Bon, cela dit, il a quand même gardé un petit morceau sur la poitrine… Et c’est vrai qu’en changeant la position des bras, on peut supposer que ça cache plus de lumière, aussi, ce qui met les jambes dans l’obscurité.
Finalement, le plus surprenant, c’est qu’on voie autant le visage du personnage de droite.
Alors d’une, je vois pas trop le souci : si on part du principe que le punk de droite est le personnage qui est éclairé, on a donc un premier plan et un arrière-plan éclairés indirectement et d’une manière moindre, selon des principes évoqués par Wally Wood.
(Troisième bande, cinquième case)
Et au-delà de ça, c’est la fameuse approche « impressionniste » de Miller, définie par Janson, à savoir que les choses ne sont pas représentées de manière réaliste, afin de suggérer une atmosphère, plus que de représenter.
Depuis le temps que je vous lis, je suis sidérée par l’apport que font les encreurs et cela me conforte dans le fait de mettre tous les artistes intervenant dans une parution dans la base… même si j’ai parfois du mal à les trouver dans les livres car souvent écrits en tout petits caractères!
C’est vrai que l’encreur n’est pas toujours indiqué (de même que le lettreur).
Et, comme toi, c’est ici que j’ai découvert le rôle important de l’encreur (à vrai dire, pendant longtemps, je ne savais même pas que deux personnes différentes pouvaient agir sur le trait du dessin (alors que je voyais le rôle important du coloriste, quand couleur il y a)).