Je trouve toujours passionnant ces différences et ces écarts de tonalité ou de formes entre des oeuvres très proches dans le temps mais dont on peut ne pas se rendre compte les années passant.
Un exemple que je garde en tête c’est Batman & Robin et Blade qui sont sortis en l’espace d’un an alors qu’il peut sembler que les deux films soient de deux époques bien différentes et qu’ils ont un écart de temps bien plus important.
Il y a autre chose aussi. Le faible écart de temps entre cette mini-série et Identity Crisis m’impressionne également parce qu’elle met aussi en valeur quelque chose que je ne pouvais percevoir et ressentir même en le sachant. Quand j’ai lu Identity Crisis lors de sa première édition en France en librairie beaucoup de chose m’échappait et notamment le « choc » qu’il a représenté pour les lecteurs dans sa tonalité et face aux événements subits par des personnages.
Par exemple la mort de Sue Dibny quand je l’ai lu ne m’avait pas plus marquée que cela. C’était une information pour moi, plus qu’autre chose car je n’avais pas de lien avec ce personnage. Par contre en lisant cette mini-série (qui est donc sorti peu avant Identity Crisis et qui a peut-être servi de rappel pour les lecteurs américains à l’époque) et en voyant la force du couple qu’elle formait avec Ralph, je me rends mieux compte du choc qu’a représenté la mort de Sue par la suite.