Tiens on vient de finir la série qu’on avait commencé vers le mois de novembre et qu’on a regardé au rythme d’un épisode par soir durant la semaine. Déjà c’est un signe qu’on a vraiment accroché puisque notre rythme c’est 2 ou 3 séries qu’on regarde en alternance dans la semaine. Les dernières séries où on a tout laissé tombé pour elles ce furent Friday Night Lights et This is Us.
Perso j’ai accroché dès le départ emporté par la structure totalement brillante du premier épisode. Ca faisait très longtemps que je n’avais pas vu un « pilote » aussi remarquable et réussissant aussi brillamment son rôle. Arriver à présente une vingtaine de personnage et un lieu au multiple décors d’une manière aussi clair et avec des enjeux posés aussi parfaitement ainsi que des principes dont jamais la série se déparera c’est brillant.
Ensuite j’ai beaucoup la manière dont la série va s’inscrire dans des genres classiques et connu du public anglais tout en la modernisant dans l’écriture et la réalisation mais également en mettant la question de la modernisation au centre de celle-ci. Que ce soit dans les comportements ainsi que les changements sociaux et techniques. C’est très fort parce que cela renforce l’envie initiale d’une série voulant couvrir l’avant-guerre, la guerre et l’après-guerre.
Et là à ce niveau c’est vraiment réussi. Les trois premières saisons sont parfaites dans la description d’un microcosme qui va subir les conséquences de changements extérieurs puissants. La multitude de personnages permet d’avoir une variété de réaction et de comportement et c’est brillamment servi par un casting globalement réussi. C’est d’ailleurs quand la série jouera sur des intrigues plus conventionnelle qu’elle se vautrera dans les grandes largeurs (grosso merdo, tout ce qui touche à John Bates).
Série inégale sur la durée mais réussi dans sa globalité, elle possède en outre une manière très discrète de dresser des parallèles entre les personnages de la noblesses et les employés, renforçant dès lors l’inextricable lien entre les deux et appuyant, encore une fois, les changements profonds que véhicule cette époque.