IRON MAN 2 (Jon Favreau)

Scarlett ? On la voit très peu je trouve. Des scènes ont été coupées pour le DVD/Blu-ray qui plus est (scènes visibles dans les différents teasers/bandes-annonces et absentes du film au ciné).

Idem, j’ai trouvé la présence (et le rôle ) de Scarlett Johansson anecdotique, c’est dommage car en se calant sur l’univers Ultimates on peut dire que la relation Stark/veuve noire est forte.
Mais bon tout ça sent le spin-off sur le personnage

Sa scène de baston est la plus impressionnante du film je trouve, car on voit pendant tout le film un iron man essouflé, perdu, qui ne sait plus ce qu’il fait voyant sa fin approcher, tandis que, elle, est efficace et déterminée, à jouer trois rôles à la fois.
Son personnage m’a donc beaucoup plu, plus que celui de Iron Man.

[quote=« cubik »]Ah ouais, ça s’annonce pas mal.
J’espère qu’il sera mieux que le 2 qui m’a un peu ennuyé.
J’ai trouvé l’histoire un peu décousue, même si j’ai bien aimé qu’ils abordent (légèrement quand même) l’alcoolisme de Tony.
Le côté bling-bling (propre au perso) était peut-être un peu trop mis en avant aussi.
Je ne sais pas, mais je le trouvais moins classe que le premier. C’est aussi peut-être du au vilain, même s’il en ont fait un meilleur perso que celui du comics (parce que bon, Backlash, sur le papier…).[/quote]

Mais on dirait qu’ils ne savent pas sur quel pied danser, avec ce vilain ? Un génie ? Une brute ? En armure ? Ou pas ? Planificateur ? Ou pantin ?
Il manque un truc, une petite étincelle, pour le rendre inquiétant.

Mais ça reste quand même un très chouette film de super-héros.

Jim

[quote=« Darkseid »]

Perso, tweeter est pour moi la dernière source de critiques à laquelle je me fierai…
Après, j’ai confiance, grâce à Whedon et parce que Marvel semble avoir (un peu) retenu les leçons du carnage d’Iron Man 2 mais j’attends quand même de vraies critiques argumentées venant de fans et de non-fans.[/quote]

« Carnage », pour Iron-Man 2, c’est quand même un bien grand mot !

Jim

Ouais…moins bien que le premier d’accord, pleins de défauts, mais c’était tout de même pas mal IM2…

« Carnage », à mon sens, le mot n’est pas trop fort : autant le premier avait été une très agréable surprise, autant le deux…

Rho c’est exagéré quand même.
Moi j’ai bien aimé, si on excepte quelques petits défauts, mais dans l’ensemble, comparer ça à un carnage, faut pas pousser.

Le scénario est indigent, l’humour, pour moi en tout cas, insupportable , et la réalisation limite honteuse en termes de découpage (sauf les scènes story-boardées par Tartakovsky…).

Tu ne vas pas nous ressortir une leçon de réalisation en citant Citizen Kane tout de même… :mrgreen:

C’est quand même un scénario très mauvais (le méchant est planqué dans un hangar pendant une heure, l’empoisonnement de Stark par le métal résolu un une seconde par Nick Fury) servant juste de piste de lancement pour les adaptations suivantes, fournissant très peu de scènes d’anthologie ou alors torché en 3 minutes avec des passages d’humour très lourdaud (le coup d’Iron Man pissant dans son armure, franchement).
Non, autant, j’ai beaucoup aimé Iron Man 1, j’ai apprécié Captain America et trouvé Thor pas trop mal, là, pour moi Iron Man 2 et dans une moindre mesure le Hulk de Leterrier ((mais là, c’est moins objectif) sont pour moi impardonnables.

Personnellement, je n’ai pas eu un sentiment d’ « absence » en ce qui concerne Vanko (il prépare les drones et son armure). L’empoisonnement de Stark par le palladium est résolu par Stark (même si Nick Fury lui donne des éléments pour y arriver) et dans un délai raisonnable. Et ça mène à une scène émouvante AMHA (maintenant, tu me rétorqueras peut-être que, pour toi, Howard Stark est juste inclus afin d’être réutilisé dans Captain America).

Stark, conçu comme une célébrité dans l’univers du film, est censé paraître pitoyable lorsqu’il est ivre. Donc, je trouve que le but visé est atteint et dépeint de manière vraisemblable. Par ailleurs, dans les comics, il est également ridicule quand il est bourré (et vas-y que je m’envole par la fenêtre… alors qu’elle est encore fermée, que je revêts une armure de chevalier médiéval en hurlant « Je suis Iron Man ! » avant de m’écrouler en raison du poids de l’épée brandie, …).

Nick Fury détruit tout sentiment de danger chez le spectateur en lui fournissant un antidote alors que la première partie du film était bien faite avec cet espèce de compte à rebours (de là, à conclure que cela correspond aux déclaration de Favreau qui disait que son film lui avait été arraché de manière à inclure les caméos, il n’y a qu’un pas).
Pour le côté alcoolique, là encore, c’est le côté amusant plus que le côté dramatique de la déchéance de Stark qui domine, il n’y a qu’à voir comment la bataille entre Rhodes et Stark est traité par dessus la jambe.

