Quelle déception que ce Justice League of America #15.
Si, déjà, l’absence d’Ivan Reis et son remplacement par Felipe Watanabe gêne (déjà que passer après Reis est difficile, si en plus on met un dessinateur franchement pas terrible aux proportions et propositions très moyennes…), c’est surtout le gloubi-boulga du scénario qui gêne et en vient même à écoeurer.
Orlando se lance dans l’explication sur « Où est passé Ray Palmer depuis des mois ? », et part pour une exploration des différents mondes du Microvers avec Aut (le supposé traître) et Preon (qu’on découvre nouvelle conquête de Ray « je chope une indigène minuscule à chaque voyage » Palmer)… mais ça n’est ni dynamique, ni intéressant, ni bien fait.
La narration est lourde, c’est rempli de tunnels de descriptions ou de dialogues scientifico-lourds. Ça n’avance pas, c’est lent, c’est inutilement complexe, et ça finit sur un pseudo cliffhanger qui n’explique même pas pourquoi il faut se méfier de Aut, ou l’origine des problèmes du Microvers.
Immense déception pour ce numéro juste chiant, mal dessiné et mal fichu.
Quel dommage.