Le grand chef Shawnee Tecumseh dit un jour : « Vendre la terre ? Et pourquoi pas vendre l’air, les nuages et la grande mer ? Est-ce que le Grand Esprit ne les a pas créés pour que tous ses enfants en profitent ? »
Lorsque Christophe Colomb pose le pied sur une île des Bahamas, on estime à plus de 840 000 la population indienne en Amérique du nord. Quatre siècles plus tard, on ne recense plus que 243 000 survivants parqués dans les réserves du gouvernement américain.
En 1823, la cour suprême des États-Unis d’Amérique déclare : « Le droit de conquête s’acquiert et se maintient par la force. » Tout est dit… Entre 1778 et 1871, plus de 370 traités sont signés avec les tribus indiennes, puis bafoués, trahis par le gouvernement américain.
« Indians! ou L’ombre noire de l’homme blanc » prochainement dans les bacs. Le talentueux Dimitri Armand m’a fait l’honneur de se joindre à l’aventure. Un album qui promet!!!
Et Benjamin Blasco-Martinez qui nous fait du Gone with the wind en technicolor!!! Indians se prépare doucement mais sûrement pour sa sortie à l’automne
Le parcours sauvage et violent de l’aigle sacré des Indiens pendant la conquête de l’Ouest.
Un western qui sent la poudre et la boue…
En seize histoires, Indians retrace de 1540 à 1889 les épisodes sombres de la conquête de l’Ouest.
Quatre siècles de colonisation qui vont mener, entre les massacres et les maladies propagées par les colons, à un génocide qui n’a jamais porté officiellement ce nom mais qui décima 14 millions d’Amérindiens. Décrivant la face cachée du rêve américain, Indians est un vibrant hommage aux peuples autochtones opprimés…