IRIS (Comès)

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La critique de Iris T.1 (Simple - Casterman) par ginevra est disponible sur le site!

Lire la critique sur BD Sanctuary

Casterman annonce une intégrale, en deux volumes, des « romans en noir & blanc » de Comès. À paraître au 20 mai prochain.
Couvertures à venir.

Comès, les romans noir et blanc - 1976-1984

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Tous les romans graphiques en noir et blanc de Didier Comès, auteur culte d’ (À Suivre) , enfin réédités !

Cette compilation reprend les premiers romans graphiques en noir et blanc de Comès, dont l’emblématique Silence , portrait d’un simple d’esprit évoluant dans un village ardennais où la sorcellerie et les songes deviennent une réalité tangible. Suivent L’Ombre du Corbeau , une fable fantastique sur la vanité de la guerre, La Belette , autre grand récit ésotérique et rural, Eva , une troublante histoire mêlant sensualité, possession et folie, ainsi que de courts récits inédits en album et parus dans la revue (À suivre) . Avec ces récits, Comès démontre sa capacité à toucher au plus profond de l’âme et à construire des ponts entre le monde du visible et de l’invisible.

39,00 €
À PARAÎTRE le 20/05/2020

Comès, les romans noir et blanc - 1987-2006

Comes-les-romans-noir-et-blanc-1987-2006

Cette compilation reprend les derniers romans graphiques en noir et blanc réalisés par Comès : L’Arbre-Coeur, une confrontation entre deux êtres en proie à la folie, Iris, une aventure étrange entre passé et présent, humains et animaux, La Maison où rêvent les arbres, un récit poétique sombre et lumineux à la fois, Les Larmes du tigre, une histoire initiatique indienne, Dix de der dans lequel l’auteur revient sur la vanité de la guerre, ainsi que de courts récits inédits en album et parus dans la revue (À suivre). Avec ces récits, Comès démontre sa capacité à toucher au plus profond de l’âme et à construire des ponts entre le monde du visible et de l’invisible.

39,00 €
À PARAÎTRE le 20/05/2020

Les deux tomes sont repoussés au 9 septembre prochain.

Jim

J’ai lu l’édition de 1991, celle où il est écrit "les romans (à suivre) en bas à droite, comme ci-dessous (mais l’image au-dessus est plus jolie)

Le surnaturel est clairement explicite dans cette histoire, qui évoque les anciens cultes, celui des féeries, avec la volonté, via Iris, d’essayer de les raviver. Mais celle-ci a un protecteur, là juste pour l’enseigner, et une mère, là pour la protéger de ce qu’elle a vécu.
C’est assez étonnant de voir des perso, sous une autre forme, qui sont issu de la culture celte, toujours au milieu de cette campagne que je pense être ardennaise.
Comme souvent avec Comès, les dépositaires des cultes et de la religion ne sont pas vraiment présentés sous leur meilleur jour, alors que les « petites mains » sont au contraire mis en avant, quel que soit « leur bord » (du moins, ici). En un sens, ça me rappelle un peu la Belette, notamment la fin, qui montre un énième « demeuré » jaloux. Mais ici, l’innocence, la jeunesse et le goût de la vie de la jeune femme donne un aspect positif à l’histoire, presque léger.
Je trouve qu’il y a un côté post-70 dans cette histoire, avec une mère célibataire, trompé par son amant, et qui ne veut pas que sa fille, qui veut vivre sa vie, vive justement la même chose (j’en dirais pas plus). C’est classique à lire aujourd’hui, comme la volonté de faire ressortir les anciens cultes liés à la magie, mais je me demande si cela l’était autant au début des années 90.
Alors j’ai lu un avis qui faisait carrément « la promotion de la pédophilie et de l’inceste » … bon, je crois qu’on n’a pas lu les mêmes subtilités disséminées dans le scénario.
Alors, le scénario n’est pas aussi dense que Silence ou la Belette, mais je trouve que cela donne une histoire en lien avec la nature (je n’avais pas fait gaffe que Comès dessinait aussi bien les animaux … il avait forcément au moins un chat chez lui, tant les réactions sont crédibles), notamment avec ces moments de calme (sans bulle) dans la campagne.
Et puis, point que je n’avais pas encore détecté chez l’auteur jusqu’à présent, il y a le chat (je ne dirais pas qui il est), un peu Jiminy par moment mais laissant toujours la liberté de choix à sa maîtresse, mais surtout un peu grinçant et rigolo. Et cet humour là, je n’avais pas l’habitude de le lire chez Comès.

Et puis comme d’habitude, le magnifique dessin. J’ai évoqué sa capacité à dessiner les animaux, mais il y a aussi cette campagne qu’il connait si bien, et ce travail sur le noir et blanc, avec des cases superbes, qui jouent avec les lumières.