Marko
(Marko)
Décembre 26, 2021, 12:15
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Le 1er visuel officiel du costume pour le film Spider-Man , dévoilé sur le net le 11 Janvier 2001, peu avant la sortie d’un numéro d’Entertainment Weekly contenant ces photos prises par Cliff Watts (avec nul autre que Tobey Maguire pour prendre la pose) :
Un peu space la lumière bleutée sur la première photo. Comme elle ne se réfléchit pas sur le torse, on a l’impression que la tête fait sécession.
Un truc qui m’avait marqué à l’époque de la toff c’est que le Parisien en avait fait un article. Je trouvais cela assez dingue pour un projet de films de super-héros
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Marko
(Marko)
Janvier 5, 2022, 10:53
64
Par commodité et pour ceux qui préfèrent ne pas consulter des tonnes de topics pour savoir s’il y aurait sur le forum d’éventuelles discussions portant sur Blade , voici un florilège non-exhaustif de citations liées à ce film, tirées de différents threads :
Chose promise, chose due :
Sur ce type de premiers films d’une franchise (exposant les « origines » du perso), les réals font souvent le choix d’une très longue exposition (dans le « Superman » de Donner, dans le « Spider-Man » de Raimi, dans le « Batman Begins » de Nolan…), c’est à peu près inévitable.
Seul Tim Burton y coupe dans son premier « Batman ». Mais c’est peut-être aussi parce qu’il n’avait pas envie de parler de Batman…
Une grosse exception : les « Spider-Man » de Sam Raimi, énormes leçons de mises en scène et de story-telling, tout en étant très fidèle à quelques détails près (les fameux lance-toiles) au matériau d’origine.
J’exclue les « Batman » de Tim Burton, excellents en termes de réalisation (surtout le deuxième) mais pas vraiment fidèle à l’univers du Caped Crusader…
Ceci dit, je me souviens toujours que quand je suis allé voir le premier Spider-Man , soit en 2002, j’y suis allé avec toute l’équipe Semic. Parmi laquelle il y avait des fins connaisseurs, et d’autres qui connaissent, on va dire, périphériquement. Et parmi eux, il y avait une grande lectrice de Tolkien, dont Le Seigneur des Anneaux venait d’être adapté l’année précédente. Donc fatalement, le débat est arrivé sur les adaptations (est-ce nécessaire, qu’est-ce qu’une « bonne » adaptation, tous ces poncifs…). Mais elle semblait bien connaître, genre connaître Le Seigneur des Anneaux comme je connais Spider-Man . Genre, trèèèèès bien.
Et je me suis rendu compte dans la conversation que certaines clés de lecture des films (du Jackson ou du Raimi) échappent à ceux qui ne connaissent pas bien le matériau de base. Dans le cas de ces deux films, en plus, qui sont réalisés par des gens à la personnalité marquée, connaître leur parcours, leurs fixettes, leur filmage, permet aussi d’apporter des clés de lectures, mais là, c’est pas tout à fait le même débat.
Du coup, dans la conversation, je me suis rendu compte qu’elle « lisait » le rapport du héros au vilain comme quelque chose de « nouveau » et elle trouvait ça pas original. Je lui ai donc expliqué que c’était à la base du matos des années 60 et que le Green Goblin était profondément original pour l’époque, comme le coup de l’Anneau l’était pour les années 50. Et que, comme Le Seigneur des Anneaux , Spider-Man était fondateur. Et que les deux adaptations restituaient des éléments fondateurs qui, cinquante ans plus tard, ne paraissaient plus trop originaux.
Autre anecdote : j’ai assisté, en 2006 (je crois) à un colloque à Cerisy-la-Salle consacré aux imaginaires modernes. Et une nana présentait une intervention sur le Spider-Man de Raimi. Et elle parlait de la figure féminine, qu’elle trouvait un peu rétrograde, très « damsel in distress ». J’ai pas pu me retenir de lui dire que ça venait des comics, qui avaient quelques décennies de plus, et que la construction des personnages féminins s’articulait sur la tension créé entre un modèle des années 1960 et une relecture des années 2000. Et dans la conversation, j’ai bien vu qu’elle connaissait pas la BD. Ou suffisamment mal pour rater des trucs.
Voilà : on était contents que ça existe, que l’étincelle prenne… mais bon…
Moi, il a fallu attendre le Spider-Man de Sam Raimi pour que je me dise que ça y était, que j’allais pouvoir voir mes personnages bouger et vivre pour de vrai.
