JUSTICE LEAGUE OF AMERICA #1-29 (Steve Orlando / Collectif)

Quelle déception que ce Justice League of America #15.

Si, déjà, l’absence d’Ivan Reis et son remplacement par Felipe Watanabe gêne (déjà que passer après Reis est difficile, si en plus on met un dessinateur franchement pas terrible aux proportions et propositions très moyennes…), c’est surtout le gloubi-boulga du scénario qui gêne et en vient même à écoeurer.
Orlando se lance dans l’explication sur « Où est passé Ray Palmer depuis des mois ? », et part pour une exploration des différents mondes du Microvers avec Aut (le supposé traître) et Preon (qu’on découvre nouvelle conquête de Ray « je chope une indigène minuscule à chaque voyage » Palmer)… mais ça n’est ni dynamique, ni intéressant, ni bien fait.
La narration est lourde, c’est rempli de tunnels de descriptions ou de dialogues scientifico-lourds. Ça n’avance pas, c’est lent, c’est inutilement complexe, et ça finit sur un pseudo cliffhanger qui n’explique même pas pourquoi il faut se méfier de Aut, ou l’origine des problèmes du Microvers.

Immense déception pour ce numéro juste chiant, mal dessiné et mal fichu.
Quel dommage.

Justice League of America #16

Writer Steve Orlando
Artist Felipe Watanabe
Cover Felipe Watanabe
Variant Cover Doug Mahnke
U.S. Price: $2.99
On Sale Date: October 11, 2017

“PANIC IN THE MICROVERSE” part five! Ray Palmer, the original Atom, has crossed galaxies in search of the Ignition Point, the source of the microverse’s pain. But can Ray Palmer trust his team with the Ignition Point’s true nature while he’s so far from everything he knows and smaller than any human has ever been? Palmer’s only hope is a message in an atomic bottle first glimpsed in DC UNIVERSE: REBIRTH #1!

Source : www.graphicpolicy.com

Ha bah c’est toujours pas joli.

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JUSTICE LEAGUE OF AMERICA #17
U.S. Price: $2.99
ON SALE 10/25
“PANIC IN THE MICROVERSE” finale! The Justice League—betrayed! Ray Palmer, the original Atom, said not everyone could be trusted in the microverse, and he meant it! By rescuing Palmer and finding the Ignition Point, has the Justice League doomed all reality? It’s the quantum conclusion the sci-fi epic that began in DC UNIVERSE: REBIRTH #1!

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Source : www.13thdimension.com

Avec un peu de retard, j’ai lu Justice League of America #16, alors que le prochain est sur le point de sortir.
Steve Orlando et Felipe Watanabe (qui remplace très difficilement un Ivan Reis, ne tenant absolument pas la comparaison hélas) ont la lourde tâche de compenser un #15 bien foireux… et y réussissent, au moins un peu.

Dans ce fameux épisode précédent, le vrai souci était l’absence d’avancée, une absence de dynamisme, des dessins laids et fades, et en gros un immobilisme insupportable ; ça va mieux.
Via ce bon vieux procédé du flashback expliquant pourquoi le Vilain est méchant, et comment Ray Palmer a pu être piégé, a pu lancer son message à Ryan dans le one-shot Rebirth. En bref, comment tout s’est organisé pour parvenir à la trahison d’Aron.
En soi, le résultat est anecdotique, mais pas désagréable.
Orlando utilise ce vieux procédé sans brio, mais avec efficacité ; les motivations de son Vilain sont clichées, mais ne font pas tâche ; les réactions d’Atom ne sont pas brillantes, mais pas débiles non plus ; « ça passe », on va dire, comme tout le numéro.

Pas brillant, pas original, mais pas nul ou chiant non plus, Justice League of America #16 remonte le niveau - mais cette saga, si bien lancée, sera quoi qu’il arrive une déception, vu ce #15 inutile, et ce #16 lisible mais clairement moyen, anecdotique ; avec, en plus, des dessins très fades, ça rend le tout… passable, oubliable.
Dommage, il y avait la place pour bien mieux !

J’ai rattrapé mon retard et donc lu Justice League of America #17, sixième partie de Panic in the Microverse, la saga où Ryan Choi tente de sauver Ray Palmer dans le Microvers, pour faire suite à un événement entrevu dans Rebirth.
S’il est clair que cette saga a déçu, par sa longueur, l’irrégularité de ses dessins (Ivan Reis a été remplacé pour deux numéros par un artiste volontaire mais trop limité) et, globalement, une certaine fainéantise scénaristique de Steve Orlando, j’espérais un final qui remonterait le niveau… c’est un peu le cas, heureusement.

