Ah ouais, total nawak !
Bon, j’ai pas lu le tome 1, mais ce n’est pas très compliqué à comprendre : en gros, il y a une interdiction de jouer au football, car cela pourrait réveiller la colère des dieux, menacer le temple, la ville, l’île, le pays ! Mais peu importe à notre héros qui rassemble une équipe de bras cassés (qui connaissent mieux les règles de ce sport que lui-même) et fait des pieds et des mains pour un match.
Le tome est articulé autour de deux parties, la première étant la mise en place du match proprement dit, la seconde étant les conséquences (la colère des dieux, le réveil d’une grande prêtresse qui reconnaît en notre héros l’élu du dieu du football et en son équipe les fameux « Onze Célestes » du titre, la fondation du club, les origines du héros à l’occasion d’un flash-back évocateur, et l’apparition d’un groupe - de motards ? - visiblement également béni par le même dieu du foot… alias Pelé !).
Donc ouais, n’importe quoi. Sujet oblige, j’ai été moins emporté que par Keishicho 24 (qui me semble, pour l’heure, un sommet du nawak), mais force est de reconnaître qu’il a des pleines pages ou des doubles pages complètement ébouriffantes, d’une énergie folle. Fatalement, j’ai pensé à Shaolin Soccer, ce film également nawakoïde avec lequel Heaven Eleven partage l’imagerie des buts atomiques qui détruisent tout sur leur passage.
Jim