De même, l’effet « Avengers zeu mouvi » joue aussi, de même que le film Spider-Man de Sam Raimi a joué, en son temps. Tout cela permet de donner une plus grande visibilité à une BD américaine qui a toujours été là mais qui n’est plus méprisée.
Et il marrant de constater comment, chez Slott, on se sent plus new-yorkais qu’américains. Comme si c’était deux choses différentes. Ca change du patriotisme un peu bas du front des films de Raimi et surtout, de Webb.
Le « bullet time » n’est pas en soi une mauvaise technique : il suffit d’avoir quelque chose d’intéressant à dire par ce biais, et le tour est joué.
Par exemple, « Spider-Man » de Sam Raimi, même si c’est peu relevé, fait une utilisation très intéressante du truc pour illustrer le sens d’araignée de Peter Parker. C’est narrativement justifié.
Au contraire, je trouve que ce film vieillit remarquablement bien, du fait de sa structure surtout : une bonne heure d’exposition consacré aux « origines », c’est un modèle qui fait encore florès (les « Spider-Man », que ce soit celui de Raimi ou celui de Webb). Et les scènes de vol continuent à produire leur petit effet…
J’ai toujours été très client du cinéma de Sam Raimi et ce depuis Evil Dead . Même ses films les moins réussis ( Pour l’amour du jeu et ses astuces de mise en scène pendant les matchs, Spider-Man 3 ) gardent cette touche qui me plaît tant…mais là avec Le Monde Fantastique d’Oz , ça a coincé.
Désolé, je ne partage pas ta fixette. Et je ne vois pas « l’empreinte » de Singer chez Raimi, Branagh, Johnston, Vaughn ou Whedon.
Oui, c’est vrai, ce sont les producteurs qui ont poussé Raimi au cul (dans une logique inflationniste qui doit à mon avis beaucoup au lorgnage sur les séries télé), lui-même avait déjà évacué un vilain pour le « Spider-Man 2 » afin de se focaliser sur Octopus, si mes souvenirs sont bons.
Et Raimi ayant plutôt été lecteur de Spidey dans les années 60 / 70, il ne connaissait pas Venom, création plus tardive, et s’en foutait un peu du perso… Ceci dit, une fois ces conditions énoncées, je trouve que du coup il s’en est pas trop mal sorti avec la thématique du double négatif, finalement (quand il n’y a que le symbiote, c.a.d avant l’apparition de Venom / Eddie Brock, très tardive dans le métrage, qui se retrouve très déséquilibré, par voie de conséquence).
Quand JMS a changé les pouvoirs de Spidey et s’est débarrassé des lance-toile, on y a vu, à juste titre je crois, l’influence de la version de Sam Raimi. Donc ouais, l’influence de l’audio-visuel sur le papier ne date pas d’aujourd’hui (les Wonder Twins, Reptil ou Harley Quinn sont des personnages venus des dessins animés, par exemple), mais il semblerait que ça s’accélère et que ça s’intensifie.
Bah, en même temps, c’est Mad Movies…à part peut-être pour les premiers Spider-Man de Raimi, les adaptations de comics n’ont jamais eu trop la côte chez eux…
Mais auparavant, il faut bien reconnaître que la filmo de Raimi déchire tout (trilogie « Spider-Man » incluse, n’en déplaise aux grincheux…oui, même le troisième !!)…
Suite aux performances du second volet (700 millions de dollars au box-office mondial, ce n’est pas un mauvais résultat, mais c’est moins bien que le premier volet et c’est moins bien que la trilogie de Sam Raimi) et à un accueil public très partagé, Sony revoit sa copie et repousse la sortie de The Amazing Spider-Man 3 à 2018.
Nous sommes d’accord aussi sur la trilogie Raimi, qui dépasse encore de la tête et des épaules à peu près l’intégralité du genre « comic book movie ». Même le troisième volet (imparfait certes, mais trop injustement décrié à mon goût) tient largement la dragée haute à ce machin, et contient au moins des dizaines d’idées brillantes.
Précisément.
Raimi détruit son personnage pour mieux le consolider par la suite. Len Wein ou Marv Wolfman ont fait des choses avoisinantes en BD. Ça ne dure pas, ça permet de montrer les limites du personnages et les zones où il n’est plus lui-même. Et dans le cas de Raimi, il en tire un ricanement cruel que, personnellement, je savoure.
