JSA CHRONICLES : 1999-2002 (collectif)

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Jsa chronicles 1999

À la veille de la réincarnation sur Terre de l’avatar de Nabu, Wesley Dodds, Sandman historique, perd la vie contre Mordru, sombre sorcier cherchant à assassiner les élus susceptibles d’accueillir l’esprit du Seigneur de l’Ordre. Face à cette nouvelle épreuve, Black Canary, Starman ou encore Hourman se joignent aux vétérans Alan Scott et Jay Garrick pour former la nouvelle incarnation de la Société de Justice. Hormis Mordru, la nouvelle équipe trouvera sur son chemin l’implacable Black Adam, le culte terroriste Kobra, et le manipulateur de réalité Extant. L’occasion pour les membres de cette nouvelle JSA de se rappeler les liens quasi famliaux qui firent de l’équipe l’une des plus soudées de l’histoire des héros des années 1940.

All-Star Comics #1-2 , Adventure Comics #1 , All-American Comics #1 , National Comics #1 , Sensation Comics #1 , Smash Comics #1 , Star Spangled Comics #1 , Thrilling Comics #1, JSA Secret Files #1 , All-Star Comics 80-Page Giant #1 , Secret Origins of Super-Villains 80-Page Giant #1, JSA #1-5.

Âge : 12+

Collection : DC Chronicles

INFOS

SCÉNARISTE : GEOFF JOHNS
  • Date de sortie : 31 mars 2023
  • Pagination : 496 pages
  • EAN : 9791026823964
  • Prix : 35 €
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Ah punaise.

Trop bien! N’oubliez pas le Hawkman de Venditti!

En VF ?

Ça serait pas une mauvaise idée.

Jim

Ce n est pas non plus une lecture indispensable. Le grand ennemi et l origine revisitée ne sont franchement pas à la hauteur, ai je trouvé.

Roh, quand même.
Certes, le grand méchant est générique, et ça se résout « facilement ». Mais Venditti parvient, en plus de nourrir les vies passées de Hawkman avec intelligence, à créer du sens et une cohérence dans toutes les versions passées de Hawkman, en reprenant l’idée de Moorcock. C’est brillant.

Entièrement d’accord.

Jim

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L idée est très bien vue, par contre je trouve qu elle n accouche de rien.

Les episodes sont repetitifs, ce qu il sait et ne sait pas de ses vies est flou, l impact de ses multiples vies sur ce qu il est, comment il a évolué n est pas exploré.

Pour moi donc, pas grand intérêt dans la réalisation.

Moui.
Déjà, la vie du Sky Tyrant le hante littéralement pendant une demi-douzaine d’épisodes, et même plus. Hawkman est opposé à son reflet négatif, son double opposé ; l’ombre de son âme.
Robert Venditti acte, en fait, ce que Geoff Johns avait exprimé dans les années 90 : Hawkman est l’équivalent du Champion Eternel de Moorcock, le héros présent pour s’extraire de la masse pour s’opposer au Mal, sous toutes ses formes. Pas un héros parfait, mais un héros prêt à se sacrifier pour ce qu’il croit juste.
Par principe, ce Champion Eternel ne peut se souvenir de tout, mais de l’essentiel : il agit pour le bien, et il essaye d’être juste.

Rien que le fait que, grâce à ça, Robert Venditti règle l’anomalie des deux Carter Hall (Khufu l’original, le Pharaon réincarné à chaque génération ; Katar Hol le Thanagarien, policier venu de l’espace), permet de relier toutes les versions et même les « délires » type Hawkgod… c’est formidable.
En outre, Venditti ouvre la voie à énormément d’épisodes possibles sur des vies passées ou conjointes, sur Krypton ou Rann. C’est top !

Qui plus est, je trouve que le Sky Tyrant est plutôt bien construit. Crédible. Nourrissant presque une certaine empathie, là où d’ordinaire les doubles négatifs (souvent les membres du Syndicat du Crime, voir Forever Evil) sont méchants parce qu’ils sont méchants. Là, sa motivation est cynique, mais claire, compréhensible.

Et je ne parle pas des retrouvailles du couple et de sa prise de conscience d’un nouvel avenir, avec la conscience de sa mortalité. Ça ne jette rien, mais ça change tout.

Jim

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L idée oui. Elle reste encore à etre exploitée à mon sens.

Voilà, pour qu un autre s en charge, lui ne l aura pas fait.

Je ne suis pas d’accord : on voit Sky Tyrant, on voit le médecin de la peste, on voit aussi quelques vies passées et explorées par Sky Tyrant…
Robert Venditti a le désavantage d’avoir essentiellement une très grosse saga, divisée en quelques chapitres ; mais une très grosse saga.
Il arrive quand même à bien la mener, et nourrit le personnage et la franchise.

Il simplifie la continuité d’un personnage longtemps mis en exemple d’historique incohérent au possible, et lui apporte des éléments sur lesquels surfer, tout en jouant avec certains pour former sa grosse saga.
Que demander de plus ?

Et d’être emmerdé par les exigences éditoriales du moment, dont il tire un bon sel pourtant.

Jim

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A la lecture, on n aurait su dire, je trouve, si c etait le même perso ou non. Pas d empathie pour les vies antérieures, pas d heroisme ressentu non plus.

Vraiment, cela m a laissé froid.

De l incarnation.

Et pour un perso qui se reincarne, n est ce pas un peu obligatoire ?

C est comme tous ces descendants qui l aident. La première fois, ok, mais au bout de la troisième, peut etre un peu de variété dans la façon de vivre cette dette familiale, non ?

Tout cela est très stereotypé.

J ai trouvé les perso attachant que lorsqu ils sont avec la jsa. J ai trouvé cela tard tout de même.

L affrontement contre la nemesis dans le train etait, elle, tres sympa, ai je trouvé.

Mais trop courte, à mes yeux.
Genre, Shadow Thief occupe plus d’épisodes. On sent que l’éditorial a sifflé la fin de la récré.

J’aime le personnage qui a des doutes, des bouffées de souvenirs qui le conduisent à s’interroger, à faire le tour de ses amis (les retrouvailles avec Atom sont super). Chez Johns, dans les années 2000, on a au contraire un guerrier vainqueur qui est sûr de lui et ne se pose pas de question. J’aime le doute qui étreint la version de Venditti.

Jim

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Ca le rend humain.