IN MEMORIAM - COMICS

Je suis toujours un grand fan de leurs Star Wars

C’est la deuxième ou troisième meilleure période de la série. Et la première, c’est celle de Michelinie, Simonson et… Palmer.

Jim

Indissociable des Starwars de Marvel pour moi.

Avec tout mon respect, on va te demander d’arrêter de réfléchir à la mort des gens.

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Très bel hommage de Christophe Z. Darras, qui rencontra Tom Palmer pour Scarce en 1993 :

Ma rencontre avec Tom Palmer remonte au 25 mars 1993. Presque 30 ans et c’est comme si c’était hier. A cette époque, je collaborais à Scarce Comics-mag et j’avais convaincu mes collègues Franck Fickinger et Sylvain Delzant de m’accompagner pour un petit road trip culturel autour de New York. Je ne connaissais que peu ce dernier, mais j’avais fait le pari qu’il se révélerait à tout le moins un agréable compagnon de voyage (Je ne savais pas où je venais de mettre les pieds). Le but du voyage était de rencontrer des acteurs du monde des comics dans leur habitat naturel. Comprenez : « chez eux ». Avec la complicité de Klaus Janson, mon inside man chez Marvel à qui j’avais fourni une liste de cibles potentielles, j’avais obtenu quelques adresses et numéros de téléphones. Je parle d’un temps pre-internet grand public, où les communications nécessitaient papier, timbres, ou appels téléphoniques en décalage horaire. Certains avaient refusé, mais les principaux nous avaient accordé leur confiance. Parmi ceux-ci, il y avait Tom. J’étais un grand fan des Avengers. Je crois me souvenir que Franck trouvait sa patte d’encreur un peu trop lourde (et aussi un peu « old school », sans que ce soit péjoratif), et que Sylvain n’avait pas trop d’avis sur la question mais qu’il était ouvert à toutes les rencontres, du moment qu’elles se passent dans la bonne humeur. et si possible avec une bonne tranche de rigolade. Les ingrédients étaient réunis, il ne manquait plus que notre victime. Dire que nous avons été reçus comme des amis proches chez Tom serait un euphémisme. La méfiance compréhensible a explosé immédiatement. Convivial, sincère, franc, drôle, chaleureux,… Tom était tout ça. Nous avions prévu de ne rester que deux heures chez lui, mais la notion de temps nous a échappé, tant et si bien que c’est Tom lui-même qui nous conduisit en début de soirée chez Louise et The Official Walter Simonson Page, nos « cibles » suivantes (qui nous ont aussi accueillis à bras ouverts, et offert de partager leur repas - ce qui nous a contraint à demander à Walt de bien vouloir appeler Klaus avec qui nous devions dîner à Manhattan…). Oui, l’organisation de notre journée nous avait complètement échappé, la faute à des gens d’une gentillesse exceptionnelle. Ce voyage reste à jamais associé pour moi à la naissance de deux amitiés, celles avec Tom et Sylvain. Et je précise que je n’ai couché qu’avec le second ! Je cherchais une photo d’un autre grand moment, toujours chez Tom et Ann, quelques années plus tard, avec nos hôtes, leur fille Jean (partie trop tôt…), Sylvain et mon frère David mais je ne remets pas la main dessus. En revanche, je retombe sur quantité de fax ou courriers, cartes de voeux, etc. reçus de Tom et Ann pendant des années, accompagnés de copie de planches, de crayonnés, etc. Sa disparation, c’est la réalisation du temps qui passe, de la vieillesse, mais surtout de l’amitié intemporelle, des souvenirs éternels. Lors de notre première rencontre en 93, je lui avais demandé de bien vouloir dédicacer mon livre d’or et il m’avait dessiné ce Captain America. Je lui avais alors dit que je comprenais pourquoi Marvel ne le laissait pas dessiner plus que ça. Il avait éclaté de rire (une fois de plus) et avait ajouté cette bulle. Je nous y vois encore. J’en ris toujours. Tom n’est pas vraiment parti.

