FANTASTIC FOUR : LA FIN (Alan Davis)

Purée tu vas surkiffer alors. Perso c’est une des oeuvres de Davis que j’adore.

Le Concept ne m’attire vraiment pas, mais bon, Alan Davis + vos avis enthousiastes, ça va me forcer a passer à la caisse, :frowning:

[quote=« Zombie »]
[size=85]Mais je me demande si je vais pas laisser une nouvelle à X-Men: la fin[/size] après l’avis de Nikohell, j’en ai le souvenir confus d’un truc qui est parfois un peu imbuvable, mais les souvenirs…[/quote]

C’est le souvenir que ça m’a laissé également.

x-men la fin, j’ai été un peu décontenancé par la conclusion, je n’ai pas trop pigé ou voulait en venir l’auteur, il faudrait que je relise la saga…

Là c’est vraiment une série destinée, je trouve, aux lecteurs de claremont.

pas très fan du dessin, les révélations s’enchainent tellement les unes après les autres qu’on n’y croit qu’à moitié et encore. Certains personnages n’apparaissent qu’une case, histoire juste de nous dire où ils en sont, pour qu’on les oubli ou qu’ils meurent aussitôt.

Mais pour ceux qui on lu tout les x men de claremont, c’est aussi le plaisir de cette série que de n’oublier personne, ne serait ce que pour une case. Chaque personnage, chaque thématique des x men sont mentionnés et intégrés dans un tout cohérent, qu’ils ou elles aient été l’œuvre de claremont lui même ou d’un autre auteur significatif de la franchise.

En ça, c’est vraiment une lecture de fan, pour public averti il me semble. A ce titre j’adore : la fille de Bishop et deathbird, le couple Mc coy-cecilia, Kitty présidente

Bon là, ça donne bien envie quand même, j’avais commencé en v.o et jamais fini X-Men: The End, je vais peut-être me laisser tenter finalement si c’est du bon biscuit pour le fan de la première et grandiose ([size=85]autant sur la durée que la qualité[/size]) période claremontiene ), vu que ça ressort à prix sympa, et tant pis si y a quelques défauts.

Sinon pareil, Sean Chen au dessin, je ne suis pas très amateur, c’est un peu trop figé dans le trait, pas très souple… Après il fait un taf honnête et consciencieux comme à son habitude , c’est pas non plus une purge loin de là, mais bon, pas mon truc.
[size=85]Mais quelle dommage que MArvel n’ait pas mis quelqu’un de la trempe d’un Silvestri, Smith ou Byrne là dessus pour le dessin (au même titre que le duo David/Keown sur Hulk, Alan Davis sur FF, et Starlin sur Thanos). :/[/size]

des gros défauts quand même.

Il a fallu m’y reprendre à plusieurs fois pour arriver au bout. Mais au final, je n’étais pas mécontent de ma lecture.

Ok, ce sera pour un jour d’abandon alors ! :mrgreen: :wink:

Bon alors personne ne l’a pris ou quoi ? :imp:

Je l’ai relu histoire d’en faire un papier et putain mais c’est bon. Ca fait fait partie des meilleures choses que Davis ai faite. C’est épique, c’est dépaysant, c’est beau (purée mais l’intervention de Galactus !), c’est drôle, c’est émouvant c’est tout ce que sont les Fantastique en somme

(non mais il faut qu’il prenne la série en main en fait)

Ce qui m’a frappé c’est la densité de l’histoire qui incorpore TOUT le bestiaire des Fantastique sans jamais que cela soit grossier, sans qu’on perde le lecteur en route et toujours avec le souci d’aller vers un final épique. Ca ma vachement rappelé Le Clou en somme.

Il y a aussi un truc assez frappant à la lecture des dernières phrases de Val, c’est a quel point FF : The End peut se voir comme un plaidoyer pour le retour à un certain age héroïque (un truc révélateur, et corrigé moi si je me trompe car c’est des amis qui m’en ont fait la remarque il y a deux ans, c’est que les costumes des super-héros sont dans leurs majorité ceux des années 70*) après la fin des crises. Un vrai et beau plaidoyer alors qu’on sortait de Civil War.

Du très bon Alan Davis ! Je ne lis plus les FF depuis des années et j’ai acheté cet album, car il est signé (scénario et dessin) par Davis. Et j’en suis très content. Il y a une foultitude de personnages qui gravitent autour des FF et c’est incroyable comment ils ont chacun leur place (à une échelle de présence différente).

C’est du bon cosmique avec des passages très amusants, d’autres beaucoup plus émouvants (qui ont la particularité de vous toucher profondément si vous avez perdu quelqu’un qui vous était très cher…). Et même si on sentait venir la jolie happy end, l’apparition des différents vilains, qui se croient les investigateurs de la situation catastrophique qui s’annonce pour la Terre, nous fait quand même douter de qui tire vraiment les ficelles de cette aventure.