Ce n’était pas dans mon intention, mais maintenant que tu en parles…

Blague à part, peut-être est-on moins attentif à ça quand il s’agit d’adaptation de comics (parce qu’en tant que fan on fait attention aux détails, références, à la fidélité à la B.D. d’origine, etc…), mais je suis globalement déçu par la qualité purement cinématographique de ces adaptations, qui ont du mal à s’élever en termes d’intérêt de la mise en scène au dessus de la moyenne du blockbuster américain type, même pour les meilleurs d’entre eux (« Captain America », solide mais pas transcendant).

Une grosse exception : les « Spider-Man » de Sam Raimi, énormes leçons de mises en scène et de story-telling, tout en étant très fidèle à quelques détails près (les fameux lance-toiles) au matériau d’origine.
J’exclue les « Batman » de Tim Burton, excellents en termes de réalisation (surtout le deuxième) mais pas vraiment fidèle à l’univers du Caped Crusader…

[quote=« Photonik »]
Une grosse exception : les « Spider-Man » de Sam Raimi, énormes leçons de mises en scène et de story-telling, tout en étant très fidèle à quelques détails près (les fameux lance-toiles) au matériau d’origine.
J’exclue les « Batman » de Tim Burton, excellents en termes de réalisation (surtout le deuxième) mais pas vraiment fidèle à l’univers du Caped Crusader…[/quote]

C’est sans doute parce que Raimi ou Burton sont des auteurs avant d’être des faiseurs (c’est pas péjoratif chez moi, j’adore Favreau et Johnston comme faiseurs).
Mais c’est risqué aussi, la rencontre entre une licence et un auteur : voir Batman et Nolan.

Jim

Je ne mettrais pas Nolan au niveau de Burton ou Raimi, même pour ses autres travaux.

Bah il a un univers, des fixettes, et des idées visuelles pour les mettre en œuvre.

Déjà, pour moi, ça fait une assise pour réfléchir à son travail en tant qu’auteur.

Jim

[quote=« Jim Lainé »]

Bah il a un univers, des fixettes, et des idées visuelles pour les mettre en œuvre.

Déjà, pour moi, ça fait une assise pour réfléchir à son travail en tant qu’auteur.

Jim[/quote]

Je suis d’accord, je ne nie pas son statut d’auteur (c’en est un) : mais je ne le trouve pas aussi intéressant en tant qu’auteur que Raimi ou Burton…

[quote=« Photonik »]
Je suis d’accord, je ne nie pas son statut d’auteur (c’en est un) : mais je ne le trouve pas aussi intéressant en tant qu’auteur que Raimi ou Burton…[/quote]

Moi si, mais c’est sans doute parce que Burton, j’ai l’impression d’en avoir fait le tour, et Raimi, au contraire, je ne le connais pas assez…

Jim

Easy enough to overlook, then, that the studio’s then-chairman David Maisel green-lit Iron Man 2 just three days after the original Iron Man ’s debut and that it hit wide release a mere 23 months after that. It hustled into production without a script: the rough cinematic equivalent of breaking ground for a skyscraper without a blueprint. Even as cameras rolled, studio heads and filmmakers hadn’t yet agreed on what the movie was tonally supposed to be. That indecision led to a taxing process of on-set script doctoring and daily rewriting to accommodate star Robert Downey Jr.’s quicksilver ad-libbed acting style — a constant pivoting that caused the film’s sole credited screenwriter, Justin Theroux, so much stress that his back gave out, causing him to require bed rest.

Bungling the sequel would not only be bad for everyone’s bottom lines and rising reputations, it would extinguish excitement surrounding the MCU. Fast-tracking Iron Man 2 meant bumping planned Thor and Captain America movies down the release corridor and forgoing any theatrical output in 2009 altogether. Nonetheless, IM2 took risks. In the most outward indication of his burgeoning clout, Downey insisted on hiring the cool-guy screenwriter behind Tropic Thunder — the movie that earned Downey an Oscar nomination in 2009 — and brought in his wife, Susan Downey, as executive producer. Theroux was tasked with adapting the “Demon in a Bottle” story arc (from Marvel Comics’ 1979 Invincible Iron Man series) in which Tony Stark is battling alcoholism when he’s not battling supervillains — an oblique homage to Downey’s own substance-use issues. That storyline remained intact long enough for production designer Michael Riva to design a toilet for Iron Man to puke in, but it was ultimately scuttled before principal photography by studio suits concerned an alcoholic Iron Man would derail overseas marketing and depress sales of toys and merch. Susan Downey pushed back against the plot line too out of concern for her husband’s health. Theroux addressed the about-face in a later interview, explaining: “We didn’t want to be the Leaving Las Vegas version of Iron Man 2 .”

According to a source close to the actor, Rourke’s initial reaction was more confusion than elation: “What’s Iron Man 2 ? What’s Iron Man?!” Still, without having read so much as a page of the script (which was not yet finished) and in spite of his total unfamiliarity with the Marvel Comics foil he would portray, Rourke showed up at a meeting with Feige and Favreau at Beverly Hills’ Four Seasons Hotel to lay out his demands. “I’ll do it,” this source recalls Rourke saying. “But I have to have my hair in a samurai bun. I have to speak in a Russian accent. And I have to have a bird on my shoulder.” (All three demands were met.)