La prochaine adaptation du Dracula de Bram Stoker sera une co-production anglo-américaine entre la BBC et Netflix qui se chargera de la diffusion à l’internationale.
Cette nouvelle version télévisuelle de Dracula est développée sous la forme d’une mini-série de 3 épisodes de 90 mn par les créateurs de Sherlock, Steven Moffatt et Mark Gatiss. Mais ici pas de transposition à l’époque moderne puisque la série se déroulera, comme le roman, à l’ère victorienne.
On peut aussi leur faire confiance, non ?
Ils ont prouvé leur talent.
Et puis, pas besoin de passer systématiquement en mode contemporain pour dépoussiérer le mythe. Ritchie l’a bien fait avec Sherlock Holmes.
Ce n’est… pas l’exemple que j’aurais choisi.
Mais je suis d’accord sur l’affirmation de principe.
De plus, des adaptations de Dracula transposées à l’époque contemporaine, il y en a déjà eu, aucune n’a vraiment marqué le genre. L’exercice semble particulièrement périlleux.
Disons que ça aurait changé, déjà, et que le duo a montré qu’ils savaient changer la forme mais garder le fond avec Sherlock ; ça me plaît plus qu’une adaptation au moins fidèle dans l’époque.
Pour de tels mythes, si souvent mis en films ou en séries, un peu de nouveauté, a minima sur la forme, me paraît une nécessaire bouffée d’oxygène.
J’ai regardé Sherlock parce que Jekyll m’avait scotché. J’ai presque tendance à penser que Jekyll était encore meilleur. Donc, avec Dracula, j’aurais bien aimé voir. Après, je regarderai, forcément.
Je crois qu’ils avaient prévu de ne pas en faire, qu’ils voulaient une fin ouverte.
Mais je me trompe peut-être.
En tout cas, je trouve que c’est détonant de cette manière. On finit sur une claque.