Il a décidément l’air d’apprécier la saga de Krueger et Ross, vu que cette fois c’est l’influence de Paradise X qui ressurgit sur le final de Secret Wars.[/quote]
Absolument, et Christian Grasse ne manque d’ailleurs pas de le souligner lui non plus en fin de mag’, dans le dernier « Secret Wars ».
Suite à une nouvelle altercation entre les Fantastic Four et le Docteur Fatalis, Valéria et Franklin disparaissent. Nous reprenons notre histoire plusieurs années dans le futur en apprenant que suite à cet événement tragique, les Fantastiques n’existent plus. La famille est totalement dispersée. La Paix dans le monde est totale mais pourtant nous avons un Johnny qui ne sait toujours pas se poser. Nous avons également une Susan Storm qui devient archéologue, un Ben Grimm qui a fondé une famille et arrive à contrôler son apparence et un Reed Richards qui se plonge corps et âme dans son travail, encore plus que d’habitude bien évidemment.
Alan Davis est tant à l’écrit qu’aux dessins comme pour Justice League The Nail (Le Clou en Français chez Panini), propose un récit qui autosuffisant et permet d’explorer l’univers qui gravite autour des Fantastic Four en 6 petits numéros. Que ce soit Galactus, Annihilus, L’Homme-taupe, les Skrull et les Kree ou encore les Inhumains. Toute cette galerie de personnages sont rattachés à la famille et l’auteur arrive parfaitement à gérer entre chaque sans pourtant en faire trop ou pas assez. L’histoire m’a semblé à de rares moments un poil confuse mais le récit reste intéressant et agréable à suivre tant la caractérisation est parfaitement géré. Ajoutons à cela le trait de Davis très typé époque 90 qui est hyper plaisante à regarder.
Heureusement que le Last Fantastic Four Story de Lee/JRjr a mis du temps à se concrétiser (l’initial FF: The End apparemment), permettant ainsi à Davis de produire cette (bien meilleure) histoire entretemps.
Étonnant puisque là il semble surtout canaliser sa forte influence Neal Adams (plus les looks renvoyant au Marvel 70’s).
Je trouve le style d’Alain Davis assez intemporel. Et sur ce titre, il est en état de grâce!
J’adore ce titre, qui fait parti des récits que j’emmènerai sur une île déserte tellement il représente tout ce que j’aime chez les super héros !
Il y a ce sentiment perpétuel de respect envers les personnages et l’univers dont ils sont issus. Une générosité absolue à donner de l’ampleur à l’histoire et en intégrant l’univers Marvel dans sa (quasi) globalité.
Et putain que c’est beau !!
Tout pareil. Un chef d’oeuvre a la fois de la part de Davis (ca plus le combat Necron/Phénix dans Excalibur c’est mon top) et pour les FF oú on touche à la quintessence des personnages en rappelant a quelle point ils sont le socle de l’univers Marvel et comment on arrive à faire un récit aussi épique et dramatique tout en gardant l’esprit solaire, pionner et nouvelle frontière
Bizarrement, je n’ai pas trouvé x-men the end génial ou très bon. Mais j’ai bien aimé malgré les bizarreries (en ce qui concerne Tornade et Wolverine…), il y avait des idées intéressantes.
Inaugurée en 2002, The End est une collection de one-shots et de mini-séries hors-continuité qui imaginent un futur possible pour les héros Marvel, une fin qui peut se montrer (très) sombre ou plus optimiste selon les cas. Ce sont généralement les auteurs qui ont marqué l’histoire des personnages qui se sont occupés des The End , comme Chris Claremont pour les X-Men, Garth Ennis pour le Punisher et bien entendu Peter David pour l’ Incroyable Hulk .
Peter David avait déjà l’idée en tête depuis quelque temps puisqu’il avait écrit une nouvelle en prose sur le sujet dans l’anthologie The Ultimate Hulk publiée aux Etats-Unis en 1998. Ne l’ayant pas lue, je ne sais pas s’il s’agit d’une adaptation littérale ou d’une variation sur le même thème. The End s’ouvre sur la vision d’un Banner vieux et fatigué, traversant une terre désolée et irradiée après une explosion atomique. L’humanité a fini par s’auto-détruire, laissant comme unique survivant un Bruce Banner épargné grâce à l’immunité aux radiations que lui confère son massif alter-ego.
