LA LIGUE DES GENTLEMEN EXTRAORDINAIRES : LA TEMPÊTE
Auteurs : Moore, O’Neill
Deluxe Fusion Comics, 200pages, 28,00 €
Ce dernier tome de La ligue des Gentlemen Extraordinaires relie tous les fils narratifs tissés dans les précédents volumes de la série. Avec La Tempête, Alan Moore et Kevin O’Neill convoquent toutes les figures de la pop culture pour le bouquet final d’un feu d’artifice qui crépite en Angleterre, dans la cité perdue de Kor mais aussi dans la Terre dévastée de l’année 2996. Ce dernier tome de La ligue des Gentlemen Extraordinairesest le dernier comic book d’Alan Moore, en forme de déclaration d’amour au médium.
(Contient les épisodes US LOEG : The Tempest 1-4, inédits)
SORTIE LE 13 NOVEMBRE
LA LIGUE DES GENTLEMEN EXTRAORDINAIRES Vol. 4 : LA TEMPÊTE sortira en mars en même temps qu’une réimpression du DOSSIER NOIR (le report de la Ligue est fait pour nous laisser le temps de traduire les bonus de l’édition reliée en VO).
Oh putain, c’est clairement pas pour moi. J’ai vaillamment tenu jusqu’à la moitié du bouquin avant de lâcher.
Alan Moore balance un concept par bulle, noie son histoire dans d’autres histoires, varie la manière de faire les histoires, utilise un peu de 3D (les lunettes sont rouge et bleu au lieu de rouge et vert du coup ça marche moins bien), c’est trop surtout que je n’ai toujours pas compris ou il voulait aller.
J’ai lâcher l’affaire, trop obscur et abscons, Alan Moore est plus en forme que sur les précédents Ligue, mais il s’écoute trop parler à mon avis, convaincu de son propre génie (qu’il a perdu selon moi), n’en faisant qu’à sa tête n’arrivant plus à se canaliser. C’est juste du gros n’importe quoi illisible à mon goût.
Kevin O Neill assure bien niveau dessin, même si je suis pas fan de sa couleur.
Pour moi on est nettement au dessus de Century, Nemo ou du Dossier noir… bon c est clair que contrairement aux deux premieres mini séries… il y a un effet empilement de reference… et surtout tu te sens obligé de jeter un oeil sur des sites d annotations pour savoir si t as bien compris tel ou tel refs…
Apres, l effet de referemer le livre est bigrement bien trouvé… ca manque un peu de simplicité mais ca a plus de sens que les autres suites./.
Sur le papier moi aussi, et la forme est bonne, le fond par contre.
Largement en dessous de la ligue, mais pour moi supérieur à Century.
Bof pas vraiment, je suis certains que la plupart me sont passé sous les yeux sans que je les relève, et c’est le même problème que pour Century le côté « regarde regarde, regarde je fais des références », c’est bien quand ça ne nuit pas à l’histoire sinon c’est pas intéressant. Et là ça nuit à l’histoire. Je le trouvais bien meilleure et léger sur le sujet dans sa période ABC qui était déjà ultra référencé, mais ça allait avec le flot de l’histoire, là c’est de la réf pour la réf.
Ah mais on voit des tonnes de choses, un peu trop à mon gout. C’est bien là le soucis, la réf pour de la réf et une histoire pour faire de la référence c’est pas une bonne histoire.
La volonté, louable, de traduire les bonus, a de fait, reporté la commercialisation du recueil. Dommage que Panini n’est pas utilisé ce temps à mieux façonner ce bouquin.
Ainsi l’exemplaire que j’ai entre les mains souffre d’une marge intérieure bien trop faible (comme c’est trop souvent le cas dans l’édition hexagonale de BD) . Et si l’idée de fournir des lunettes 3D (indispensables au demeurant) est tout aussi louable, encore faut-il que les couleurs des verres correspondent à celles utilisées pour l’effet.
Mes verres sont respectivement rouge et bleu, alors qu’ils auraient gagné à être rouge et vert. Dommage !
Bref, je vais tenter de remédier à cet aspect désagréable, mais pour l’instant, cet ultime aventure de la LGX est un must have !
Je n’avais pas compris le problème avec les lunettes dans le message initial de Kab. Bon sang, Panini champions encore une fois… Des génies !
Je suis en train de lire la série en V.O. (les 2 premiers numéros sur 6 pour le moment) et je suis plutôt agréablement surpris par rapport à ce que j’en étais venu, à mon grand regret, à craindre de la part de Moore. L’aspect « purement référentiel » (comprendre : « en lieu et place, voire au détriment, du récit ») n’a pas à mon sens les proportions qu’il avait pris dans la trilogie Nemo (ou de ce que j’ai lu de Providence avant de lâcher l’affaire jusqu’à nouvel ordre).
Ensuite, il y a quand même ce petit côté déplaisant d’un Moore qui me donne l’impression d’être de plus en plus aigri (le ton est donné dès les premières ligne du faux édito du #1, où on retrouve sa pénible rhétorique habituelle sur le fait que les lecteurs de BD sont de toute façon bloqués à un stade infantile, et ça se répercute assez clairement sur certaines séquences, en particulier dès qu’il est question de super-héros américains).
Il se trouve qu’avec le Black Dossier V.O, il y avait la paire adéquate (voir ci-dessus), et un saut à la cave m’a permis de remettre la main dessus.
L’effet est saisissant (n’oubliez pas de zoomer). Rien à voir avec la paire offerte par Panini.
Bref, ne lisez pas La Tempête sans votre paire de lunettes 3D homologuée !