Une histoire menée de main de maître par l’un des grands messieurs du comics. Et, en plus, c’est vachement joli à regarder. Merci Mr Davis. J’ai passé un excellent moment de lecture. :smiley:

Super!
Je viens de le terminer. Et c’est clair q,heureusement que je venais de terminer annihilation pour pouvoir un peu situer tout le monde. Car il est presque plus facile de compter les pero Marvel qu’il manque que ceux présents.
En plus Jane est so sexy ^^
J’adore de plus en plus Alan Davis. Faut dire que je n’ai rien lu mauvais pour le moment.

On* a dû lire ça avant Annihilation à l’époque. J’ai pas souvenir de tant de difficultés …

*les vieux lecteurs. C’est qu’il faut préciser maintenant

Surtout qu’il n’y a pas énormément de personnage en commun entre Annihilation et FF : la fin.

Dans pas longtemps Panini ré-édite Avengers Prime dessiné par Davis (et qui a mon avis à du mettre les mains dans le scénar de Bendis). Si tu ne la pas lu c’est l’occasion pour te pamer devant l’Enchanteresse

Panini devrait proposer la mini-série Killraven.

Du très bon Alan Davis.

[quote=« Lord-of-babylon »]Surtout qu’il n’y a pas énormément de personnage en commun entre Annihilation et FF : la fin.

[/quote]

On retrouve quand même Annihilus, Ronan, les krees et les skrulls (dont je n’avais jamais entendu parler avant - néophyte inside) Silver surfer, et mon perso Marvel préfèré

Galactus

On retrouve quand même Annihilus, Ronan, les krees et les skrulls (dont je n’avais jamais entendu parler avant - néophyte inside) Silver surfer, et mon perso Marvel préfèré

Galactus

Ben c’est du classique FF, en fait. Rien d’extraordinaire ! :wink:

[quote=« artemus dada »]Panini devrait proposer la mini-série Killraven.

Du très bon Alan Davis.[/quote]

Alors ça, ce serait une bonne idée de leur part. :wink:

De dieu !! ça c’est une saga qui dépote.
J’avais pas lu, à la base, mais je suis bien content d’avoir refait mon retard avec cette réédition bienvenue. C’est simple, ça faisait une éternité que je n’avais pas pris mon pied à ce point en lisant les F.F. : Davis étale sa suprématie en matière de dessins (deux apparitions de Galactus mémorables, à se faire dans le pantalon de bonheur), ça on le savait tous. Mais s’il reste quelques sceptiques quant à ses aptitudes de scénariste, qu’ils lisent donc ce titre.
Davis nous sort l’intégralité du roster des persos, et miracle, c’est certes ultra-dense, mais digeste, chaque perso voit son apparition justifié, et je soupçonne fortement Davis d’avoir méchamment révisé ses classiques sur ce coup : la caractérisation des persos est fidèle même quand elle ne dispose que de quelques cases pour se révéler (je pense au Penseur Fou, par exemple), et graphiquement les renvois à l’oeuvre du King sont évidents (et magnifiquement mixés au propre style de Davis).
Le tout est saupoudré d’une touche de SF (le principe même de la saga en boucle temporelle, le sérum Mathusalem, le futur utopique à la Gene Roddenberry) bienvenue et fort cohérente, avec les besoins internes de l’histoire et la philosophie globale du titre depuis ses origines.
J’avoue avoir tiqué en pensant Fatalis hors-jeu dès les premières pages, mais Davis est évidemment plus malin que ça (comment se passer de ce perso ? comment ??), et la dernière page, sans être inédite, n’en reste pas moins jouissive…

Ce qui m’amène au point suivant, et je m’avance un peu mais je vais y aller de ma petite théorie : le fameux run de Hickman sur les FF me semble puiser beaucoup de choses ici, le premier point commun consistant en une volonté d’inventaire exhaustif de la mythologie interne du titre (mais ça, ça ne veut pas dire que Davis a influencé Hickman pour autant). Mais aussi plein d’autres choses : les rôles respectifs de Red et Galactus, la caractérisation de Ben et Johnny, le sort de Fatalis (c’est flagrant), le rôle des kree et le ressort de l’invasion d’une aramada extra-terrestre… Bref je m’interroge. Vous saupoudrez ce « FF : The End » d’une point de « Earth X » et vous n’êtes pas loin d’obtenir quelque chose de très proche de ce que Hickman a fait…

Jetez-moi des cailloux maintenant.

Je me joins au concert de louanges sur cette excellente mini-série appréciable pour les néophytes et encore plus pour les fans de longue date.
À propos de la partie graphique c’est toujours un plaisir de retrouver le style de ce dessinateur hors pair, faisant preuve des mêmes qualités habituelles chez lui, que ce soit cette finesse des traits, ce soin accordé au détail, ou encore cette narration au top, un vrai régal.
Les visages sont très expressifs, glissant parfois dans une veine cartoony, grâce à une exagération graphique fonctionnant aussi bien dans une veine humoristique (le Crazy Gang dans les pages d’Excalibur) que dramatique (Captain Britain, Wolverine Bloodlust) et donnant l’impression, à l’instar de Lee Weeks, qu’il est bon en tout (perspective, ombres, langage corporel, narration séquentielle, registre intimiste et à l’inverse plus axé blockbuster).

