Il m’aura donc fallu quasiment 6 mois pour lire « Les enfants du capitaine Grant ». Non pas que le titre soit mauvais ou chiant, juste que les 900 pages ont du s’intercaler entre plein d’autres choses (notamment un déménagement et un nouveau boulot).
Avant d’en faire un article plus complet, quelques mots sur ce roman divisé en 3 parties. Tout commence par la découverte d’une bouteille à la mer, contenant un message en trois exemplaires et en trois langues. Incomplet, son déchiffrage laisse apparaitre un SOS lancé par un marin écossais reconnu, le capitaine Harry Grant, apparemment échoué en compagnie de deux de ses matelots quelque part sur le 37ème parallèle. Lord Glenarvan, dont les hommes ont découvert le mystérieux message, se lance à la recherche du père de Mary et Robert, jeunes enfants orphelins depuis la disparation du patriarche il y a près de deux ans… C’est donc à bord du Duncan, un steamer capable de distancer les meilleurs bâteaux de guerre britannique, que Lord Glenarvan, son épouse, Mary et Robert s’embarquent vers l’hémispère sud.
Comme dans tous les romans de Jules Verne jusqu’à présent, il fallait un personnage cultivé permettant d’instruire ses camarades et le lecteur au passage. Ici, il s’agit d’un français, Paganel, très érudit mais également incorrigible tête en l’air, défaut qui lui vaut d’ailleurs d’embarquer sur le Duncan par erreur…
Enoncer les contrées traversées serait donner l’orientation du récit. Disons juste qu’une fois encore, Jules Verne tente d’être exhaustif sur tout : la géographie des lieux, son histoire et celle de son peuple, sa faune et sa flore, ses traditions… Bref, on en apprend encore beaucoup sur le monde du 19ème siècle et il faut reconnaitre qu’avec le recul, les européens ont du mal à sortir grandis de cette période faite certes de découvertes fabuleuses mais aussi de massacres abominables…
Bref, un bon Jules Verne, très classique dans le fond et la forme, mais qui complète parfaitement les précédents voyages extraordinaires.
La suite, un titre culte pour conclure cette trilogie des capitaines, qui me fait me lècher les babines d’avance : 20 000 lieues sous les mers. A dans 6 mois…