Je voulais vous faire partager un article que j’ai lu dans un livre : élever bébé , de la naissance à six ans par Christine Schilte et le Pr. Marcel Rufo édition 2004
C’est un espèce de manuel sur les petits bobos et autre problèmes ou étapes du bébé qui grandit.
Récemment je me suis demander ce qui était dit sur les petits de 2 ans et demi (âge de ma fille) et je suis tombé sur l’article suivant :
[quote]Dessins animés et violence
Haro sur les dessins animés japonais, ils ont envahi nos petits écrans. On leur reproche une médiocre qualité graphique : peu de recherche dans les décors qui se déroulent souvent en boucle, un minimum d’animation des personnages, un stéréotype des visages de tous les héros. À cela s’ajoute un manque de qualité des scénarios : histoire douceâtre ou terriblement violente, où il arrive même, parfois, que les méchants l’emportent sur les héros.
Un schéma corporel bousculé
Mais ce qui apparaît le plus redoutable, notamment à la pédopsychiatre Marcelle Sanquer, c’est que très souvent les scènes de violence montrent le morcellement et la parcellisation du corps humain, bras ou jambes arrachés, mains menaçante envahissant l’écran et taches de sang noyant de rouge le petit écran sans que l’on sache réellement s’il provient d’une blessure. Toutes ces images sont traumatisantes pour l’enfant petit, particulièrement friand d’images animées nippones. Elles lui font croire que le corps humain peut être découpé facilement en morceaux, sans souffrance, et que le sang peut couler sans raison. Elle ébranle le schéma corporel que l’enfant a mis des mois à bâtir, puzzle patiemment recomposé à partir de la connaissance parcellaire de chacune des parties de son corps. L’intégration de l’image et de l’idée d’un corps uni et unique à cet âge est encore fragile et l’enfant peut être terrorisé à l’idée de perdre une partie de son corps. C’est souvent ce qu’il exprime lorsque, dans un lieu inconnu, il refuse de se déshabiller, d’enlever son bonnet ou ses moufles. C’est courir le risque de perdre sa tête ou ses mains.
Si les dessins animés japonais violents fascinent les 3-5 ans, c’est sans doute parce qu’ils correspondent à des craintes archaïque et encore très présente à cet âge. Les contes d’autrefois eux aussi montraient des enfants coupés en morceaux ou qui risquaient d’être dévorés mais ils se terminaient bien. Les petits enfants mis au saloir dans la légende de saint Nicolas retrouvaient toute leur entité à la fin de l’histoire. Le petit Chaperon rouge renaît du ventre du loup et le Petit Poucet ne sera jamais mangé par l’ogre. En fait, les dessins animés japonais pèchent par défaut de fin heureuse. Comme dans la réalité, les héros ne ressuscitent jamais. Une dimension importante manque dans l’histoire, celle qui permet de dominer l’angoisse. Certains de ces dessins animés semblent même ne pas avoir de fil conducteur à leur histoire. N’ayant ni début ni fin, ils ne sont que suite de scènes plus ou moins effrayantes et angoissantes. De plus, l’histoire traditionnelle était contée par l’adulte à la présence rassurante, alors que les dessins animés sont, dans la plupart des cas, regardés en solitaire ou, au mieux, entre « amis » qui ont tous plus peur les uns que les autres.[/quote]
J’ai été assez choqué, je suis donc une mauvaise mère car je montre des animés japonais à ma fille
Je n’aurais jamais cru que mon voisin Totoro ou le royaume des chats pouvaient avoir une telle incidence, au point qu’elle refuse d’enlever son bonnet… je pensais bêtement qu’elle avait froid…
Par contre je dois être bizarre car moi quand j’étais petite c’est par le petit chaperon rouge que j’ai été traumatisé, quand on m’a dit que le chasseur a ouvert le ventre du loup avec un couteau…
Voila je ne sais pas ce que vous en pensez mais je suis étonnée de trouvé un article pareil dans un guide pour l’éducation des enfants.