Rappelons une conversation que nous avions eue au sujet du film de Matt Reeves…
J’ai vu ça à l’époque de La Cinq. J’étais pas vieux, mais ça m’est bien resté en mémoire !
La chute du premier film était d’ailleurs absente du roman originel signé Pierre Boulle, elle a été pondue pour le grand écran par Rod Serling (« La Quatrième Dimension »), un spécialiste en la matière…
Une des fins les plus énormes et les plus pastichées de l’histoire du cinéma.
Profitons de l’occasion pour signaler qu’aucun film n’a jamais réellement adapté le roman : ils en ont tiré un contexte général, mais la chute du roman n’a jamais été reprise, non plus que la parabole qu’elle sous-tend.
Une des fins les plus énormes et les plus pastichées de l’histoire du cinéma.
Il y a deux-trois ans, j’ai eu le plaisir de revoir le film avec quelqu’un qui ne l’avait jamais vu, ou en tout cas qui ne s’en souvenait pas. Et quel plaisir de voir le choc de la révélation sur son visage.
Photonik:La chute du premier film était d’ailleurs absente du roman originel signé Pierre Boulle, elle a été pondue pour le grand écran par Rod Serling (« La Quatrième Dimension »), un spécialiste en la matière…
Une des fins les plus énormes et les plus pastichées de l’histoire du cinéma.qui l’avait chipée sur une couve de pulp, d’ailleurs.un fantastic universe science fiction de 1953.
Ah ça, j’ignorais. Intéressant !
Yope, le numéro de Septembre 1953, je crois bien.
Août-septembre, très précisément.
Accessoirement, c’est une couverture d’Alex Schomburg, célèbre aussi pour ses couvertures de comic books, notamment sur Marvel Comics.(Ceux d’entre vous qui n’ont pas vu le vieux film avec Charlton Heston, ne cliquez pas sur la bannière spoiler, si tant est qu’elle fonctionne… et apparemment, elle ne fonctionne pas, tonnerre de sort…)
Le même Schomburg reprendra le principe pour une couverture d’Amazing Stories de février 1964.
Ça, c’est pour le côté « sable / dune ». Pour le côté « mer qui monte », on peut remonter au roman de John Bowen, After the Rain, sorti en 1958, et dont deux éditions, celles de 1959 et 1965, présentent le thème bien connu.
Et la plus vieille occurrence, à ma connaissance (mais je pense qu’il est peut-être possible d’en trouver d’autres) du thème de la Statue laissée à l’érosion et au déclin, on la trouve sur la couverture d’Astounding Science Fiction de février 1941, peinte par Hubert Rogers.
Tout ceci nous menant à Kirby, bien entendu.
Et là, s’il est évident que la naissance de Kamandi vient de la volonté de DC (et d’Infantino) de surfer sur la vague de la Planète des Singes, et puisque l’on sait également que l’idée d’un monde post-apo traîne dans la tête de Kirby depuis une douzaine d’années déjà, on peut légitimement imaginer que certaines idées lui proviennent autant, voire davantage, des pulps que de la vision du film. au mieux, le long métrage n’aura fait que réveiller les envies graphiques de Kirby.
Jim
Et pour une généalogie plus exhaustive de la Statue de la Liberté en mode post-apo, je conseille cet article qui déterre des choses aussi lointaines qu’oubliées.
Jim