Reflet de notre société ?
Il a des doutes et remords.
Sûrement.
Mais, encore une fois, la culture ne doit-elle pas proposer plus qu’un miroir de notre monde ?
Le journal d’arte sur mes repos, le parisien à la brasserie le midi quand je bosse. Un de mes petits plaisir le soir c’est d’aller voir vite fait la bande info de cnews, ils étaient bien emmerder avec les agriculteurs ils pouvaient pas mettre le mot immigration
Je suis totalement d’accord avec toi. A croire que tout les scénaristes sont dépressifs
Si diablo en effet tue sans remord, ce qui ne me semble pas raccord avec le perso ( mais je n ai pas lu la serie spiderdiablo), il faut noter que les x men présent ne tuent que les soldats qui les attaquent et evacuent tout de même les civils membres d orchis.
Ils n agissent pas en bouchers donc.
je ne suis pas tant choqué pour autant concernant polaris ou colossus dont on peut supposer une évolution des persos.
Mais vraiment pour diablo, cela fait l effet d un cheveux sur la soupe tant son côté solaire avait été si bien mis en avant dans judgment day, ma dernière lecture où il apparaissait et la première depuis bien longtemps où le perso sous la plume de guillen etait enfin remis au gout du jour sans le trahir avec une importance dans l histoire qui faisait honneur à sa longue carrière.
Tu veux dire que pour Diablo, c’est écliptique ?
Plait il ?
Ok.
Diablo n’agit pas en boucher (encore heureux).
Mais le problème en écrivant des histoires teintées d’une violence sans fin et en poussant plus loin les mécanismes de l’horreur, c’est qu’à un moment tu entraînes les personnages dans une caricature de ce qu’ils sont.
J’en reviens à l’exemple de Spider-Man qui tue dans Endgame.
Ce qui est aussi profondément stupide que de montrer Superman qui tue dans Man of Steel.
Parce qu’une fois ce pas franchi, il n’y a pas de retour en arrière possible (ce n’est pas qu’une réplique de la saison 2 de Daredevil).
Amener tous les personnages dans cette logique en les plaçant dans des situations impossibles, c’est un énorme travers de scénarisation et de caractérisation.
Je ne doute pas qu’à l’avenir, un auteur refasse des X-Men des figures positives.
Mais l’héritage restera.
Dire à des lecteurs que tuer, c’est la solution ultime pour des figures héroïques dans les comics, on peut le retourner dans tous les sens, c’est merdique.
Ça définit des Wolverine et des Punisher, mais dans leurs cas, ça a du sens.
Diablo qui tue, c’est en plus une totale aberration.
Nemo, tu parles de personnage solaire, mais c’est aussi le super-héros le plus humain de Marvel. Ce qui contraste avec son apparence de démon.
Les mecs ne réfléchissent plus à ce qu’ils écrivent, aussi intelligents soient-ils.
Ils peuvent te sortir des discours sur la subtilité de la manière dont ils abordent les figures, comme Xavier récemment. Ce n’était pas déconnant. Mais le résultat dans sa globalité… Ça flingue à tout va, dans la plus grande inconséquence.
Toujours plus de morts-like, toujours plus de sang, toujours, toujours, toujours.
C’est pour moi le grand drame du pan mutant.
Ça me rappelle une anecdote que je ne crois pas avoir raconté ici.
Il y a longtemps, j’ai écrit un scénario pour Le Lombard.
J’étais un jeune auteur et je n’ai pas maîtrisé mon récit.
Mais il avait été signé à l’époque parce que le pitch et le synopsis avaient convaincu.
Et l’idée de base était simple.
La première phrase du pitch était « le monde va mieux ».
C’était ça qui avait attisé la curiosité de l’éditeur (Gauthier Van Meerbeek, s’il vous plaît…).
Là où beaucoup proposaient des histoires dramatiques mettant en scène des fins du monde, des crises et j’en passe - je ne critique pas, je le fais aussi - l’idée que le postulat de départ soit cette base optimiste, ça interloquait.
C’était en 2000, je crois.
Bien sûr, la série livrait ses secrets sur la durée. Tout n’était pas si rose.
Mais le fait que Gauthier m’ait appris lors de notre première rencontre que c’était cette idée-là qui l’avait séduit, ça dit quelque chose.
Pour Diablo, il téléporte un ennemi dans l’espace pour le laisser y agoniser.
C’est beau.
J y suis assez peu sensible, je dois dire.
Et je ne suis pas tant sur que ça concernant l importance de l interdit de tuer.
Il y a toujours eu depuis marvel et la création de ben grimm une tension dans leur perso avec un mouvement de désuperheroisation des super héros . A ecouter momo ou waid, on entend bien que c est d ailleurs cette absence de tension chez les super heros dc qui emporte leur préférence pour ces derniers.
Ben grimn, c etait le perso colerique et pas heureux. Une première.
Ainsi on peut voir aussi ce mouvement à l inverse comme une extension de la figure super heroique qui se poursuit jusqu à inclure désormais un tueur psychopathe comme deadpool.
Entre extension de la figure super heroique et desuperheroisation, c est donc une tension qui existe depuis longtemps désormais.
Et l on peut remarquer que les figures très populaires de marvel selon les epoques : ben grimm justement, wolverine, punisher, deadpool, sont précisément ces personnages qui etendaient la figure super héroïque et où la tension etait à son maximum.
Est ce qu il y aurait une limite definie au delà de laquelle cette tension s effondre ? Je ne sais pas.
Si c est tuer alors la limite a été dépassée depuis un bout de temps.
Je pense au cycle renaissance ou encore bien sur à star trek.
Oui, vraiment comme un cheveux sur la soupe surtout que ce n est pas une seconde adressé, comme si c etait normal pour ce perso.
Oui alors ceci explique peut etre cela non ?
Il en a sans gros envers cette organisation au vu de qu’ils ont fait de lui.
Et ça date pas d’hier.
Même les meilleurs d’entre nous peuvent être corrompus par la violence.
Quel beau symbole d’espoir.
L espoir c est désespérant par nature, le desespoire est le fond de l espoir puisque l on n’ espère jamais que jusqu au moment où l on désespère.
Est ce ici le bon mot ?
S agit il de cela avec les super heros ?
Vous connaissez mon idée, le super heros c est celui qui trouve toujours le moyen d etre lui même autrement.
Figure double : concervatrice parce qu elle reaffirme constamment son identité mais novatrice parce que toujours de façon différente. Toujours de nouvelle façon de pouvoir s ecrier : « ça, c est spiderman » .
La fin de born again, n est pas tant porteuse d espoir : dd est toujours à la rue, sans job, le caid est toujours là, etc mais il a su rester lui même, de maniere différente.
Attention au gris de l’ennui.
50 nuances.
Chaud !