Avant d’être porté à l’écran avec le succès que l’on sait par Columbia/Sony et Sam Raimi en 2002, l’Homme Araignée passa plus d’une dizaine d’années dans les limbes du development hell , avec des droits qui se sont baladés de Roger Corman à la MGM en passant par Carolco, 21st Century…et bien sûr la Cannon .
la deuxième vient d’une nana qui faisait partie de la vaste bande de collègues et de copains avec qui j’étais allé voir le premier Spider-Man de Raimi. En sortant, elle me dit que c’est bien mais que c’est carrément cliché. Ce en quoi je lui explique que le film adapte un personnage créé en 1962 et qui, à l’époque, était original. Pour mieux lui faire comprendre, il a fallu que je lui dise que le Seigneur des Anneaux , si l’on s’arrête à la version en film, c’est vachement cliché (logique : le film est arrivé après plein de déclinaisons et de copies sous influence du roman). Je suis même pas sûr qu’elle ait compris ou admis le truc. Elle, elle doit avoir dix quinze ans de moins que moi.
Il y a un moment de flottement au cinéma avec des tentatives ridicules (les Fantastic Four , Daredevi l) et des grandes réussites (les Spider-man de Raimi , le Hulk d’ Ang Lee ) auquel on peut rajouter pour la concurrence les Batman de Nolan (voir les cacamen * de Snyder ) au cours de laquelle les histoires sont considéré comme unique et indépendante. Et pour certaines comme des vrais vision d’auteurs.
Alors même qu’il s’agit d’une création originale et non d’une adaptation, le film s’impose comme un des meilleurs représentants du genre, une oeuvre charnière de sa carrière, à mi-chemin entre l’horreur et le super-héros, un prolongement de la saga Evil Dead et annonciateur de la trilogie Spider-Man (certaines scènes le rappellent fortement comme le reflet de l’explosion dans l’oeil et la confection de la peau qui a influencé la scène de la création du costume).
Bien avant l’avènement de Marvel Studios et des succès de Sony et de la FOX, les droits des comics Marvel se vendaient pour des bouchées de pain. Pendant que Warner capitalisait sur les franchises Superman et Batman (deux sagas qui ont débuté sur les chapeaux de roue avant de s’effondrer qualitativement parlant à partir de leurs troisièmes opus), les stars de la Marvel avaient nettement moins de chance : la débâcle Howard the Duck a coûté cher à George Lucas, le Punisher de Dolph Lundgren se vit privé de sortie aux U.S.A., Spider-Man se débattait dans les affres du development hell et Captain America dut affronter un ennemi plus dangereux que Crâne Rouge : le producteur Menahem Golan (déjà responsable du piteux Superman IV ).
[quote] Lawyer-Friendly Cameo:
Thanks to the films being made by Sony and not Marvel Studios, the versions of Spider-Man from Sam Raimi's Spider-Man Trilogy and Marc Webb's The Amazing Spider-Man and The Amazing Spider-Man 2 could not appear. However, Spider-Verse #2 has a brief scene where two Spider-Men mention having seen alternate versions of Peter who looked exactly like "The guy from Seabiscuit" and "The guy from the Social Network" when unmasked.
They also mention a Spider-Man who was constantly trying to teach proper grammar to everyone and a Spider-Man who sings show tunes. They also get in the actual manga Spider-Man in a name drop. Spider-Boy, Spider-Prime and even 3 Dev Adam Spider-Man also appear as small cameos in the same issue.
[/quote]
C’est quelque chose qui s’est imposé au fil des ans, je crois. La constitution des Marvel Studios a entériné le processus. Mais durant les années de « lancement » du genre (les années Blade , les années X-Men , les années Spider-Man , en gros de 1998 à 2004, peu ou prou…), c’était encore une affaire genre « un réalisateur à la rencontre d’une licence ». Mais c’était il y quinze ans. Les choses changent vite, et nous sommes actuellement dans la situation que tu décris.
Je regardais cette semaine la énième rediffusion de Spider-Man 2. Et là, j’avais bien plus de mal. Entre le héros couillon/limite lent du bulbe à la ville, une Mary-Jane Watson dont la mollesse me rend fou, une tante May qui me donnerait presque envie de passer du côté obscur, le tout pétri de bons sentiments jusqu’à l’écœurement… Malgré toutes les qualités de Sam Raimi, là, je n’y arrive pas. Marrant, hein ? Parce que tous ces défauts qui me rendent le film impossible, ça ne limite en rien le plaisir d’autres ici.
