Sempé sur une toile cirée.
Pardon.
Sempé sur une toile cirée.
Pardon.
Un univers dessiné à part vient de perdre son créateur.
Merci M. Sempé pour toutes ces années de rire et de poésie.
ginevra
Va falloir réimprimé, parce qu’il y a pas grand chose de dispo.
Très drôle.
Vu que le film d’animation sort bientôt j’imagine que ca sera le cas
Apparemment, 12 octobre.
Jim
oui. Des collègues l’ont vu dans le cadre du boulot, ils en disent que du bien
Journaliste et animateur radio suisse, Patrick Nordmann, qui signa deux albums de Lucky Luke.
La BD vient encore de perdre un de ses Grands.
François Corteggiani a tiré sa révérence.
Décédé hier, à 69 ans, le jour de son anniversaire…
Oh punaise.
Faut avouer qu’il y’a mieux comme cadeau.
Je viens d’apprendre ça.
Quelle tristesse.
J’avais croisé François à plusieurs reprises, notamment dans le cadre du « Semicverse », mais aussi parce qu’il était mon rédacteur-en-chef dans la relance de Pif-Gadget dans les années 2000. Et tout simplement parce que c’était un convive passionnant, drôle, toujours généreux en anecdotes marrantes et en portraits savoureux.
Pas glop.
Jim
Il a rejoint Tezuka et Moebius…
Je n’ai pas trouvé de photo où ils sont tous les trois…
Edit : Ah, si :
Tori.
Laurent Lefeuvre
Brutal : L’auteur de BD François Corteggiani nous a soudainement quittés, hier soir, entouré de sa famille.
Pour moi, c’était LE scénariste de Pif, Smith et Wesson, L’Archer Blanc, Marine, La Jeunesse de Blueberry.
Il est parti rejoindre Mandryka, Greg, Claude Marin et quelques centaines d’autres amis qui ont joué les éclaireurs dans les plaines de Wakatanka.
À mes yeux, il était à la BD ce que Bertrand Tavernier était au cinéma : un gardien du Temple, un connaisseur affûté, un collectionneur éclairé, un ami en acier, un infatigable artisan, un citoyen engagé et un défenseur du métier.
En 2013, Nicoby et moi avions consacré une expo à son impressionnante collection de planches originales pour le festival Quai des Bulles. Le convaincre avait été compliqué. Il n’aimait pas être mis en avant. L’argument qui avait fait mouche : À travers les originaux de ses amis partis, rappeler s’il le fallait, le génie de (au hasard) : Cézard, Mitton, Alex Toth, Follet, Wolinski, Godard, Jaccoviti, Jijé, Arnal, Tezuka, Go Nagaï, Milton Caniff, Noel Sickles, Milton Caniff, Tardi, Saint-Ogan, Mic Delinx, Geerts, Beuville, Jack Davis, Mort Drucker, Russ Manning, Dany, ou encore Marcello.
François était un amoureux de la bande dessinée comme j’en connais peu. Un ami fidèle, et un insubmersible antifasciste (une espèce en voie de raréfaction). Il aimait réunir les gens et son salon de BD - le plus convivial du monde, puisqu’il se faisait en terrasse de café à Carpentras, entre klaxons de mariés et café/bière à gogo - aura été l’occasion de connaître son clan (je pense en premier à l’indéfectible Sergent Momo et Herlé).
Pour le reste (l’infatigable travailleur, le scénariste hyperprolifique, le rédacteur en chef, le tôlier des Bistro-BD de sa ville Carpentras…) c’est de l’ordre du CV, et vous en lirez le détail partout ailleurs.
Sa plus grande joie : ses enfants, et ses petits enfants.
Grosses pensées pour Timothée et Baptiste.
Enfin, partir le JOUR de tes 69 ans… c’est le genre de tête à queue qui t’aurait fait rire.
Ce grand rire de colosse.
Bel hommage.
Bon, sous le coup de l’émotion, Laurent cite deux fois Milton Caniff dans sa liste, mais on le lui pardonne.
Ah, et cette liste permet aussi de souligner que Corteggiani aimait la BD, quelle que soit son origine. Il ne mettait pas de murs entre les comics, les mangas, la franco-belge, les fumetti, les tebeos, etc.
Tori.