JOKER : THE WINNING CARD (Tom King / Mitch Gerads)

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Joker the winning card

Batman, Année Un. Alors que Bruce Wayne est encore en phase d’apprentissage pour incarner pleinement le Chevalier Noir, Gordon se lance sur la trace d’un mystérieux clown psychotique en pleine folie meurtrière. Ses intentions sont floues, ses mobiles inexistants, et alors que Gotham est plongée dans la peur, Gordon et Batman vont apprendre ce qu’il en coûte de sous-estimer le Joker.

Personnages : batmancommissaire gordonjoker

Âge : 15+

Collection : DC Deluxe

Série : Joker The Winning Card

INFOS

SCÉNARISTE : TOM KING

DESSINATEUR : MITCH GERADS
TRADUCTEUR : JULIEN DI GIACOMO

  • Date de sortie : 05 juillet 2024
  • Pagination : 112 pages
  • EAN : 9791026829126
  • Contenu vo : The Brave & the Bold #1-2, 4-5
  • Prix : 17 €

J’ai détesté.

Ah oui ?
Ca éveillait ma curiosité, mais tu l’as douchée d’un coup.
Tu pourrais étayer, même rapidement ?

(Salutations depuis Strasbourg.)

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Etayage : il a detesté beaucoup beaucoup

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Faudrait que l’auteur se calme et souffle un peu… sinon il va faire beaucoup d’indigestes :crazy_face: il profite de sa notoriété et n’a pas peur de se casser la gueule… il se prend pour Stephen King des Comics ? :crazy_face:

Bien sûr.

J’ai trouvé ça gore, égoïste et vain.
Gore, car ça rajoute de la violence graphique et psychologique à une histoire de base (Batman #1 de 1940, première apparition du Joker ici remakée) déjà « dure ». Avec quantité de passages glauques mais surtout gores en plus. Mitch Gerads est bon mais c’est lourd.
Égoïste, car King rallonge une bonne histoire pour en rajouter, et laisser son empreinte sur Batman et le Joker, dans une démarche égocentrique visible.
Et c’est donc vain, car l’histoire originale est mieux et ça donne l’impression d’être une version bête, méchante et neuneu. Une version Saw, quoi.

Mes avis ici :

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Ah oui, t’as sorti la sulfateuse.
Bon je crois que je vais suivre ton avis et passer mon tour.

Merci pour le retour.

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Mais de rien.
Je trouve ça en outre assez cher.

Plus c’est lourd, plus c’est cher.

Et plus c’est cher, plus ça plaît ! :crazy_face:

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Pas tous les jours que je ne suis pas de l’avis de Ben !

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Belle petite claque que cette mini de Tom King & Mitch Gerads ! En soit le récit n’est que la continuité de l’incroyable run de King avec une aventure se déroulant lors de la première rencontre entre le Joker et un Bruce Wayne en apprentissage. Nous suivons donc un Batman assez « faible » comme nous avions pu le découvrir lors de sa première rencontre avec Selina ce qui permet de jouer sur le duel avec le Joker à niveau équitable et d’ajouter ce travail psychologique sur notre héros qui hésite à franchir la ligne.

Ce que j’ai grandement apprécié dans ce « Joker Year One » de Tom King, c’est l’ambiance malsaine qui s’en dégage. Tant dans les situations, dans le travail de mise en scène par King avec ses « carrés noirs » digne du cinéma muet, mais aussi des merveilleuses planches de Gerads. Ici le Joker est un véritable monstre, un croquemitaine qui tue sur un simple coup de tête mais qui tente un peu son côté humoristique. Cette version n’est pas la meilleure mais elle colle avec ce qu’à fait King auparavant et surtout elle lui donne un côté véritablement terrifiant et bien plus ici que ce qu’avait pu proposer Scott Snyder. Bref, c’est comme à son habitude bien écrit, merveilleusement dessiné et ma première lecture depuis plusieurs mois tombe sur un récit vraiment excellent.

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C’est ce qui m’a déplu.

Je suis comme Ben, j’ai pas aimé, c’est pompeux et vain, King veut faire son Joker le plus vilain du lot, mais ce n’est que du rescucé de Killing Joke, comme souvent chez King, ça repompe Moore et là Miller en plus

Ca n’apporte rien. Le joker est une ordure on le sait, oui il est malfaisan et tue, on le sait aussi. gros gros bof.

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Ce que je peux comprendre tout à fait mais ici cela correspond tout de même bien au Joker dit « moderne » en comics et je trouve qu’on a rarement eu un Joker aussi malsain et qui plus est qu’ici c’est son « Year One » du coup je l’accepte mieux.

En fait je pense même que j’aurais pas apprécié un récit de King avec un Joker plus fantasque car il aurait détonné du Kingverse.

Peut-être.
Mais j’en ai soupé, du Joker malsain. Alan Moore l’a lancé dans The Killing Joke, et je trouve déjà que personne n’arrive à faire plus fort que ça.
Le Joker de Morrison était lourd (mon dieu, cet épisode en prose, au secours) et dans une veine « gore-porn » proche de Saw. Le Joker de Scott Snyder est ultra malsain dans Death of the Family encore. Le Joker de Tynion l’est un peu moins, mais Rosenberg y retourne pleinement.

En bref, je ne vois là rien de novateur, ou de changeant dans cette époque qui dure.
Et vu que King revisite ici une aventure où il n’y avait pas autant de vice de base, je trouve ça « petit » et facile.

Moi j’aime beaucoup l’épisode de Dini avec le Joker ou après avoir tué une demi douzaine de personne il tombe sur robin qu’il enlève et qui doit tenter de s’en sortir tout seul

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J’osais pas le dire.

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On est d’accord.

Tu l’as lu « the winning card », pour être d’accord de ce fait, être d’accord avec Ben ?