Le problème, c’est que les gens ont maintenant une vision de l’ADN un peu magique. Regarde PRometheus, Mission to Mars ou le premier Spider-Man de Raimi. C’est devenu La baguette magique qu’était la radioactivité et « l’atomique » dans les années 40 à 60. c’est bien le signe d’une vision biaisée du truc, et ça donne une impression de toute puissance de boites comme Monsanto, impression dangereuse s’il en est.
Dans le genre Spider-Man Team-Up , il se pose là. C’est un film sacrément pêchu, malgré sa bonne grosse dose de soap « caramel mou » qui sert à résoudre toutes les bonnes intrigues de la série (la relation Peter/Harry ; le trio Peter/MJ/Gwen, etc.). On pourra toujours arguer que réécrire la mort d’Oncle Ben, c’est une belle connerie (et à raison), pas crédible pour deux sous, mais c’est vraiment le seul gros défaut.
Mon seul regret, c’est que Danny Elfman ne signe pas toute la B.O. Sinon, c’est un film que je prends beaucoup de plaisir à regarder.
Pour moi, le début de la vague des super-héros « aboutis », c’est les trois films Spider-Man de Sam Raimi (surtout le deux).
A mon sens, c’est la franchise qui a su traduire le super-héros à l’écran ; avec ses combats plus efficaces les uns que les autres ; une compréhension judicieuse de l’esthétique et de la dynamique du héros ; une assimilation de la technologie CGI sans trahir les techniques dites « traditionnelles »* ; mais c’est aussi un véritable hommage aux meilleurs périodes du personnage (quitte à désacraliser le pire des années 90 (Venom) en le ré-inventant comme si Lee & Ditko avaient foutu leurs pattes dessus).
Et Raimi fait tout ça sans renier ses petites manies (la scène où les médecins essaient de couper les tentacules d’Octopus reste une perle).
J’ai toujours la patate quand je vois un Spider-Man.
[size=85]* l’un dans l’autre, rares sont les réalisateurs qui ont su égaler la maestria de Raimi derrière la caméra ; que ce soit Zack Snyder qui cède constamment à la facilité ou James Gunn qui peine à concilier les deux. Il y a bien les frères Russo, ce qui explique probablement le succès de The Winter Soldier malgré un gros problème d’équilibre dans le film.[/size]
Le problème de cette trilogie, ce n’est pas Raimi, ni même l’acteur.
Le problème, c’est que cette série de films a été pensée comme un spectacle familial pour neuneus. Ça suinte les bons sentiments faciles et la naïveté de première pression. Ajoute à ça la définition graphique de ce Spider-Man que je n’aimerai jamais, et voilà.
Cette scène avec Octopus, elle était top à l’époque, oui.
Mais - et je sais que je suis minoritaire sur ce forum - ces trois Spider-Man vieillissent mal. Rendez-vous dans dix ans, et tu verras que je ne dirai pas la même chose du fight entre le bon et la brute.
Enfin X-Men 1 est aussi mal écrit et mal branlé. Les films de super héros existait déjà. La vraie voie fut découverte par Blade, emprunté par X-Men, mais c’est le spidey de sam Raimy qui a ouvert au bulldozer.
L’année 1998 marqua donc (avec Nick Fury ) la fin de la période des adaptations live low-cost des comics Marvel et le début de la nouvelle ère, inaugurée par le premier volet des exploits de Blade, le chasseur de vampires , avant X-Men de Bryan Singer en 2000 et Spider-Man de Sam Raimi en 2002.
Pour moi, ce n’est pas un remake à proprement parler, c’est une nouvelle adaptation. The Amazing Spider-Man de Marc Webb n’est pas un remake de Spider-Man de Sam Raimi…le Batman de Christopher Nolan n’est pas un remake du Batman de Tim Burton…et ainsi de suite…
Le producteur David Bregman a acheté les droits de The Shadow en 1982, mais ce n’est pas avant 1990 et l’implication du scénariste David Koepp que le projet a trouvé le ton souhaité. Grand fan du feuilleton radio, David Koepp (qui a ensuite co-signé le premier Spider-Man de Sam Raimi, un réalisateur qui a lui aussi un temps voulu transposer l’univers du Shadow sur grand écran) a puisé les éléments de son scénario dans le riche matériel à sa disposition.
