LA CASE MÉMORABLE

Ce qui était amusant, c’est que je n’aimais pas les dessins de June Brigman par exemple, mais ils participaient tellement à l’ambiance…
Il y avait ton réellement horrifique qui ne pouvait que me paire. C’était sombre, désespéré, imprévisible !

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Et ce cliff de malade! Un appel d’outre-tombe qui n’annonce rien de bon !

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Oh oui !

Ça me faut penser à un poème d’un pote où il racontait à la première personne son suicide du haut d’un immeuble et tous les deux vers on avait le compte à rebour en secondes. Puissant.

Alors je ne sais plus si j’ai commencé la série par cet épisode ou le précédent (et puis après, c’était au gré de ce que je trouvais d’occasion)
Et j’avais été impressionné par cette scène, jeune lecteur que j’étais. Mais frustré aussi par la suite, parce que mince, pas eu le temps de profiter de ce héros qui avait l’air intéressant.

J’ai hâte que Panini arrive à ces épisodes. Là aussi, frustré que ça n’aille pas au bout du temps de Semic.

Il y a peu de chance que ça arrive. Je crois que le run n’a pas été réédité en VO. Mallrat confirmera peut être.

Yep.
Ça doit être aussi pour cette même raison que les intégrales Wolverine sont encore bloquées (du moins jusqu’à ce les omnibus & epic collection couvrent l’ensemble de la période allant du #50 au #100).

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Odin : « Pour Asgard ! »
Thor : « Pour Midgard ! »
Loki : « Pour moi-même ! »

Génial.

C’est sûr que ce n’est pas le Loki de Bendis qui demande pardon parce qu’il a fait une grosse bêtise…

Je ne sais plus de quel épisode est tirée cette case, mais ouais ces répliques sont excellentes.

Ah merci.

Un grand moment en terme de caractérisation (entre autres).

Tandis que le visage de Norman Osborn se met à verdir (c’est à croire que Bendis s’est mélangé les pinceaux avec la version de l’univers Ultimate).

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jiFfM

Pour le coup, c’est Osborn qui se peint le visage pour laisser le contrôle à la psyché du bouffon vert (oui, c’est fin, ou mal foutu, au choix, mais on sait qui écrit ça)
Ce qui est con, c’est que j’aime assez le début de la mini Siege. Il y a des idées et une ambition , tant narratives que scénaristiques, mais rapidement, ça se prend les pieds dans le tapis avec un Loki mal caractérisé, et une répétion du cas Sentry et sa conclusion, ce qui rend le tout très bourrin et anecdotique. Dommage.

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Bendis ne s est jamais intéressé à cet élément du scenar de super heros assez essentiel : les combats.

Les choregraphier, les rythmer, ce qui faisait parti du b a ba du scenariste marvel, outil important de caracterisation, se resume chez Bendis, à quelques rares exceptions près, à la mêlée générale.

On pourrait y voir, si on est clement, un traitement entre realisme et naturalisme, façon caméra embarquée au cinéma, où la violence se confondrait forcément avec le chaos.

Bien sur, cela s inscrit surtout dans la logique de la décompression qui s interesse grâce à la dilatation du temps à l avant et l après événement plus qu à l événement lui même, ce dernier pouvant etre renvoyé au hors champs.

Il me semble que le succès de Millar reposa au départ sur sa capacité à reintegrer le hors champs de la décompression dans sa narration, soit les combats, auxquels il apportait un soin choregraphique tres appuyé.

C’est d’ailleurs assez bien retranscrit de la part de Coipel dans Siege . Il y a certains affrontements dont on voit l’amorce du coup, et le résultat, pas l’entre-deux. C’est intéressant quand c’est « rare », moins quand c’est systématique, parce que ça crée de la frustration et une précipitation dans les péripéties.
(j’essaierai de retrouver les images, j’ai en tête l’échec de Thor filmé par une équipe de TV, et un coup porté à Daken, mais je crois qu’il y en a d’autres, je vais voir ça)

C’est certainement ce manque d’intérêt du combat qui me fait réaliser que le peu d’épisodes que j’apprécie chez Bendis sont ceux illustré par Immonen ou Coipel, qui ont des idées ou une science de la mise en scène efficace.

Pour apporter un certain argument, il n’y a qu’à voir le parti pris de l’épisode où The Hood, en possession de pierres d’infini, combat Thor, Namor et Rhulk sur des peines pages. Quelle frustration !!! Surtout quand on a JrJr aux crayons !

Les episodes d immonen durant dark reign, avec une oiseau moqueur en solo, les episodes de doedato et plus précisément le pastich des jeux de fight comme mortal kombat debouchant sur un solo de spiderman sont les seuls combats qui me viennent où bendis fait du combat un dispositif narratif. Avec deodato, il y avait aussi le combat contre xorn mais la narration et son rythme reposait plutôt sur l alternance entre le combat et ce qui arrivait à spidey dans la base du shield.

Pour le pire de la mêlée générale, il y a foule de pretendant : les debuts avec avec la bataille du raft, le final de secret invasion, les rencontres hood et new avengers, celui dont tu parles.