DC annonce la maxi-série en 12 épisode Gotham by Gaslight : The Kryptonian Age dans le cadre d’un retour du label Elseworlds en 2024. Suite du one-shot de Brian Augustyn et Mike Mignola paru en 1989, cette aventure signée Andy Diggle et Leandro Fernandez réunira la Justice League du 19ème siècle.
Andy Diggle and Leandro Fernandez write and draw this 12-issue sequel to the famous 1989 one-shot. According to DC, the new series « expands the mysterious and gothic world created by Brian Augustyn and Mike Mignola beyond the confines of Gotham City, introducing DC’s greatest heroes as they come together for the first time to form a 19th-century Justice League. As they unite against the greatest threat the world has ever known, they will learn their world’s secret Kryptonian history. »
Batman: Gotham by Gaslight – The Kryptonian Age #1
When a mysterious meteor falls on the wide-open plains of the Midwest, it will unleash a chain of events that find Gotham’s bizarre Batman contending with not just the twin threats of the Catwoman and a mysterious international assassin but also the emergence of superhuman beings beyond all comprehension!
This sequel series expands the 19th-century DC Universe beyond the confines of Gotham City, showcasing bold new visions of once-familiar heroes… Do not miss it!
Creative Team
Writer: Andy Diggle
Artist: Leandro Fernández
Colorists: Dave Stewart
Letterer: Simon Bowland
Standard Cover Artist(s): Leandro Fernández & Dave Stewart
Variant Cover Artist(s): Kendrick Lim; Francesco Mattina; Jock
Format: Limited Series
Page Count/Cover Price: 40 pages/$5.99
Return to the 19th-century DC Elseworlds Universe in Batman: Gotham by Gaslight – The Kryptonian Age #1 on shelves & digital platforms on June 11, 2024, from DC Comics
Début lent mais sympathique. Andy Diggle ramène tout doucement l’univers Gotham by Gaslight (cet Elseworld d’un Batman du XIXe siècle, ayant d’abord affronté Jack l’Eventreur puis un criminel des cieux dans la suite méconnue Master of the Future), avec un Bat Man quasiment absent. On voit en effet l’arrivée d’un vaisseau dans le Kansas en plein western de 1860, avec des Jonathan & Martha Kent usés et apeurés d’avancer ainsi sur un territoire indien. En 1893, Lady Selina Kyle, récemment veuve, échange avec d’autres femmes dans la rue, sur la « paix » dans les rues, puis rejoint une soirée mondaine, tenue par la Fondation Wayne, représentée par Julie Madison, en l’absence de son fiancé. Pour évoquer The Kryptonian Age, en lien avec la Préhistoire, ce qui divise encore la bonne société ; qui vit mal la présence de Selina, qui semble tenir des maisons de femmes. Selina semble avoir un malaise, se remet dans un bureau où elle échange sa place avec Holly, qui la remplace sous son voile alors que Selina vole une bague verte brillante de l’exposition. Elle veut la revendre après, ça se passe mal, Bat Man l’aide et vainc les criminels, mais ils sont attaqués par la Ligue des Ombres, et Talia al Ghul veut lui offrir une mort rapide…
C’est bien, oui. Un peu lent en soi, clairement, mais l’ambiance d’Andy Diggle est plutôt bonne. L’ensemble est prenant, j’aime bien le début âpre avec les Kent, et cette Selina est agréable à suivre. Il n’y a pas de grosse surprise, notamment sur des apparitions qui sont justes et logiques, mais le tout a un goût sympathique et réjouissant. Leandro Fernandez a peut-être un trait trop « clair » pour une telle ambiance, mais c’est fort solide dans la narration.