Il y a du drame, de l’humour (en général bien placé : les blagues de cul ne sont pas gratuites, c’est comme dans le Spider-Man de Raimi, ça nourrit la caractérisation)
Dommage, malheureusement, qu’en terme d’action pure le film ne soit pas sur le même ton que cette scène. A ce niveau, il est clair qu’on atteint pas la cheville du grandiose Spider-Man 2 de Sam Raimi .
Marvel a donc, davantage que DC, l’expérience de la déception face à des produits qui ne ressemblent pas, de près ou de loin, à ce qu’ils font sur le papier. Arrivent Blade , X-Men et Spider-Man , qui rencontrent le succès pas seulement parce qu’il y a, pour les deux derniers, des cinéastes à forte personnalité, mais également et surtout parce qu’il y a une évidente fidélité au matériau de base.
Comme dans Spider-Man : Homecoming , il n’y aura pas qu’un seul vilain, puisque d’après The Hollywood Reporter , Jake Gyllenhaal serait actuellement en négociations pour interpréter l’illusionniste criminel Mysterio . Pour la petite histoire, en 2002 l’acteur avait été envisagé pour remplacer Tobey Maguire, un temps incertain pour Spider-Man 2 après s’être blessé lors d’un tournage.
Le fait est que le départ de Wright a généré un énorme bad buzz sur le film, avec toute une rhétorique du remplacement des « auteurs » par les « faiseurs », etc. etc. etc. (avec évocation de rigueur des mânes de Tim Burton et Sam Raimi).
Je tiens en effet les films de Raimi en très haute estime (toujours, malgré un méchant retour de bâton critique « rétroactif », j’ai l’impression, post-« Homecoming », qui a amené les fans à réévaluer les autres versions ciné du perso ; je n’ai pas été si emballé que ça pour ma part).
Surtout le 2, que je suis pas loin de tenir pour le meilleur comic-book-movie de tous les temps…
Assez d’accord, en revanche, avec l’évaluation des trois films de Raimi : un peu vieilli pour le premier (en fait j’ai l’impression qu’il a très vite vieilli, même), exemplaire pour le deuxième, sous-estimé pour le troisième.
Plus ou moins dans l’ordre… Favreau, Del Toro, Leterrier, Ang Lee, Johnson et Johnston (avec lui, je triche un poil… je croyais qu’il s’appelait Johnson lui aussi), Whedon, les frères Russo, Black, Ang Lee, Raimi, Webb et Watts, Waititi (mal orthographié avant que je vérifie), Derrikson (j’oubliais un « r »), Gunn…
Entièrement pas d’accord.
Faut arrêter avec la nostalgie à deux balles.
Raimi a fait un excellent boulot à l’époque, mais il a aussi fait de Parker un gros niais bon à claquer et de Mary-Jane une fille un peu… juste.
Quand j’étais plus jeune, ça passait parce que le genre avait du mal à se départir d’une certaine forme de caricature héritée de Donner. Les super-héros, fallait pas que ça se prenne trop au sérieux, etc. Mais cette approche familiale à outrance a ses limites, comme cette tonalité comique…
Vu l’offre aujourd’hui, il y a longtemps que je suis passé à autre chose.
Pour moi, Harry et Octopus sont les deux plus grandes réussites de Raimi.
Ça et la naissance de l’Homme-Sable. Un morceau de poésie.
Alors après perso j’aime autant les films de Raimi que celui de Watts (par contre no way pour les deux de Webb ) parce qu’ils mettent en image une version différente de Spider-Man pourtant conforme au comic (tout dépend des époques). Le jeu est dans la même logique même si je suppute que, du fait de sa forme, il procède a un inventaire bien plus large que peuvent le faire les films.
Tu amoindris grandement l’accueil du film et le contexte de l’époque. Si celle-ci était sans commune mesure avec aujourd’hui, on est dans une période d’arrière comète de la Batmania, où les X-Men ont un gros succès, où Matrix a remis dans l’air du temps les super-héros et où Spider-Man est en production. 6ème sens est de plus sorti en début d’année en France est son immense et inattendu carton est encore dans les mémoire. Incassable à fait la couverture de plusieurs magazines et notamment d’ Impact et l’Ecran Fantastique .
