Autre exemple d’encrage sur papier « duo-shade », pour la page d’intro de Star Wars #63. Ici, Palmer assure les crayonnés à partir des découpages de Simonson. Je penche donc pour un travail sur une copie en bleu, mais j’avoue que je sais pas.
Jim
Autre exemple d’encrage sur papier « duo-shade », pour la page d’intro de Star Wars #63. Ici, Palmer assure les crayonnés à partir des découpages de Simonson. Je penche donc pour un travail sur une copie en bleu, mais j’avoue que je sais pas.
Jim
Y a pas de trame, là ?
Ah, excellent, merci !
Tu peux rappeler ?
Voilà, c’est ce que je voulais dire quand je me demandais le temps passé à faire les découpes, les collages. Aujourd’hui, avec l’informatique, il « suffit » de faire des calques. Mais à l’époque …
Ah merci, le fameux papier … j’y pense : ça peut permettre d’utiliser plusieurs techniques d’encrage, ce papier ?
Une page d’Avengers #255, marquant le retour de John Buscema sur le titre. Remarquons l’usage assez impressionnant des trames, qui servent ici à restituer la matière métallique et à renforcer les effets de profondeurs :
Jim
C’est rigolo quand même … je les ai lus un paquet de fois et je me suis toujours dit qu’il devait mettre un temps fou à faire ces points et ces traits … à la règle.
Y a que ça !
Regarde les effets de lumière à travers les arbres. Y a plusieurs types de trames.
Personnellement, j’ai du mal à comprendre comment ça se passe. Est-ce que c’est une copie de chaque étape sur la même feuille, ou bien Byrne a-t-il superposé plusieurs papiers ? Je penche pour la première explication, mais je ne sais pas trop.
Je crois comprendre qu’un même papier, si on utilise plusieurs révélateurs, peut faire apparaître plusieurs sortes de trames, et donc faciliter la multiplication des effets, mais n’ayant jamais utilisé ce genre de trucs, je suis un peu circonspect.
Il passait du temps à découper au cutter des trames préimprimées et à les coller, c’est tout.
Tiens, trames positives (noir sur blanc) et trames négatives (blanc sur noir) pour la couverture de Star Wars Weekly #27 (un hebdo anglais), dessinée par Howard Bender :
Jim
C’est super fin, dis donc !
Je suis assez d’accord. Sur les Captain America de Brubaker, Epting m’a bien déçu, j’attendais tellement.
Et quand le tandem est réuni, par exemple que Ultimate Nightmare, en 2004, on voit bien qu’on y a beaucoup perdu. Epting est dans une logique de la belle image, de l’illustration, il cesse d’être un narrateur BD.
On notera notamment l’absence de traits de mouvements. Et, perso, je trouve ça assez nul quand il s’agit de scène d’action.
Jim
Oui, c’est difficile de dire le contraire. Son passage chez Crossgen … moi qui ne l’avais pas suivi, je ne le reconnaissais pas à son retour chez Marvel
Oui, et puis, comme le faisait remarquer Fred, l’ensemble est très texturé. Les nervures des arbres occupent déjà le fond, leur présence est palpable. Si bien que les trames viennent les compléter, et se retrouvent assez « discrètes ».
Pour peu que Palmer ait utilisé un modèle de trame assez serré, et on a un effet de grisé diffus. Dans la version colorisée, tout ceci est recouvert, signe de la discrétion du truc.
Oui, c’est difficile de dire le contraire. Son passage chez Crossgen … moi qui ne l’avais pas suivi, je ne le reconnaissais pas à son retour chez Marvel
CrossGen a été une étape pour pas mal de monde. J’appréciais son évolution, je voyais un potentiel se développer, mais dans le même temps, on sentais une certaine raideur s’installer. Le passage chez cet éditeur a été super profitable à un Jim Cheung, à un Scott Eaton, à un Greg Land pourquoi pas (qui, lui aussi, a perdu son énergie : aujourd’hui, je préfère ses vieux Nightwing, par exemple), à un Butch Guice bien évidemment, mais sur Epting, c’était la confirmation de son talent combinée à un choix graphique qui semble lui réussir, mais qui m’emballe nettement moins.
Jim
Tiens, deux pages d’intro de la série Star Trek de Marvel, en 1981.
L’épisode 13, dessiné par Joe Brozowski et encré par Tom Palmer :
Et l’épisode 17, dessiné par Ed Hannigan et encré par Tom Palmer (en tout cas sur cette planche) :
Jim
Ici, sur cette page d’intro d’Avengers #259 (Buscema / Palmer), il me semble qu’on voit bien le collage d’une feuille « duotone » sur la zone concernant l’écran :
Jim
Tomb of Dracula Magazine #2, encrage et lavis (encre diluée dans l’eau) de Tom Palmer, sur crayonnés de Gene Colan :
Jim
Autres extraits de la back-up « Roads Not Taken! » dans Fantastic Four #416, par John Buscema et Tom Palmer :
Jim
En case 2 de cette planche extraite de Doc Savage #2 (dessin de Ross Andru, encrage de Tom Palmer, 1973), on remarque une trame plus aléatoire, qui donne un résultat plus matiéré et moins mécanique :
On peut remarquer un effet comparable dans Avengers #78, en 1971, dessiné par Sal Buscema.
Jim
Avengers #385, avec des découpages de John Buscema, et toujours Palmer à l’encrage :
Jim
Du rab (Miller délègue de plus en plus à Janson sur ce run).
Et le bout d’essai pour ainsi dire (les deux numéros de Spectacular avec DD).
Kirby/Williamson :
BWS (ex-clone du King) se réapproprie le Cap de Kirby.
Nowlan se réapproprie du Ditko.
Nowlan toujours.
Sienkiewicz (Hulk magazine) :
Golden :
Adams (Art) :
couverture d’Angel Medina basée sur le concept de quelqu’un autre (Romita Sr ?).
Castellini :
Avengers #334, dessiné par Andy Kubert et encré par Tom Palmer :
Jim
Tom Palmer est également coloriste, on l’a déjà dit. C’est ainsi qu’il a encré et colorisé la couverture de Nightstalkers #1, dessinée par Ron Garney (j’aimais beaucoup cette série, pleine d’action un peu basse du front, mais cool) :
Jim