Après être entré dans les limbes du development hell depuis près de 10 ans, les choses se sont accélérées cette année pour Jurassic Park 4.
La réalisation de cette 3ème suite du film de Steven Spielberg a été confiée au metteur en scène Colin Trevorrow, remarqué l’année dernière aux Etats-Unis pour son premier long-métrage, la comédie romantique de science-fiction Safety Not Guaranteed (toujours inédite en France).
Sur Jurassic Park 4, Colin Trevorrow s’est adjoint les services de son scénariste de Safety Not Guaranteed, Derek Connolly, pour retravailler l’histoire concoctée par Rick Jaffa et Amanda Silver (La Planète des Singes : Les Origines).
Initialement prévue pour 2014, la sortie US a finalement été repoussée au 12 juin 2015.
Quant au titre officiel, il est maintenant connu : Jurassic World.
Omar Sy (qui poursuit sa carrière américaine après X-Men : Days of Future Past et le thriller Good People avec James Franco) rejoint la distribution de Jurassic World.
La comédien et metteur en scène Richard Attenborough, qui avait joué John Hammond, le créateur du Jurassic Park, dans les deux premiers films de la série, nous a quittés ce week-end.
Le réalisateur Colin Trevorrow lui a rendu hommage sur son compte twitter :
22 ans après les événements de Jurassic Park, le rêve de John Hammond est enfin devenu réalité. Le parc d’attractions Jurassic World a ouvert ses portes…mais les choses ne vont pas se dérouler comme prévu…
Purée, ça donne envie. Juste ce qu’il faut, plein de méta clins d’œil (le requin, bien joué), une modernisation du parc (accompagné de ces décors aseptisés blancs de la SF moderne, là où les trois films précédents laissaient encore transparaître une technologie « d’aujourd’hui » sentant la ferraille et le caoutchouc : ce glissement est mon seul bémol), la présence du public qui peut faire basculer le film dans le genre catastrophe (ce qui est une déclinaison logique), non, vraiment, ça grattouille là où il faut.