Tu amoindris grandement l’accueil du film et le contexte de l’époque. Si celle-ci était sans commune mesure avec aujourd’hui, on est dans une période d’arrière comète de la Batmania, où les X-Men ont un gros succès, où Matrix a remis dans l’air du temps les super-héros et où Spider-Man est en production. 6ème sens est de plus sorti en début d’année en France est son immense et inattendu carton est encore dans les mémoire. Incassable à fait la couverture de plusieurs magazines et notamment d’ Impact et l’Ecran Fantastique .
L’autre genre qui est exposé au même risque, c’est l’humour. Je ne suis pas sûr que La Vérité si je mens vieillisse aussi bien que Le Corniaud , par exemple. De même, je pense que Deadpool vieillira bien plus vite que Spider-Man version Raimi. L’humour est parfois atemporel. Et parfois pas.
D’une certaine manière, plein de petits trucs (la voix off à la première personne en ouverture et fermeture, la dimension de quête initiatique, l’humour, le héros réticent…) m’ont fait penser au premier Spider-Man de Sam Raimi. Et du coup, je me suis dit « purée, DC et Warner, ils ont vingt ans de retard ». Je suis rassuré : en 2039, je verrai plein de films DC passionnant.
Quand j’ai vu le premier Iron Man (en salles : je crois que l’univers Marvel par Marvel - donc pas les trucs Sony ou Fox - est sans doute la seule où je n’ai pas loupé un rendez-vous), une chose m’a frappé : il y avait beaucoup de papas qui venaient avec leurs enfants. Ça m’a davantage frappé que pour les X-Men ou les Spider-Man de Raimi. C’est peut-être tout bêtement une affaire de timing (cette génération n’avait pas encore fait d’enfants, ou alors trop petits, autour de l’an 2000), mais toujours est-il qu’il y avait dans la salle un effet transgénérationel. Vu que ça m’avait frappé, j’y avais prêté un peu plus d’attention aux films suivants, et je trouve que ça se confirme : jusqu’à Endgame , par exemple, ou même Far from home , je trouve que les familles, avec les parents qui « montrent » à leurs enfants, constituent une part non négligeable du public.
Perso, je reste très fan des deux premiers Spidey de Sam Raimi (et je n’ai pas encore vu Spider-Verse , mais c’est prévu pour bientôt). Mais Sony a commencé à le faire chier avec le #3 (avec cette façon d’imposer Venom dont Raimi ne voulait pas) et Sam Raimi s’est ensuite désengagé d’un numéro 4 qui était pourtant prévu. Tout ça pour relancer avec Marc Webb et Andrew Garfield pour le résultat qu’on connaît. Donc oui, il y a eu un très bon début…avant les décisions à la con…
C’est un des rares trucs qui me gonfle dans le MCU. Un problème déjà rencontré dans le premier Spider-Man de Raimi, d’ailleurs.
Les acteurs coûtent chers - en particulier Robert Downey JR - donc, il faut montrer leurs tronches à l’écran, même quand ils sont en costumes. Résultat ? On a droit à un traitement numérique uniforme où ils ôtent leur casque/masque parfois en dépit du bon sens.
Stark va affronter Thanos sans son casque pendant le final. Complètement stupide et suicidaire.
Peter « perd » son masque lors du bombardement. T’Challa arrive, et zoo, il ôte son masque…
Dans Engame, c’est assez gonflant.
Le MCU a clairement repris et sublimé les éléments des X-Men de la Fox.
Mais ceux-ci restent les « testeurs » et ouvreurs de porte méritants des films de super-héros du XXIe siècle. Rien que par le fait que, sans le succès de X-Men de Bryan Singer, pas de Spider-Man de Sam Raimi…
Oui, et approfondi dans le GN Parallel Lives de Conway (les problèmes familiaux de la rouquine, le caractère néfaste du paternel surtout, sont repris jusque chez Raimi).
Je crois qu’il y a peu de films de super-héros qui parviennent à reproduire la magie du Superman de Donner (je pense notamment à la mort de Pa Kent dans la cour de la ferme, quelle intensité). Le premier Spider-Man de Sam Raimi, avec les scènes consacrées à Ben Parker, n’est pas loin dans le registre. Et dans ce Captain America , il y a quelque chose du même acabit.
Je sais pas. J’ai déjà pas vu le premier film, donc je vais pas prétendre avoir un jugement sur le deuxième alors qu’il n’y a que quelques photos (quand j’ai vu des photos de tournage du Spider-Man de Raimi, au tout début, je n’ai pas cru à Tobey Maguire, alors que désormais je suis super fan).
