INVOCATRICES - Océane Pesnel (Édition de la Goutte d'Étoile)

Invocatrices

Invocatrices, c’est l’histoire d’une jeune femme, Naïma, de son meilleur ami Zary et de deux mondes habitués à se détester. C’est une histoire de guerre, une histoire d’aventure, une histoire d’amour et de magie. C’est une histoire où il y a tout. Tous les ingrédients pour faire un bon roman. Un de ceux qu’on dévore et dont on se souvient. Chacun des deux mondes est aux prises avec un tyran, chacun se bat pour un avenir meilleur.

Orpheline, Naïma n’a que dix-sept ans et ne sait rien de ce qui se trouve au-delà des limites de son village. Elle décide pourtant de le quitter pour échapper à la famine. Mais elle n’en sait pas plus sur ce qui l’attend. Elle doit tout découvrir. Tout. La ville, le dictateur fou, la sorcière maléfique, la magie, son destin exceptionnel…

« Tu as le rôle principal tandis que nous avons les seconds rôles. D’autres ne sont que des figurants mais sont-ils pour autant davantage maîtres de leur destinée ? Je n’en suis pas sûr… »

Dans ce roman de fantasy particulièrement bien mené, Océane Pesnel nous fait vivre plus qu’une aventure, elle nous fait vivre une épopée.

  • Éditeur ‏ : ‎ Édition de la Goutte d’Étoile (11 février 2023)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Broché ‏ : ‎ 676 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 2491431165
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2491431167
  • Poids de l’article ‏ : ‎ 998 g
  • Dimensions ‏ : ‎ 14.81 x 3.89 x 21.01 cm

Roméo et Juliette en fantasy ?

Alors je ne sais pas, je te dirai ça plus tard, quand je lirai… donc pas tout de suite !

J’ai rencontré l’autrice aujourd’hui, elle était au Centre Culturel Leclerc où je venais faire quelques emplettes. J’étais en train de feuilleter le dernier Héliot (en gros, de le mettre sur la pile) quand elle m’a abordé pour me causer de son roman (ce que je comprends : dans les grandes enseignes comme ça, on voit beaucoup de gens qui passent et peu qui s’arrêtent, faut aller chercher le client). Du coup, curieux, tout ça, blablabla.
J’étais déjà en train d’acheter le bouquin quand on a commencé à causer, et j’ai supputé que si elle faisait un CCL, c’était sans doute qu’elle était du coin. Et ouais : elle est née à Cherbourg (appeau à @vinch64 et à @FredGri), mais elle habite dans un village à trois bornes du mien, et par le biais d’un rapprochement de municipalité, elle et moi nous retrouvons dans la même communauté de communes, qui connaît donc un taux d’auteurs impressionnant au kilomètre carré.
C’est son premier roman, chez un tout petit éditeur, le bouquin est sorti en février, et j’ai décidé de soutenir en achetant (tout en la prévenant que je ne promettais pas de le lire rapidement…) et en ouvrant un sujet, au moins ici.
Dans les 670 pages, mais avec des chapitres qui me semblent d’une taille raisonnable, ce qui me laisse penser que le rythme est soutenu et surtout que l’on peut faire des pauses régulièrement si l’univers est touffu. J’aime bien ça, personnellement, j’ai toujours du mal avec les chapitres trop longs, mais c’est une vieille allergie balzacienne, ça.
Le Facebook de l’autrice : Océane Pesnel - auteure

Jim

A qui le dis-tu.
C’est aussi pour ça que j’aime bien lire du Niko.

Tu fais bien.

Voilà.
Elle est très sympathique, elle a la niaque, faut encourager…

Jim

Pour autant, je ne sais pas si j’achèterai.

Je connais son père Claude qui travaillait à France Bleu et qui est artiste peintre maintenant qu’il est à la retraite. Un grand fan de rock et de littérature américaine.
Pour la petite histoire, il a découvert que sa fille écrivait quand le roman est sorti.

Il ne lui a jamais fait ses devoirs ?

Mais quel affreux personnage ! :stuck_out_tongue:

Un article de la presse locale pour la sortie du roman :

On va pouvoir demander à Jim si c’est bien elle qu’il a vue.

Ouais, on parle bien du même.

Jim

Hop : 4deCouv: News : Invocatrices - Océane Pesnel (La Goutte d'Étoile)
Invocatrices - Océane Pesnel

Merci Fredo.
Toi qui es sur Facebook, tu lui enverras le lien ?

Jim

Yep, je vais faire ça. Je viens de rentrer de vacances et j’ai commandé son livre à l’éditeur.

Elle a eu le lien, tous les liens.
Encore merci, d’ailleurs.
Moi, j’ai six heures de train vendredi, j’emporte son bouquin.

Jim

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Excellente nouvelle !

Les 6 heures de train de Jim ?

A 3h10 il sera à Yuma, il sera bleu et sifflera trois fois lors de son passage.

1 « J'aime »

J’ai presque fini.
J’ai été embarqué (six heures de train il y a quelque temps, et il me reste un peu plus de 150 pages…). C’est très chouette. Et pourtant, je ne suis pas toujours client de fantasy (y a des gros classiques qui sont restés inachevés dans ma pile de lecture).

C’est au départ très descriptif, mais les personnages s’installent finalement assez vite, et les péripéties s’enchaînent bien, avec des héros qui morflent, à tous niveaux, physique, psychologique, social…
L’univers est présenté comme de la fantasy, mais il y a ici et là des éléments qui débordent vers d’autres genres, qui font des clins d’œil à d’autres types d’univers (une goutte de steampunk, un zest de post-apo). Et puis, les relations entre les personnages évoluent, des alliés peuvent devenir des antagonistes, ce genre de choses. Ce n’est pas figé, loin de là.

Ce que j’aime bien, c’est que ce n’est pas une quête, enfin, pas vraiment. Moi, personnellement, je n’aime pas les quêtes, ni dans les romans fantasy ni dans les romans picaresques. Souvent, c’est un enchaînement de péripéties qui sont là pour édifier le héros et le lecteur (et peut-être remplir de la page), et qui revient à entasser des protagonistes parfois inutiles et encombrants.
Ici, l’autrice recourt plutôt à la structure de la fuite (fuite d’abord, action ensuite) des héros menacés par un péril évident mais lointain, et ça justifie et articule bien mieux les rencontres, les voyages, les péripéties. Je préfère grandement.

L’équilibre entre la narration et les dialogues me semble très chouette. Pas trop de gros pavés de blabla, de tunnels de discussion. Parfois, dans la littérature SF ou fantasy, les dialogues proposent des enchaînements de monologues parce que les persos déblatèrent sans être interrompus, mais là, c’est équilibré, à mes yeux.

Ah, et puis ouais, dernière chose que j’aime bien : il y a une sorte d’optimisme, de sourire, dans le récit. Malgré tout ce que les personnages se prennent dans le museau, le roman ne tombe jamais dans la noirceur. Et ça, c’est cool. Il y a un côté lumineux dans ce bouquin, qui a du souffle (il en faut, sur une pagination pareille : d’ailleurs, je me suis demandé si la division en trois « livres » correspondait à une volonté initiale de faire trois tomes, ou pas… J’ai demandé à l’autrice…).

Jim

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Tu dis pas tout ça parce que l’autrice est normande ?
(Tu fais chier avec des avis pareils)