DC Comics’ Batman: Gotham by Gaslight – The Kryptonian Age continues next week, and you can get yourself a sneak peek at issue #2 with the official preview below…
Upon uncovering a mystery involving ancient relics, Batman must battle against Talia al Ghul and the League of Shadows for control of a dangerous weapon. As court magician John Constantine whispers in the ear of Queen Victoria, and Professor Adam Strange explores the farthest reaches of the Antarctic, the strange rumors they’re all chasing about the lost Kryptonian Age of mankind begin to take on the ring of truth…
Très emballant. Andy Diggle enchaîne intelligemment, en s’amusant et m’amusant beaucoup avec les références. On voit la fin difficile de la bagarre entre Batman et Talia, qui s’enfuit après un combat âpre. Bruce retrouve chez lui Julie Madison, ils débriefent, créent un lien avec les barbares et les berbères. Ils envisagent un mystère sur l’âge kryptonien, tandis qu’on voit la Reine Victoria discuter avec son conseiller occulte, John Constantine, qu’elle a sauvé de la pendaison et qui s’inquiète des artefacts mystiques qui brillent depuis des années (ce qui confirme que « Luthor avait raison »). En parallèle, l’explorateur Adam Strange erre dans les profondeurs glaciaires sur ordre de Bruce, trouvant une cité abandonnée avec des monstres et Wonder Woman qui veille !
C’est top. J’aime beaucoup l’ambiance créée par Andy Diggle, qui maîtrise ses personnages et les lie avec intelligence et fun. Bon, Constantine en conseiller occulte, c’est prévisible mais ça fonctionne, et j’aime ce jeu sur l’âge kryptonien, laissant évidemment envisager un lien avec Superman puis avec Lovecraft et désormais autre chose. C’est top, bien amené, prenant et très bien dessiné par un Leandro Fernandez très appliqué et qui livre des superbes planches.
Adam Strange’s understanding of the ancient world is flipped upside down as he’s saved by Diana of Themyscira! Batman searches for the jade ring of Jong Li and goes undercover to confront Selina Kyle for its whereabouts. Little do they know, it’s halfway across the country, on board the same train as a young aerialist named Alan Scott!
Très riche et réussi, encore. Andy Diggle enchaîne fort, avec beaucoup d’éléments. Si Bruce enquête en Mr Mallone dans le club de Selina, il se fait détecter comme Batman et elle l’amène voit un prisonnier de la Ligue, qui ne fait que répéter que « le rêveur se réveille ». De son côté, Adam Strange consigne dans son journal d’expédition ce qu’il a vu mais aussi ce qu’il a appris de l’étrangère via son étonnant lasso. L’étrangère sauve les hommes d’une bête qui la poursuit depuis longtemps, car sa famille a été tuée par les soeurs de l’étrangère qui en sont mortes. Elle se révèle être Diana, jadis de Themyscira mais la patrie des Amazones a été détruit par « the Doom from the Sons of Krypton ». Elles ont alors fui dans le royaume souterrain de Skartaris, où elles ont affronté des bêtes mais senti le retour des éléments kryptoniens. Diana a voulu aller aider avec des soeurs, mortes durant le voyage. Et sur Mars, un sarcophage s’ouvre, le rêveur à la forme humanoïde verte s’éveille… alors que l’on apprend que l’anneau brillant émeraude est dans un train, sous garde d’une vieille femme (qui en parle à… Alan Scott, qui gère un dirigeable appelé Green Lantern) et de Pinkertons, sous l’œil de la Ligue…
C’est très riche, oui. Andy Diggle multiplie les références, en appelle à Lovecraft tout en s’emparant de tout l’univers DC, et tirer des conséquences intelligentes comme Skartaris. C’est juste, pertinent, intéressant et très prenant, avec un Leandro Fernandez très inspiré.
DC Comics has released a 4-Page Preview and Covers of Batman: Gotham By Gaslight – The Kryptonian Age #4 comic, that will be on sale on September 11, 2024 as a print and digital issue.
Issue 4 of 12. Maxi-Series.
