination etant la relation mère-enfant.

Comme Angot, décidément, je préfère parler du pouvoir et des abus de pouvoir.

Comme ça, vous voyez peut-être un peu où je situe les enjeux.

Qui a t’il de compliquer à estimer que quand tu as plus de trente ans tu te tapes pas une nana de 15 ?

Et où peut donc se constater une fois encore, que la loi lorsqu elle s edicte, c est très tres souvent au depend des femmes.

La loi, la justice, font les comptes des jouissances de chacun. Et qu est ce qu enseignait levy strauss ? La premiere chose que l on compte pour se les echanger, ce sont les femmes.

Clin d’œil

Pris par ce bout, la loi est toujours férocement misogyne.

Bah du coup, on n’organise aucune protection et aucun interdit, et on croise les doigts que ça se passe bien ?

Il n y a rien de compliqué.

Puis maiwen parle.

La difficulté reside j imagine au delà de ça dans l ecart entre une question de principe et une histoire singulière.

Bah non.

Mais on fait très attention au retournement contre les femmes des questions de principe.

Après tout, on a toute l histoire de l humanité pour nous montrer que principe et morale se sont toujours mis d accord sur une chose : la femme est coupable.

Il y a une férocité aujourd’hui dans les mouvements militants à s accaparer les histoires de chacun.

C est theorisé : l intime est politique.

C est rodé : dénonciation, personnalisation, loi.

On pourra me faire tous les grands discours que l on veut, ca se retournera contre les femmes.

Par phénomène de blacklash au minimun.

Sans parler du fait de savoir si le combo dénonciation, personnalisation, loi est le bon combo sur tout un tas de question concernant les femmes.

Y a une dimension classe sociale dans ce combo.

Travail temps partiel, manque de place en creche, lutte contre le religieux et le puritanisme, sous représentation des femmes dans les sciences, etc. Tout ça ne peut se regler avec ce combo.

Mais ceux, politico médiatiques, qui pratiquent ce combo ne sont pas concernés socialement par ces questions.

Et le sien est l’ennemi du chien ?

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:upside_down_face::melting_face:

Écouter c’est donc se ranger à l’opinion de celle qui parle ? Quelque soit son propos ?

Bah :

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