Août-septembre, très précisément.
Accessoirement, c’est une couverture d’Alex Schomburg, célèbre aussi pour ses couvertures de comic books, notamment sur Marvel Comics.
(Ceux d’entre vous qui n’ont pas vu le vieux film avec Charlton Heston, ne cliquez pas sur la bannière spoiler, si tant est qu’elle fonctionne… et apparemment, elle ne fonctionne pas, tonnerre de sort…)
Le même Schomburg reprendra le principe pour une couverture d’Amazing Stories de février 1964.
Ça, c’est pour le côté « sable / dune ». Pour le côté « mer qui monte », on peut remonter au roman de John Bowen, After the Rain, sorti en 1958, et dont deux éditions, celles de 1959 et 1965, présentent le thème bien connu.
Et la plus vieille occurrence, à ma connaissance (mais je pense qu’il est peut-être possible d’en trouver d’autres) du thème de la Statue laissée à l’érosion et au déclin, on la trouve sur la couverture d’Astounding Science Fiction de février 1941, peinte par Hubert Rogers.
Et là, s’il est évident que la naissance de Kamandi vient de la volonté de DC (et d’Infantino) de surfer sur la vague de la Planète des Singes, et puisque l’on sait également que l’idée d’un monde post-apo traîne dans la tête de Kirby depuis une douzaine d’années déjà, on peut légitimement imaginer que certaines idées lui proviennent autant, voire davantage, des pulps que de la vision du film. au mieux, le long métrage n’aura fait que réveiller les envies graphiques de Kirby.