CHAPTER FOUR
Upon uncovering a mystery involving ancient relics, Batman must battle against Talia al Ghul and the League of Shadows for control of a dangerous weapon. As court magician John Constantine whispers in the ear of Queen Victoria, and Professor Adam Strange explores the farthest reaches of the Antarctic, the strange rumors they’re all chasing about the lost Kryptonian Age of mankind begin to take on the ring of truth…
( j’en profite pour glisser que l’artiste en question, ainsi que David Mack , ont vu leurs travaux marvéliens bénéficier d’un bel ouvrage chacun chez Clover Press. D’autres artistes sont prévus. Dommage que cela soit des rétrospectives par éditeurs et que Clover ne bosse qu’avec Marvel. Pour le moment ? )
Très bon, encore. Andy Diggle continue ses adaptations amusantes et prenantes, avec d’abord le passage obligé où cet Alan Scott filou survit à un accident de train et obtient l’anneau mystique recherché par la Ligue des Ombres de sa vieille propriétaire, avec la première illustration d’une prophétie brutale sur son utilisation. On enchaîne avec une réception violente à Gotham d’un cargo amenant des produits illégaux, où The Bat confronte le capitaine qui avait amené la Ligue car il veut en savoir plus. Adam Strange ramène Diana vers l’Amérique, et elle profite du long voyage pour apprendre la langue et la culture, en tapant quelques hommes mal intentionnés à son égard. A Metropolis, on découvre la journaliste acharnée Lois Lane qui veut empêcher le rachat du Daily Planet par Lex Luthor, et elle convainc Perry White de l’envoyer au Kansas dans une mine que Lex a ouvert pour de mystérieuses recherches. Là-bas, le jeune scientifique Victor Stone est reçu avec quelques honneurs car Lex veut en faire son assistant dans de sombres recherches…
C’est très bien, oui. Andy Diggle gère très bien son récit, où The Bat est présent mais pas principal. C’est cool de voir ce développement d’un univers DC dans ce contexte, les réinventions sont cool et l’ensemble est prenant. Avec un Leandro Fernandez inspiré, qui croque de belles planches et de bons designs.
DC Comics has released a 5-Page Preview and Covers of Batman: Gotham By Gaslight – The Kryptonian Age #5 comic, that will be on sale on October 9, 2024 as a print and digital issue.
Issue 5 of 12. Maxi-Series.
The Official Synopsis of Batman: Gotham By Gaslight – The Kryptonian Age #5 comic:
CHAPTER FIVE
With Luthor’s schemes revealed, he dispatches his Suicide Squad to Smallville, Kansas to further secure the secrets of the ancient Kryptonian Age. But when the ruthless task force challenges the town’s seemingly bumbling sheriff to a deadly duel, they’ll quickly discover that this lawman is far more super than they ever realized!
Très bon, encore. Andy Diggle continue de s’amuser et de m’amuser à jouer avec cet autre univers DC, et c’est cool. Ici, Lex Luthor révèle à Victor Stone que l’être électrifié et figé qu’il a en geôle est son assistant, Jay Garrick, transformé par leur étude trente ans plus tôt d’une pluie de météores au Kansas et Lex est sûr qu’il y a plus que cela. Victor refuse de collaborer, Lex fait exploser sa voiture et l’utilise ensuite dans ses expériences cybernétiques. En parallèle, Bruce utilise un dirigeable basé sur les plans d’Alexandre LeRoi (l’ennemi de Master of the Future) pour rejoindre le lieu de l’accident de train dont il se sent coupable (car il n’est pas allé chercher lui-même la vieille dame), alors que Julie demande des cours de combat à Alfred. A Smallville, Alan Scott survivant de l’accident gonfle sa gloire mais est interpellé par Lois Lane et Jimmy. Des rumeurs évoquent un shérif local qui n’a jamais échoué et serait constamment chanceux. Une bisbille en ville amène des hors la loi à défier l’assistant shérif Ross, et l’un des criminels est Deadshot… qui échoue face au shérif binoclard sympathique qui semble capable de faire rougir les armes d’un simple regard…
C’est très cool. Andy Diggle lie habilement les éléments, rappelle la suite de Gotham by Gaslight moins connue et gère bien l’ensemble. Mettre Lex au coeur de deux origines d’autres super-héros est cool aussi, comme cette approche d’un Clark souriant et juste. C’est dynamique et prenant, avec un Leandro Fernandez formidable aux dessins.