L’heure de l’affrontement entre le Vilain Aut (qui veut détruire le Microvers parce que… il aime le vide, en fait, et il le trouve parfait, sans défaut) et les Atoms, mais cela s’avère finalement être un duel entre Aut et Ryan Choi ; bien sûr, Ryan gagne, manque de se sacrifier, est sauvé par Killer Frost (l’idylle semble officielle) et Ray. S’en suit une discussion où Ray loue les mérites de Ryan, lui confie définitivement le rôle d’Atom, et décide de rester pour régler les conséquences de l’entropie locale ; un clin d’oeil au vieux Héros Blue Jay (et donc à Lord Havok, premier Vilain de la série), à Doomsday Clock, et on finit sur un cliffhanger qui révèle le futur Vilain, connu et intéressant.
Bref, du basique - mais du basique efficace, en fait. Hormis le dialogue Ray/Ryan un peu lourd (car Palmer se flagelle et flatte un peu trop Choi… bon, je suis fan du premier Atom, ça explique peut-être ma lassitude), tout est « bon », ou du moins si c’est fait sans originalité, c’est efficace.

Orlando livre une conclusion sans brillance et sans folie, mais claire et qui fonctionne. Vu qu’Ivan Reis est revenu, pressé mais avec un niveau toujours bon, cela rend la lecture plutôt agréable, en tout cas fluide.
En définitive, la saga aura été une déception - déception car le Microvers a été finalement creux, déception car Reis n’a pas tenu sur la durée, déception car Palmer perd en charisme, déception car finalement tout cela a été fait pour conforter Ryan dans le rôle définitif d’Atom.
Déception, surtout, car on était clairement en droit d’attendre mieux.

JUSTICE LEAGUE OF AMERICA #18
Written by STEVE ORLANDO
Art by HUGO PETRUS
Cover by CARLOS D’ANDA
Variant cover by DOUG MAHNKE
“SURGICAL STRIKE” part one! After Batman leaves the team, the JLA is at each other’s throats! As Vixen tries to affirm her role as team leader and fill the vacuum, the villain Prometheus arrives in Happy Harbor to prove to the world that the Justice League must be destroyed and lay waste to the heroes once and for all. And he’s brought a friend.
On sale NOVEMBER 8 • 32 pg, FC, $2.99 US • RATED T

Source : www.newsarama.com

JUSTICE LEAGUE OF AMERICA #19 Written by STEVE ORLANDO Art by HUGO PETRUS Cover by CARLOS D’ANDA “SURGICAL STRIKE” part two! Joined by the precognitive villain Afterthought, Prometheus brings the fight directly to the JLA’s Secret Sanctuary in Happy Harbor! With her team on the ropes, Vixen goes toe-to-toe with Prometheus, whose demands are simple: destroy the Tantu Totem before the whole world and submit to chaos, or watch everyone in Happy Harbor die!

Source : www.denofgeek.com

JUSTICE LEAGUE OF AMERICA ANNUAL #1
Written by STEVE ORLANDO
Art and cover by KELLEY JONES
Lobo’s secret—revealed! Only Batman has known why Lobo is in the JLA—until now! The Main Man’s secret is laid bare when he recruits Black Canary alone for a mission into deep space to take on one of the nastiest bastiches the galaxy’s ever known. But will this be a one-way trip for Canary? Legendary artist Kelley Jones joins series writer Steve Orlando to find out in what promises to be one of the greatest Lobo epics ever told!
On sale NOVEMBER 29 • 48 pg, FC, $4.99 US • RATED T

Source : www.newsarama.com

JUSTICE LEAGUE OF AMERICA #20
Written by Steve Orlando
Art by Hugo Petrus, Hi-Fi, Clayton Cowles
Published by DC Comics
Release Date: December 13, 2017

“SURGICAL STRIKE” finale! As Vixen and Prometheus’ battle reaches its climax, Afterthought goes toe to toe with the Justice League in the most disgusting and dangerous place in the universe—the inside of Lobo’s body! Will the League be able to defeat Afterthought in time to save Vixen? Or will Prometheus prove once and for all that Justice is hollow and the League is destined to die?

