J’étais censé être en perm’ ce week-end. Mais non ! Je me retrouve à trainer ton gros cul à travers le désert torride avec tes rasta qui dépassent de mon parachute. Il a fallu que tu te ramènes sur terre pour venir jouer les gros bras.
Et puis c’est quoi cette odeur de merde !
La 20th Century Fox vient de donner son feu vert pour la suite de Independence Day, le plus gros succès de l’année 1996.
La production du film débutera en mai prochain pour une sortie prévue pour l’été 2016 (EDIT : 20 juillet 2016 en France), juste à temps pour marquer le 20ème anniversaire de Independence Day. Roland Emmerich n’a pas encore officialisé son retour, mais ce n’est qu’une question de temps puisqu’il est en ce moment occupé à finaliser son prochain long métrage, le drame Stonewall.
On sait que Will Smith n’a pas l’intention de casser à nouveau de l’alien dans le rôle de Steven Hiller, mais Bill Pullman et Jeff Goldblum devraient faire partie de l’aventure.
la FOX n’a honte de rien. Si elle défend le white washing éhonté de sa dernière production ( Exodus, de Ridley Scott), c’est pas la suite d’un mauvais film qui va leur faire attraper des complexes hein
Ehonté, n’exagérons rien. Je ne dis pas que c’est forcément un bien, mais les précédentes versions n’étaient pas non plus tellement « couleur locale ». Si le duo Christian Bale/Joel Edgerton te fait tiquer autant, que dire alors de Charlton Heston/Yul Brynner, Burt Lancaster/Mario Ferrari ou encore Dougray Scott/Paul Rhys ?
Elles ne sont pas mieux, mais reflétaient une époque (enfin, la Dougray Scott moins ^^ ) qui devrait être révolue. Hors elle continue. Ce n’est pas parce que les exemples de " déja fait " pullulent qu’il faut le refaire : évoluons que diable
Jessie Usher (Survivor’s remorse) et Liam Hemsworth (Hunger Games) seront les têtes d’affiche de Independence Day 2.
Jessie Usher jouera le fils du capitaine Hiller, le personnage interprété par Will Smith dans le premier film. Will Smith ne sera pas au générique de ID4 2, contrairement à Bill Pullman et Jeff Goldblum.
En même temps, est-ce qu’on avait besoin de l’image du Mur, centrale dans Monsters ou dans Pacific Rim ? Et pourtant elle a précédé l’édification de murs en Europe. Comme beaucoup, je pense que la fiction ne fait que nous parler, au moyen de métaphores, du monde dans lequel nous vivons. Parfois en retard. Parfois en avance.
J’ai oublié de mettre un smiley à mon post, parce que j’ironisais bêtement, en fait. Tu as raison bien entendu, mais j’ai très peu confiance en l’occurrence en la capacité de Roland Emmerich à faire quelque chose d’intéressant de tout ça. Depuis quelques films maintenant, son seul boulot est de regarder bosser 400 types sur des macs pour faire son film à sa place. Ce que la BA, lardée de SFX à la main lourde, laisse imaginer pour ce film-ci.
Après (et je suis sérieux en disant cela), moi je déteste pas les grosses bourrinades. Pour peu qu’on nous raconte un truc, même concon. Independence Day, c’est un des (rares) Emmerich que j’aime bien, parce que même s’il est neuneu, il envoie du bois visuellement et il a une réelle progression narrative, avec des obstacles, des surprises (et le monde est sauvé par un Noir et un Juif).
C’est pas comme Le Jour d’après ou 10000, où les personnages disent ce qu’ils font (traverser le continent pour retrouver le fils / la nana aux yeux bleus) et font ce qu’ils disent (traverser le continent pour retrouver le fils / la nana aux yeux bleus), en gommant toute forme de suspense.
S’il arrive à me faire un truc d’action qui décoiffe et que j’irai voir dans le but de me vider la tête, et s’il me vide la tête, alors je serai content. Je suis un être simple.
Emmerich et Bay, ils me déçoivent bien souvent, mais pour des raisons opposées. Emmerich, il raconte bien, mais ça n’a souvent aucun intérêt et c’est plat comme une limande. Bay, il entasse les péripéties et les coups de théâtre, du coup on s’intéresse, mais c’est tellement hystérique sous stupéfiants qu’on ne comprend plus rien.
Dommage, je suis toujours partant pour un bon blockbuster bien fait. C’est « bien fait » qui commence à devenir difficile à trouver.
(Emmerich, il fut un temps où il essayait de comprendre et d’absorber Spielberg, son vieux film dont le titre m’échappe (First Contact, un truc du genre) est un décalque de Rencontre du Troisième Type, mais il est charmant à cause de ça, et il est très lisible. Emmerich, désormais, c’est enflé. Et quand c’est enflé, ça bouge moins bien.)