Saiz, il est si récent que ça ? Je confonds peut être avec un autre Saiz.
Mais ouais, en effet, merci. Je sortirai en plus Pere Perez du lot (bien faire 3 ou 4 ans qu’on le voit régulièrement en VF), parce que lui, il m’a impressionné dès que j’ai vu ses planches.
Ah non pas vraiment, j’ai oublié que tu parlais de noms récents…mais comme je n’ai pas suivi son boulot chez DC, je n’ai vraiment lu ses comics que quand il est passé chez Marvel…
En fait, c’est pour ça que j’utilisais le terme « ravivé » … disons, qu’on a connu une période où je voyais plus facilement des nouveaux noms Italiens (et donc les Espagnols visiblement) plus régulièrement. Là, ça m’a peut être échappé de voir plusieurs nouveaux noms qui confirment depuis un an ou deux.
Ces deux-là, par exemple, je les ai croisés récemment dans des Web of Venom, et leur nom ne me dit pas grand-chose. Encore moins leur style, que j’ai l’impression de découvrir.
Jim
Bah là Marvel dans leur fameux « strombreaker » tu as quand même Natacha Bustos, Iban Coello, Carmen Carnero en plus de Juann Cabal cité plus haut, qui sont mis en avant , soit 4 espagnols sur 6.
Et tu as Pepe Larraz qui fait partie des grosses stars aujourd’hui. (Et y’en a bien d’autres des artistes qui bossent chez marvel)
Et les Italiens ?
Vicentini, Marika Cresta, Flaviano, Paolo Villanelli, Michele Bandini, Raffaele Ienco, Simone di Meo, Elena Casagrande, Francesco Manna, Andrea Broccardo…et des gars déjà bien installés comme Schiti, Lolli ou encore Caselli…
Et Pichelli.
Non mais pas les installés … Je parlais de deux dernières années. … Pichelli et Broccardo sont des briscards, Schiti et Casagrande confirment. …
(Cela dit, Villanelli, je l’avais oublié)
Enfin c’est son fantôme en ce moment…
Oué les italiens toujours là, après je sais qu’ Marvel va pas mal puiser dans l’école de Camuncoli, il est vraiment respecté par ses pairs d’ailleurs, ils le voient comme un maitre.
Pour moi le monstre italien, c’est Emilio Laiso en ce moment, il a l’air d’être lent, mais c’est vraiment un artiste impressionnant.
Ah mais c’est marrant, cette petite affaire-là.
Je découvre la mini-série dans l’édition Carrefour, et franchement, je trouve ça pas mal. En gros, le pitch est simple : Sam et Bucky sont pris dans une guerre de succession au sein de l’Hydra, qui a déjà fait quelques victimes, dont des amies de nos héros. Sauf que bien sûr, ce n’est pas aussi simple.
Alors ouais, le premier épisode est un peu saturé de dialogues explicatifs, sur un mode un peu « pourquoi faire simple quand on peut faire tordu », mais l’ensemble est quand même pas mal, et lance un festival d’actions sur cinq numéros, avec fusillades, bastons et castagnes. On n’a aucun sentiment de danger mais plutôt une impression d’aventure tonitruante, décomplexée et débridée. On est là pour se distraire.
J’aime bien les dialogues, qui empruntent vigoureusement à la comédie, avec des jeux de répétitions, de variations. Du Giffen / DeMatteis du pauvre, de l’énième génération, mais ça fait sourire. Ce qui n’est pas évident quand l’un des héros est un cyborg flingueur qui affronte des terroristes.
Y a aussi tout le discours « fanboy », avec un jeune méchant qui est l’admirateur transi de Captain America et de ses associés. Ça crée des situations drôles qui désamorce pas mal le sérieux et les tensions entre justiciers et méchants. Ça peut désarçonner, mais j’aime bien. Il y a un côté Expendables dans la narration, en fait. Pour le meilleur ou pour le pire, à vous de juger.
Question dessin, au premier abord, Vicentini m’évoquait un peu un copieur de Sean Murphy ou de Matteo Scalera. Mais il emprunte aussi à d’autres, avec des bouts de Cheung, de Lee, de Capullo, avec un saupoudrage d’Ottley et de Mora. Il y a des pétouilles de narration, mais dans l’ensemble, c’est plutôt agréable.
Bon, aussitôt fini, aussitôt oublié, sans conséquence aucune, mais le temps de la lecture, c’est sympa : une bonne surprise.
Jim
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Et à ce tarif, ça vaut le coup de prendre.
Merci encore !
Je crois vraiment que c’est le genre de série qui se savoure avec plus de plaisir en TPB ou recueil. Mais vraiment, je ne m’attendais pas à sourire autant.
Jim