Nous sommes deux ans avant la sortie du premier film de Sam Raimi, les néophytes ne connaissent pas forcément encore sur le bout des doigts le chemin qui mène Peter à comprendre quelles responsabilités accompagnent ses pouvoirs (il y a bien eu des séries animées, mais tout le monde ne les a pas vu, et mis à part celle des 90’s à l’époque je ne sais pas si les précédentes abordent ouvertement la mort de l’oncle Ben), donc tout reprendre depuis le début avec beaucoup de fidélité n’est pas incohérent - alors qu’aujourd’hui Disney nous sort des films où on en prend même plus la peine d’évoquer les origines des pouvoirs !
Tiens, Spider-Man, le film à bientôt 20 ans. Ça encore plus permis de figer le personnage. Au delà des problématiques financières le cross-média de ces personnages à aussi contribué à les figer. Au final les nouveaux apport semble plus arriver dans ces oeuvres parallèles…ou quand personne n’en aura plus rien à foutre.
Par exemple (concernant cette trilogie) Peter Parker fait de la peine à son oncle en lui disant d’arrêter de prétendre d’être son père (leur dernière conversation avec que l’un décède dans les bras de l’autre).
Plus tard (à la fin du film), quand Norman dit qu’il le considère comme son fils, Peter lui rétorque qu’il a déjà un père.
La scène de fin est d’une amertume et d’une tristesse assez incroyable qui se nourrit d’une incertitude assez terrible sur l’avenir. Elle est dans la tradition des deux autres films d’ailleurs. Le 1er avec la mort de Norman et Harry qui considère Peter comme un frère mais veut tuer Spider-Man doublé d’une volonté de ne pas avouer son amour à MJ et le deuxième qui se conclu avec un baisé, soit, mais aussi une vision terrible d’une MJ à la fenêtre se rendant compte des conséquences à venir de ce choix. Le 3ème film est peut-être est le pire à ce niveau (et le pire pour d’autres choses mais c’est pas le sujet). Un ami mort et un amour détruit dont on doute s’il pourra survivre à l’épreuve qu’il vient de vivre tant bien même il y a une volonté de recoller les morceaux. Je suis persuadé que le quatrième film envisagé aurait prolongé cette épreuve pour s’en sortir mais en l’état, il reste que le 3ème film et la trilogie Maguire se conclut sur une note profondément triste sans guère de lueur d’espoir.
n.n.nemo
(n.n.nemo)
Janvier 5, 2022, 11:21
65
C est un boulot délirant.
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Marko
(Marko)
Janvier 5, 2022, 1:19
66
Spider-Man (2002)
« On this day, 21 years ago, a press conference was held where director Sam Raimi was joined by the cast and crew to talk about the upcoming film, which would start filming only four days later. »
https://twitter.com/EARTH_96283/status/1478442519620993024
« Tobey Maguire is now the same age Willem Dafoe was when the first Spider-Man was filmed. »
https://twitter.com/EARTH_96283/status/1476745456852086787
Le_Doc
(Le Doc)
Janvier 5, 2022, 2:16
67
Ouais…il est très en forme en ce début d’année…^^
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soyouz
(FC powaaaa)
Janvier 5, 2022, 4:49
68
Cela dit, on a failli attendre quand même
Marko
(Marko)
Janvier 5, 2022, 5:02
69
Il fallait attendre le moment opportun (20 ans de Blade puis au tour de ceux de Spider-Man ).
soyouz
(FC powaaaa)
Janvier 5, 2022, 5:11
70
Un double anniversaire pur Spidey … punaise. Je me souviens encore des sièges en faux cuir lacérés pour de vrai du cinéma de Morlaix.
Marko
(Marko)
Janvier 5, 2022, 5:28
71
Plus un Amazing Spider-Man #900 à venir et les 60 ans d’Amazing Spider-Man #1 à la fin de l’année (les 20 ans de ce numéros à la fin 82 ont coïncidé avec les débuts du Hobgoblin/Super-Bouffon).
Tori
(とり)
A scindé ce sujet ()
Février 1, 2022, 7:47
73
Un message a été scindé en un nouveau sujet : SPIDER-MAN (Sam Raimi)
Marko
(Marko)
Juin 11, 2022, 6:11
77
Un mystère enfin résolu :