Tiens, le changement de Palmer sur Deathcry dans les bras de Crystal ne me paraît pas très réussi ! Bizarre comme changement. Par contre, je ne me souviens de cet épisode en VF…
Il ne l’est pas.
(c’est peut-être une demande de l’éditorial : ils demandent parfois de ces choses…)
Strange #315.
Jim
Purée, ça tabasse.
Jim
J’adorais Castellini. Il avait assimilé la puissance des corps de Buscema avec une énergie explosive. Par contre, en tant que narrateur… C’était pas toujours limpide.
Donc il avait tout assimilé de John Buscema, quoi !
Jim
Ça correspond exactement à ce que j’exprimais plus haut : le pinceau permet des textures que l’ on « improvise » avec une certaines liberté/rapidité. C’est rapide (pas de crayonnés, il y a une assurance et une connaissance de l’effet pinceau qui permet de gagner du temps) , efficace, et rapidement perfectible si le résultat manque de" finesse". Byrne sur Namor, graphiquement, c’était incroyable! Un auteur sûr de son talent qui experimentait à des fins purement graphiques (textures ou effets de lumière : les reflets de l’eau)
Le truc que j’ai un peu de mal à comprendre, sur cet exemple et surtout sur les autres cités plus hauts, c’est : est-ce que tout s’opère sur le même papier, ou bien est-ce qu’il y a plusieurs couches, comme un calque, quoi ?
Jim
La couv’ du premier X-Men de Panini (j’étais encore au lycée)

à un Greg Land pourquoi pas (qui, lui aussi, a perdu son énergie
Mais il a gagné un appareil photo !
Quand je vois ça, comme chez Palmer avec les effets d’écrans télévisés, c’est le plaisir qui repose sur l’expérimentation, mais aussi sur la connaissance du rendu, via différents outils. Il y a une véritable approche plastique. Et vu que Janson s’occupait de la couleur, il savait exactement quel serait le rendu final. C’est intéressant et fascinant en recontextualisant.
Je me posais la question : le papier utilisé pour tout ça (que ce soit les pages spéciales, les trames, …) et les crayons, révélateurs, ça ne doit pas être donné ?
Kirby/Sinnott (FF avec l’Enclave et « Him ») :
Kirby/Colletta (les Asgardiens regardant les origines de Galactus à la tv) :
Davis/Neary :
Adams :
Pérez/Vey :
Adam Warren :
Bagley (avec l’habillage d’Isanove) :
Coipel/Morales :
Ribic (un peu trop dinosaure à mon goût ce Lézard) :

Coipel/Morales :
Marrant les croix pour dire qu’il faut mettre en noir.

Marrant les croix pour dire qu’il faut mettre en noir.
Classique, pourtant…
Et parfois, il y a des ratés, et la version publiée contient ces croix (j’en ai vu plusieurs exemples dans des mangas, où c’est resté blanc avec la croix au lieu d’être passé en noir : l’assistant n’a pas vu la croix).
Tori.

Classique, pourtant…
Sûrement, ouais. Faut un langage, des codes, entre dessinateurs et encreurs.
John Nyberg encre Mignola sur cette adaptation de Mignola.
C’est effectivement un code entre le dessinateur et l’encreur.
-
ça peut faire gagner du temps au dessinateur (mais je suis toujours fasciné par la capacité de ce dernier à visualiser le rendu avec ombre)
-
l’encre sur le crayon sèche mal. Au moment de gommer (de manière traditionnelle), l’encre peut s’étaler et faire des traces. Le crayon absorbe plus difficilement l’encre en fait.

Je me posais la question : le papier utilisé pour tout ça (que ce soit les pages spéciales, les trames, …) et les crayons, révélateurs, ça ne doit pas être donné ?
J’imagine que le papier de base, ça va encore. Je crois aussi que pendant longtemps (et sans doute encore maintenant), Marvel et DC fournissaient le papier (les tracés en bleu indiquaient leur nom, bien souvent). Les trames, ouais, ça devait douiller un brin, et le papier « duo-tone » aussi.
Jim

Sûrement, ouais. Faut un langage, des codes, entre dessinateurs et encreurs.
Je pense que ce que veut dire Tori, c’est que l’usage est tellement fréquent qu’on en trouve partout (à preuve, la page de Mignola ci-dessus), et que la moindre reproduction de crayonnés en contient souvent (pour peu qu’il y ait des zones à noircir, bien entendu). Il me semble que c’est dans la double page d’intro du X-Men #1 de Jim Lee que ce dernier a utilisé des croix tout en indiquant « BWS ». Ce qui en l’occurrence ne veut pas dire « Barry Windsor-Smith » mais « backward space », soit « fond spatial », suggérant ainsi à Scott Williams de passer tout en noir puis de placer des touches de blanc pour les étoiles.
Et là encore, comme le laisse entendre Tori, il faut travailler avec un encreur duquel on est proche. Certains dessinateurs préfèrent représenter les zones d’ombre directement sur le crayonné, afin d’éviter toute méprise surtout dans le cas où ils ne connaissent pas l’encreur.
Et moi aussi, j’ai repéré des planches où la croix était reproduite dans une zone en aplat, au lieu que cette zone soit passée en noir. L’éditorial devait être en vacances.
Jim
Merci. Je suppose que pour le prix à la page, ce n’est pas pris en compte.
Les gars ont leur tarif : ils dépensent comme ils veulent.
Vince Colletta, le gros de son budget, c’était la gomme, pour effacer les traits de Kirby qu’il ne voulait pas encrer.
Jim