À cela s’ajoutent des touches de réalisme à la Neal Adams qui font merveille, en particulier sur sa version de Vision qui rappelle celle de la Kree-Skrull War.
Cela ne l’empêche pas cependant d’être parfois un peu trop rapidement rangé dans la catégorie des artistes « old school » (un terme un peu fourre-tout j’ai l’impression, qui regroupe des extrêmes sur le plan qualitatif allant de Kirby à Tuska) alors qu’il fait toujours preuve d’une maîtrise remarquable et d’une élégance dans le trait qui manque à beaucoup d’autres, par exemple sa Susan badass aux cheveux courts mazette ça c’est la classe.

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L’auteur est fidèle à lui-même dans sa vision du genre, ayant à coeur de conserver une tonalité foncièrement positive, plus « light-hearted », qui transparaît généralement dans ses oeuvres, loin de la grisaille d’une approche plus sombre et terre-à-terre (une sorte de survivance salvatrice du « sense of wonder »).

Cette préférence caractérise également l’oeuvre d’autres artistes comme Dan Slott par exemple, ce n’est pas un hasard si son cycle sur la série du Surfer constitue le run le plus intéressant depuis la période Englehart/Rogers.
Il a d’ailleurs fait du très bon boulot lorsque il a eu l’opportunité d’écrire des récits impliquant les FF (la série The Thing, la mini-série Spider-Man/Human Torch ou encore l’arc avec la Future Foundation pendant la période Big Time).

Malgré les drames et l’adversité, l’espoir prévaut le plus souvent, à l’image de l’épisode de Davis qui conclue Mutant Massacre, pourtant assez sombre, et qui néanmoins se termine avec quelques sourires.
Clandestine est sans doute l’exemple le plus significatif de cette approche, qui lui a permis de creuser une autre voie durant cette période du « grim n’ gritty ».
Une série qui à l’instar des Futurians de Cockrum, est ce qui se rapproche peut-être le plus de la sensibilité de son auteur, sans toutefois réussir à trouver son public sur la durée malheureusement. Davis et Cockrum ont également en commun d’être ceux qui ont su le mieux dépeindre Diablo à mon sens, arrivant à retranscrire admirablement ce tempérament enjoué, aventureux, ce « swashbuckler spirit » qui caractérise si bien le personnage.

Il est tout à fait logique dès lors de le le retrouver sur les FF, qui incarnent à merveille cet esprit d’héroïsme et ce sens de l’aventure, représentatif de cet optimisme du silver age au même titre que le man of steel de la concurrence, des figures majeures du genre mais qui souffrent parfois auprès des lecteurs actuels d’une image désuète et c’est bien dommage.
Un signe sans doute de l’évolution des préférences du lectorat, désormais moins enclin a plébisciter ces titres, même si l’ampleur et le ton employés par Ewing sur les Ultimates prouvent qu’il y a toujours de la place pour le quatuor dans l’ère actuelle.

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Davis réussit là un véritable numéro d’équilibriste, jonglant entre les différentes intrigues, le cahier des charges des récits de type « the end » et plus largement la gestion de l’héritage conséquent du titre.
Dans le cadre de cette histoire menée tambour battant, il arrive à caser la plupart des personnages de la série (de Uatu à Torgo en passant par Gueule d’or) sans que ce soit indigeste, plus proche en cela de la réussite de l’épisode du mariage de Reed et Sue que de l’aspect bordélique et boursouflé du Ultimatum de Loeb.

Cette profusion de personnages est digne des sagas cosmiques de Cockrum, amenant du coup un feeling 70’s pas déplaisant, l’occasion pour Davis de se faire plaisir sur le plan de l’action à grande échelle, à coup de doubles pages « widescreen » qui en terme de spectaculaire n’ont rien à envier à celles de Bryan Hitch (justement très influencé par Davis au début des années 90).

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Et comme si cela ne suffisait pas, on a droit à une cerise sur le gâteau cosmique avec l’apparition fugace du dévoreur de mondes. Décidément entre cette mini-série et Excalibur, le scénariste a prouvé qu’il sait remarquablement bien gérer ce personnage hors-norme, qui fonctionne globalement mieux quand il est utilisé avec parcimonie.

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De la très bonne came en somme, à savourer sans modération durant cette période de pénurie de récits sur la first family.

Et en plus c’est Davis qui s’est chargé des couvertures de ce run (s’il avait échangé sa placé avec Hickman on aurait eu droit à quelque chose de bien mieux et plus fun :smiling_imp: ).
Il a décidément l’air d’apprécier la saga de Krueger et Ross, vu que cette fois c’est l’influence de Paradise X qui ressurgit sur le final de Secret Wars.