Mon grand plaisir (sans oublier une très chouette et amusante histoire de Paul Gillon, et un récit de Nicollet, qui n’a fait que peu de bandes dessinées dans sa carrière), dans ce sommaire, c’est la découverte d’histoires tirées de Fariboles sidérales, un recueil d’histoires de science-fiction que Claude Lacroix (dessinateur de la série Yann le Migrateur que j’affectionne beaucoup) a signées sous le pseudonyme d’Alias. D’après le rédactionnel dans ce numéro, l’album contient sept histoires. Deux d’entre elles ont été rééditées dans des numéros patrimoniaux de la récente formule de Métal Hurlant, et quatre autres figurent dans le sommaire de ce premier Opus Humano.
Quatre histoires qui varient en longueur : par exemple, « Tumeur », qui est la première, fonctionne sur deux pages avec une chute percutante (et que je trouve terriblement d’actualité).

D’autres sont plus longues (« Tambourine Sounds » fait quinze planches) et traitent de différents sujets : le tourisme spatial, l’industrialisation et l’exploitation du prolétariat, l’art dans une société normative. Les chutes sont percutantes à chaque fois, mais plus la pagination est longue et plus Alias parvient à tromper son monde et à glisser des surprises en cours de route.
C’est astucieux, détaillé, élégant, avec un dessin qui m’évoque parfois Dave Gibbons.