Source : www.comicosity.com

JUSTICE LEAGUE OF AMERICA #21
Steve Orlando (w) • Stephen Byrne (a/c)
Variant Cover: Doug Mahnke
“AGAINST THE INVISIBLE GOD”! The Ray quits the Justice League to return to his hometown of Vanity, only to discover that a new hero has taken his place as the city’s protector! To make matters worse, an ancient evil God has been unleashed upon Vanity…and the Ray himself is responsible!
Rating: Teen
In Shops: December 27th, 2017
SRP: $2.99

Source : www.cbr.com

Justice League of America #22

“QUEEN OF FABLES” part one! The Might Beyond the Mirror, the great threat that Batman assembled the Justice League of America to stop, has finally arrived in the form of the Queen of Fables. With her reality-warping power, her intent is to take over the real world and the imaginary and rule over everything—and without Batman, does the Justice League stand a chance against her? Or will reality crumble at the Queen’s whim?

Written by: Steve Orlando
Art by: Neil Edwards, Daniel Henriques
Cover by: Rachel Dodson, Terry Dodson

U.S. Price:
2.99
On Sale Date:
Jan 10 2018

Source : www.theavclub.com

[Ce post révèle un élément important de la suite de l’arc narratif « QUEEN OF FABLES »…donc SPOILER !].

Après Tom Strong dans les pages de The Terrifics, un autre personnage de la collection America’s Best Comics de Alan Moore s’apprête à faire son arrivée dans l’univers DC. Et la couverture du #24 par Doug Mahnke révèle qu’il s’agit de…Promethea !

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J.H. Williams III, le co-créateur de Promethea, a appris la nouvelle il y a quelques heures, dans un article du site Bleeding Cool. Et vu cette série de tweets, il n’est pas vraiment ravi :

So, this is without affording me the dignity hearing about it from proper channels. I’ve not brought this to Alan’s attention, doubt he knew, until now. Besides that, I can’t in good conscience condone this happening in any form at all.

Thank you. I’m trying my best to remain professionally calm. But feeling pretty twitchy at the moment.

This is not good. Regardless of the creative team’s intentions, DC has again, acted with impunity. And I doubt the team is aware of this. So they shouldn’t get dinged for it.

Joyce, thank you! That is the sweetest thing you could say to me about it. I am rather getting more upset as I think on this happening.

Source : www.bleedingcool.com

Williams III, il n’était pas déjà un peu fâché avec DC ?

C’est pas ça qui va arranger leurs relations !

Oula.
Autant la reprise de Tom Strong ne me gênait pas tant que ça, car Moore avait déjà prêté sa création à d’autres et ne bénéficiait pas vraiment d’un rendu « personnel » de son créateur, autant Promethea est la « chose » de Moore et Williams III, qui dispose d’un début, d’un milieu et d’une fin ; une reprise n’a pas de sens, et pas beaucoup de classe non plus.

L’article de Bleeding Cool pointe un élément intéressant sur les rôles subséquents de Paul Levitz et de Geoff Johns chez DC par rapport au legs de Moore :

Histoire de verser du sel sur les plaies, l’article rappelle aussi, un peu plus loin, que Williams avait conditionné son bref retour chez DC pour Sandman: Overture à la publication d’une grande édition de Promethea, façon Absolute mais au format « à l’italienne » (annoncée il y a une demi-douzaine d’années maintenant sous le titre The Promethea Immateria), et qu’on l’attend toujours…

Purée.
J’ai beau dire que c’est du business, que DC est juridiquement malin avec Watchmen même si c’est immoral, qu’au fond c’est moche mais c’est le game… purée, hein.
Bande de b*tards.

Tom Strong est tout autant la « chose » de Moore que Promethea, qui y a investit un grand nombre de ses idées. Certainement sa BD la plus ambitieuse, tant elle combine une approche tout public, et une synthèse de la culture populaire américaine pointue. Un travail assez proche, en définitive de ce qu’il a fait pour HPL dans Providence. Mais dans un autre registre.

Pour mémoire, Tom Strong participe de manière très active à la fin de l’univers ABC, d’ailleurs en compagnie de Promethea, et pour ceux qui ont lu Jerusalem, la dernière page du dernier Tom Strong est un manifeste pour l’éternalisme que Moore met en scène dans ledit roman.

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–Oh, tiens ! un (autre) revenant ! Salut Artemus !–