FLASH (Saisons 1-9)

Des facilités - moindres que celles-ci, encore que… - je t’en trouve dans une multitude de « bons » shows, Breaking Bad mis à part.
On pourrait par exemple démonter tout aussi aisément la deuxième saison de True Detective, dont on devrait pourtant tous s’entendre à considérer qu’elle est plusieurs crans au-dessus.
Un show, c’est une somme de défauts et de qualités. Parfois, la somme des défauts l’emporte, comme sur Arrow. Parfois, c’est la somme des qualités qui prend le dessus.
Flash est une série apparemment très clivante. Certains d’entre vous en voient avant tout les défauts. Moi et quelques autres, on se laisse davantage séduire par ses qualités. Invariablement, cela reste un petit show aux ambitions limitées. Mais j’aime. Tout comme j’aime Continuum qui ne mérite pas toujours tant d’attention.

Je consomme Flash pour ce qu’il est : un divertissement, pas une œuvre. Mais dont le genre me cause tout particulièrement. Et je maintiens qu’en terme d’adaptation super-héroïque à la TV, je n’ai pas vu mieux, excepté Daredevil, mais qui s’assume à peine comme une adaptation de super-héros.

Je regardais cette semaine la énième rediffusion de Spider-Man 2. Et là, j’avais bien plus de mal. Entre le héros couillon/limite lent du bulbe à la ville, une Mary-Jane Watson dont la mollesse me rend fou, une tante May qui me donnerait presque envie de passer du côté obscur, le tout pétri de bons sentiments jusqu’à l’écœurement… Malgré toutes les qualités de Sam Raimi, là, je n’y arrive pas. Marrant, hein ? Parce que tous ces défauts qui me rendent le film impossible, ça ne limite en rien le plaisir d’autres ici.