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Le dessinateur Eric Jones, qui avait notamment travaillé sur les séries Batman : The Brave & The Bold et Danger Club avec son compère Landry Q. Walker, nous a quittés à l’âge de 51 ans.

Vache, c’est jeune. Dommage qu’il n’ait pas eu la reconnaissance parce que c’était vachement chouette Danger Club, dans le genre récit sans temps mort et très « auto-referentiel » (entendre : qui parle des comics au sein de son intrigue).
A quelques coudées au-dessus de ce que peut faire un Donny Cates avec son Crossover, par exemple, alors que ce dernier jouit d’un casting 5 étoiles.

Enfin bref. Il avait de la marge. Je crois aussi me souvenir d’un épisode des Fantastic Four avec McDuffy au dessin (pour le coup, je me suis replongé très récemment dans la prestation de l’auteur, donc coup de pot si c’est le cas).

Ouais. Terrible.

Au scénario.
Et je crois que c’est un autre Jones. Casey.

Mais entièrement d’accord pour Danger Club, une très chouette surprise.

Jim

Yep. Je voulais dire qu’il était au dessin d’un épisode de McDuffie (IE). Mais c’est pas le même Jones. Bizarre, les traits se ressemblent vachement.

Je suis en train de redécouvrir et découvrir les JLA de McDuffie. C’est absolument fabuleux. Les dialogues. La récupération des « plots » non-résolus. Malgrè une partie graphique désastreuse (c’est la valse entre le sympa et Benes), c’est très haut dans ma lecture des DC Universe (je viens de racheter les 65 fascicules).

McDuffie, je connais mal ses boulots des années 1990, mais sur ses prestations récentes, je trouve que c’est de très haute volée.

Jim

Il y a un omnibus de l’univers Milestone qui me tente pas mal. Je connais très mal (à part Xombi) mais j’ai l’impression que c’est le genre de lecture qui a bien vieilli. Le truc qui me fait un peu chier c’est que c’est probablement de la même qualité que le Starman (papier transparent).

Mais là, en lisant ses JLA, j’ai des moments où je me dis « tiens, c’est exactement pour ce genre de choses que je lisais des comics ». La caractérisation est sans faille. Et il parvient à « pairer » ses personnages de belle manière, pour donner une sensation d’évolution lorsqu’ils se renvoient la balle. ça fait très longtemps que je ne m’étais pas autant amusé. Même si c’est moche (Benitez/Benes et un Ardian Syaaf en très petite forme (à l’époque où il torchait du sous-Kubert, merci mais non merci)).
Chez l’autre versant, on avait quand même un Pelletier qui digérait sans mal Tom Grummet et Alan Davis depuis 20 ans.

Le compendium VO ?

Yep

Je le connaissais pas mais il avait l’air bien jeune pour partir

Danny Bulanadi est mort à 76 ans. Il a dessiné quelques Savage Swords of Conan mais est surtout connu pour ses travaux d’encreur sur micronauts, les titres conan des 80’s, Daredvil (Sur Johnson puis les premiers Mazzucchelli), DP7, Fantastic Four (Paul Ryan) et captain America (Dwyer, Lim …).

Ah, il fait partie de ces noms indissociables de nos lectures de jeunesse. J’aimais bien son style, notamment sur ses Daredevil et les nombreux épisodes dessinés par Paul Ryan (sur les Vengeurs de la Côte Ouest et les F.F.).
R.I.P. !

Moi c est surtout sur Cap. Il collait mieux à Dwyer que Milgrom. Sur DD, je trouve que Mazz quand il s encrait seul montrait assez vite qu il était mieux seul (l episode avec two gun kid de memoire). Mais oui la paire avec Ryan sur DP7, Quasar puis FF le fait bien.
C est certes pas un génie… mais comme Ryan un bon artisan.

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Mais aussi :

Avec JR²

Avec Ditko

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Avec Kane

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Avec Lim

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Avec Kelley Jones

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Sal Buscema

John Buscema

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Ernie Chan

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Guice

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Et en solo

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(Sacré palmarès, quand même. RIP)

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