À part de très rares animaux, il ne reste plus sur Terre que Banner et des hordes de cafards mutants particulièrement voraces (ce qui donne lieu à une scène peu ragoutante dans laquelle Hulk doit se reconstituer après avoir été dévoré par ces bestioles). Hulk : The End est avant tout une réflexion sur la solitude, un état que connaît un personnage qui l’a souvent recherché mais même après avoir survécu à tout le monde, Hulk reste hanté…hanté par ses souvenirs, hanté par ceux qu’il aimait, hanté par son héritage de Prométhée moderne. Le portrait que fait Peter David de Banner dans ce récit empreint dans ses meilleurs passages d’une certaine mélancolie est touchant…le titan vert est quant à lui plus amer et son ultime réflexion souligne encore plus la tristesse de sa malédiction.
À la partie graphique, on retrouve Dale Keown, qui avait marqué la série Incredible Hulk dans les année 90. Son travail est devenu ensuite plus irrégulier et c’est le cas pour cet album, entre des visuels beaux et puissants et des scènes un peu moins réussies, ce qui est peut-être du à la présence de deux encreurs (voir les flashbacks avec l’Enregistreur et les hallucinations d’un Banner malade).
Inaugurée en 2002, The End est une collection de one-shots et de mini-séries hors-continuité qui imaginent un futur possible pour les héros Marvel, une fin qui peut se montrer sombre ou un peu plus optimiste selon les cas. Ce sont généralement les auteurs qui ont marqué l’histoire des personnages qui se sont occupés des The End : Peter David et Dale Keown pour Hulk, Garth Ennis pour le Punisher ou encore Chris Claremont pour les X-Men. Par contre, ce n’est pas Stan Lee qui a écrit le The End des 4 Fantastiques, le projet a été confié au britannique Alan Davis (qui avait juste dessiné une poignée d’épisodes du titre). Le co-créateur des F.F. a commis un « The Last Fantastic Four Story » quelques mois plus tard…et la comparaison entre les deux comic-books n’est, je le répète, pas du tout en sa faveur.
Fantastic Four : The End de Alan Davis (épaulé par le fidèle Mark Farmer à l’encrage) se présente sous la forme d’une mini-série en 6 épisodes publiée à l’origine entre janvier et mai 2007. L’histoire se déroule donc dans un futur proche qui voit l’humanité connaître un âge d’or après le chaos d’une période difficile connue sous le nom de « guerres mutantes », principalement grâce aux inventions de Reed Richards (dont le traitement Mathusalem qui permet une vie plus longue). Il en faut peu pour que ce soit une utopie, mais sur Terre des anarchistes luttent contre les changements apportés par la technologie et dans l’espace certaines races extraterrestres voient d’un mauvais oeil l’expansion de l’humanité.
Les 4 Fantastiques ne sont plus ensemble. Suite à la disparition de leurs enfants, Reed s’est de plus en plus replié sur lui-même, s’absorbant dans son travail tandis que Sue s’est lancée dans une longue quête. La Torche Humaine est en mission avec les Avengers et la Chose a ce qu’il a toujours voulu : il s’est marié avec Alicia, il a une jolie famille et il peut redevenir Ben Grimm à volonté. Mais cette tranquillité va être menacée…
Fantastic Four : La Fin est d’abord un véritable régal pour les mirettes. Le talent d’Alan Davis éclate à chaque page et le trio formé avec l’encreur Mark Farmer et le coloriste John Kalisz magnifie un récit à la fois épique et intimiste. Epique, car cette saga foisonnante ne manque pas de morceaux de bravoure qui font intervenir un nombre incroyable de personnages dont quasiment tous ceux qui ont fait l’histoire des F.F… Intimiste car il y a aussi de beaux portraits, une belle caractérisation et avant tout ce qui fait le coeur des F.F. : la famille, avec une intrigue qui paraît secondaire dans un premier temps pour monter en puissance et se conclure de manière très touchante.