Je ne connais pas vraiment ses BD (à part quelques couves par-ci par-là), mais j’aime beaucoup ce que je vois de ses affiches de films, bien bis j’ai l’impression. J’en ressortirais presque mon coffret avec les « Street Fighter » de Sonny Chiba !!
Vu la patine « total classic » de ses dessins, je suis surpris que son nom ne soit pas cité plus souvent finalement…
Moi, je l’ai connu dans les Aquaman chez Arédit, dans la collection (formidable au demeurant) « Pop Magazine ». J’aimais beaucoup ses personnages charnu (les nanas sont voluptueuses mais toujours souples et sportives…) ainsi que son rendu des fonds marins.
Après, Nick Cardy est également un auteur génial de couvertures de romance comics. Aussi bon que Romita, mais avec un encrage plus gras, plus rugueux, moins lisse, qui confère à ses personnages un charme différent, mais tout aussi séduisant.
Al Plastino nous a quittés le lundi 25 novembre à l’âge de 91 ans.
Auteur complet (scénariste, dessinateur, encreur, coloriste, lettreur), Al Plastino fut l’un des artistes les plus prolifiques des titres Superman entre 1948 et 1968. Il travailla sur toutes les séries dédiées à l’Homme d’Acier : Superman, Action Comics, Superboy, Adventure Comics, Superman’s Girlfriend Lois Lane, World’s Finest Comics et Superman’s Pal Jimmy Olsen.
Avec le scénariste Otto Binder, il co-créa Supergirl (et dans le même numéro, Action Comics 252, il dessina la première apparition de Metallo sur un scénario de Robert Bernstein), La Légion des Super-Héros et Brainiac.
Le nom de Al Plastino est surtout associé à Superman (et j’ajoute qu’il a également co-créé le Parasite avec Jim Shooter), mais il fut également l’un des dessinateurs du strip de presse de Batman (entre 1966 et 1972).
Edwin Rosell nous a quittés ce mois-ci à l’âge de 41 ans.
Rosell est surtout connu pour son activité d’encreur, principalement pour l’éditeur Wildstorm. Il a notamment travaillé sur les séries Gen 13, Wetworks, Defcon 4, DV8, le Voodoo d’Alan Moore ou encore Rising Stars.
Alan Moore (aucun lien de parenté) a dit de lui qu’il était l’homme qui lui a tout appris.
Le scénariste, romancier et éditeur (entre autres choses) britannique Steve Moore nous a quittés à l’âge de 64 ans.
Spécialiste des récits courts et des feuilletons, on trouve son nom au sommaire des plus célèbres revues de bandes dessinées anglaises : il écrivit notamment Dan Dare, Future Schocks, Judge Dredd, Red Fang, Valkyries dans 2000 AD; de nombreux épisodes de Doctor Who, Star Wars, Hulk et Nick Fury pour Marvel UK; ainsi que Laser Eraser & Pressbutton, The Legend of Prester John ou encore Twilight World dans Warrior.
On lui doit également les aventures du jeune Tom Strong et de Jonni Future (avec Art Adams aux dessins) dans l’anthologie Tom Strong’s Terrific Tales de la ligne ABC lancée par Alan Moore.
Son dernier travail pour les comics fut les deux mini-séries Hercule publiées chez Radical Comics. La première, Hercules : The Thracian Wars, a été adaptée au cinéma par Brett Ratner avec Dwayne Johnson dans le rôle-titre. La sortie française est prévue pour le 6 août 2014.
Le dessinateur et encreur Fred Kida est décédé à l’âge de 93 ans.
Fred Kida débuta sa carrière au début des années 40 et est surtout connu à l’époque pour avoir travaillé sur le personnage d’Air Boy co-créé par Charles Biro pour Hillman Periodicals.
Dans les années 50, après un passage chez Lev Gleason Publications, il signe chez Atlas Comics, future Marvel, de nombreuses histoires, dans tous les genres (guerre, horreur, humour, western…). Il reviendra chez Marvel dans les années 70 où il officia surtout en tant qu’encreur sur des séries comme Iron Man, Ka-Zar, Luke Cage ou encore Captain Britain pour Marvel UK.
Parmi ses travaux pour les strips de presse, citons The Spirit (il fut l’un des assistants de Will Eisner), Flash Gordon et surtout The Amazing Spider-Man, qu’il dessina régulièrement dans les années 80.
Fred Kida, je l’ai effectivement découvert dans les strips de Spider-Man publiés dans Télé Poche, dans les années 70-80, grosso modo. J’aimais bien dans les strips (même si personne ne m’a jamais semblé capable d’éclipser Romita), mais je trouvais son style désuet. Je l’ai croisé au détour d’un épisode de Captain America, je crois juste après le court run de Stern et Byrne, et j’avais pas aimé, à l’époque. Mais en fait, c’est quelqu’un qui vient d’Eisner, dont il a été l’assistant comme dit plus haut, mais également de l’école Sickles / Caniff / Robbins. Et ça, tout môme, je comprenais pas (alors qu’aujourd’hui, je mets tout cela sur un piédestal, pensez bien !). Du coup, il m’a fallu des années, des décennies, avant de redécouvrir Fred Kida. La découverte de quelques pages de ses Airboy a aidé. Grand bonhomme, pour moi, méconnu, éclipsé, mais un artisan compétent comme je les aime.
[quote=« Jim Lainé »]Fred Kida, je l’ai effectivement découvert dans les strips de Spider-Man publiés dans Télé Poche, dans les années 70-80, grosso modo. J’aimais bien dans les strips (même si personne ne m’a jamais semblé capable d’éclipser Romita), mais je trouvais son style désuet. Je l’ai croisé au détour d’un épisode de Captain America, je crois juste après le court run de Stern et Byrne, et j’avais pas aimé, à l’époque. Mais en fait, c’est quelqu’un qui vient d’Eisner, dont il a été l’assistant comme dit plus haut, mais également de l’école Sickles / Caniff / Robbins. Et ça, tout môme, je comprenais pas (alors qu’aujourd’hui, je mets tout cela sur un piédestal, pensez bien !). Du coup, il m’a fallu des années, des décennies, avant de redécouvrir Fred Kida. La découverte de quelques pages de ses Airboy a aidé. Grand bonhomme, pour moi, méconnu, éclipsé, mais un artisan compétent comme je les aime.
Jim[/quote]
J’ai lu les épisodes de Cap dont tu parles récemment, dans le dernier Essential publié par Marvel. En fait, ils datent d’avant le court run de Stern et Byrne, une petite période pendant laquelle plusieurs scénaristes et dessinateurs se sont succédés avant que le titre retrouve pendant quelques mois un peu de stabilité. Ces deux épisodes ont des défauts, mais j’ai bien aimé, l’encrage de Perlin un peu moins par contre. J’ai décelé l’influence de Frank Robbins dans les dessins de Kida, notamment dans son portrait de Ginny Snow :