DOUBLE DÉTENTE (Walter Hill)

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REALISATEUR

Walter Hill

SCENARISTES

Walter HIll, Harry Kleiner et Troy Kennedy Martin

DISTRIBUTION

Arnold Schwarzenegger, James Belushi, Ed O’Ross, Peter Boyle, Laurence Fishburne, Gina Gershon…

INFOS

Long métrage américain
Genre : policier/action/comédie
Titre original : Red Heat
Année de production : 1988

Walter Hill a développé le projet Red Heat (Double Détente en V.F.) parce qu’il souhaitait travailler avec Arnold Schwarzenegger depuis plusieurs années mais sans évoluer dans les genres pour lesquels le chêne autrichien était principalement connu, la fantasy et la science-fiction (avec les Conan, Kalidor, Terminator, Predator et autres Running Man). Il a alors décidé de revenir à une formule qui lui avait apporté le succès en 1982 avec 48 heures (qui mettait en scène le duo Nick Nolte & Eddie Murphy), le buddy movie.

Selon la mécanique habituelle de ce genre d’histoire, Double Détente propose donc un duo que tout oppose, deux hommes qui finiront par devenir amis malgré leurs différences. Le premier (Schwarzenegger) est russe, méthodique et il garde la tête froide en toutes occasions…le second (James Belushi) est américain, grande gueule et il a le sang chaud…et ils sont à la poursuite d’un dangereux trafiquant de drogues géorgien qui s’est réfugié à Chicago…

L’intrigue est tout ce qu’il y a de plus classique et on ne peut pas vraiment dire qu’il y a du suspense tant le déroulement et le final sont prévisibles. Le divertissement vient principalement de la dynamique entre les deux héros, des situations et des répliques cinglantes (même si certaines ne volent pas très haut). L’action est robuste comme il se doit et bien adaptée à la démesure de Schwarzy, du combat dans la neige des premières minutes à la poursuite en bus du dernier acte.

Dans Double Détente, onzième réalisation de Walter Hill (entre Extrême Préjudice et Johnny Belle Gueule), les vannes sont surtout réservées à James Belushi. Schwarzy a moins de répliques « prêtes à être citées » que dans ses autres films jusque là. Et son personnage s’y prête bien, un héros russe qui reste fidèle à son pays jusqu’au bout (ce qui n’était pas courant dans le cinéma d’action américain des années 80).

Les deux têtes d’affiche sont entourées par une très chouette distribution, pour des protagonistes bien campés. On retrouve notamment Peter Boyle (Frankenstein Junior) en chef de la police, Laurence Fishburne (Apocalypse Now) en flic zélé, Ed O’Ross (Dick Tracy) en grand méchant, Gina Gershon (Cocktail) dans l’un des rares rôles féminins et cette tronche inoubliable de Brion James, déjà dirigé par Walter Hill dans Sans Retour et 48 heures.

L’accueil de Double Détente fut mitigé et les recettes modestes (sans que ce soit un échec). Arnold Schwarzenegger a connu un plus gros succès avec son deuxième film de l’année 1988, la comédie Jumeaux de Ivan Reitman.

J’ai vu ce film longtemps après sa sortie…
Pendant longtemps, je ne l’ai connu que via son adaptation en jeu vidéo sur Amstrad CPC, qui était lente, répétitive et avait un écran très réduit… Et dont je n’ai jamais dépassé le premier niveau (dans lequel on jouait Schwarzy qui tapait des adversaires qui arrivaient sans cesse, dans un sauna… Les personnages dans l’arrière-plan avaient d’ailleurs des poses bizarres)…

Quant au film, je ne me le rappelle pas trop. Il ne m’avait pas laissé de mauvais souvenir, mais pas de bon non plus.

Tori.

« - Danko. »
« - La balayette ? »

Le seul souvenir qu’il m’ait laissé, c’est que je n’ai aucune envie de le revoir.

Jim

Heureusement qu’on ne payait pas la plus part de nos jeux sur atari st Sinon le film est cool avec beaucoup de clichés sur le trafic de drogues et sur ceux qui le pratiquent mais bon pour un film grand public des 80’s on en attendait pas moins

La V.F. est mieux que la V.O. ^^

- Danko.
- You’re welcome.

Comme souvent à cette époque.

Jim

C’est pas faux !

Moi; d’Atari, je ne connais que ça.

l’époque où Atari et DC appartenait tout deux à Warner

Ça se discute. Sans avoir vu le film, je comprends la blague en V.O., alors que je ne pige rien à la V.F. et même une recherche sur Google n’a pas réussi à me fournir un début d’explication. Je suppose qu’il y a une référence qui était compréhensible si on était trentenaire dans les années 80, mais qui s’est perdue depuis.

Nom de Zeus…je n’étais pas trentenaire dans les années 80 mais je me sens vieux d’un seul coup…^^

L’expression détournée dans le doublage français, c’est dans l’cul, la balayette.

Et l’oncle Hermès qui nous fait le coup du jeunisme.

Je vous l’ai dit : l’espace-temps a été réécrit, je vois que ça.

Jim

Tellement vieux que 2 des doubleurs sont décédés :tired_face:

Il ne faut jamais doubler Schwarzie, même doublement.

Eh eh eh … moi j’ai rien compris à la VO, en revanche, la VF me parle beaucoup !

Dans l’cul la balayette!

Il faut voir l’expression impavide de Schwartzie.