DOWNTON ABBEY (Saisons 1-6)

Tiens on vient de finir la série qu’on avait commencé vers le mois de novembre et qu’on a regardé au rythme d’un épisode par soir durant la semaine. Déjà c’est un signe qu’on a vraiment accroché puisque notre rythme c’est 2 ou 3 séries qu’on regarde en alternance dans la semaine. Les dernières séries où on a tout laissé tombé pour elles ce furent Friday Night Lights et This is Us.

Perso j’ai accroché dès le départ emporté par la structure totalement brillante du premier épisode. Ca faisait très longtemps que je n’avais pas vu un « pilote » aussi remarquable et réussissant aussi brillamment son rôle. Arriver à présente une vingtaine de personnage et un lieu au multiple décors d’une manière aussi clair et avec des enjeux posés aussi parfaitement ainsi que des principes dont jamais la série se déparera c’est brillant.

Ensuite j’ai beaucoup la manière dont la série va s’inscrire dans des genres classiques et connu du public anglais tout en la modernisant dans l’écriture et la réalisation mais également en mettant la question de la modernisation au centre de celle-ci. Que ce soit dans les comportements ainsi que les changements sociaux et techniques. C’est très fort parce que cela renforce l’envie initiale d’une série voulant couvrir l’avant-guerre, la guerre et l’après-guerre.

Et là à ce niveau c’est vraiment réussi. Les trois premières saisons sont parfaites dans la description d’un microcosme qui va subir les conséquences de changements extérieurs puissants. La multitude de personnages permet d’avoir une variété de réaction et de comportement et c’est brillamment servi par un casting globalement réussi. C’est d’ailleurs quand la série jouera sur des intrigues plus conventionnelle qu’elle se vautrera dans les grandes largeurs (grosso merdo, tout ce qui touche à John Bates).

Série inégale sur la durée mais réussi dans sa globalité, elle possède en outre une manière très discrète de dresser des parallèles entre les personnages de la noblesses et les employés, renforçant dès lors l’inextricable lien entre les deux et appuyant, encore une fois, les changements profonds que véhicule cette époque.

Au final, dirais-tu que c’est une série brillante ? ~___^

Tori.

En fait toute l’intrigue Date aurait été sympa, si ça n’avait pas été le fil rouge trop long de 4 saisons.

Je dirais même plus. C’est une série qui illumine

Tiens en écrivant sur le film je me faisais la réflexion que la série rencontrait un obstacle que connaissent bien les amateurs de comics de super-héros : la gestion du vieillissement des personnages. La série se déroule en effet sur une quinzaine d’année pourtant cette longue période ne semble pas avoir eu de conséquence sur certains personnages. Passons sur Violet qui est de toute manière une Higlander qui a du récupérer le quickening des autres vieux nobles qui décèdent durant la série. Ce qui est plus intéressant c’est des personnages comme Barrow, Daisy, Edith ou Mary qui semble quasiment figés durant la série ou qui vieillissent moins rapidement que la réalité.

Ce qui est fascinant, justement, c’est que ce point qui peut éventuellement choquer avec le recul fonctionne totalement dans le cadre de la série. Je pense que ça tient en grande partie à l’aspect vase-clos de l’histoire, un aspect voulue d’ailleurs et très bien géré (la nouveauté arrivant toujours de l’extérieur j’ai l’impression) qui permet dès lors de contourner l’obstacle.

C’est une série que regardait / écoutait ma femme lors de ses loisirs de couture.
Et c’est une série qui m’a attirée l’oreille puis l’oeil. Je me suis finalement joint à elle pour regarder les 2 dernières saisons.
Je n’aurai jamais cru adhérer à ce genre de série.

Mais c’est magnifiquement bien joué, les décors et costumes sont top… Comme quoi quand c’est bien fait, le public touché est plus large que la cible initiale.

Et vous savez quoi : je la regardais en VOST. Même que des fois, je ne regardais pas le sous-titre.

J’ai écouté le Previously de Carrazé consacré à la série et j’ai donc entendu la VF
(j’ai hésité à m’arracher les oreilles)