La Revue Dessinée – l’actualité en bande dessinée
Enquêtes, reportages au long cours et chroniques, tous les trois mois en BD.
Jim
Enquêtes, reportages au long cours et chroniques, tous les trois mois en BD.
Jim

En 2013, six auteurs de bande dessinée et journalistes se réunissent autour d'un constat : le paysage médiatique manque d'une voix singulière. Leur idée ? Marier le sérieux du journalisme d'investigation à la puissance narrative de la bande...

L’éditeur intègre à ses équipes les rédactions du trimestriel d’info en BD ainsi que de son petit frère Topo. « La Revue dessinée et Topo rejoignent les éditions Casterman », a indiqué dans un communiqué Casterman, filiale du groupe...
C’était chez qui avant ?
Je ne sais pas si c’est une bonne nouvelle.
C’était chez qui avant ?
Je crois que c’était indépendant (avec un premier numéro en financement participatif), mais associé au Seuil ou à Delcourt pour certains projets.
J’ai quelques numéros de la revue XXI (perdus dans une pile), il faudrait que je regarde si ça fait partie de ceux que La Revue dessinée a coédité avec le Seuil.
Jim

La Revue Dessinée 43
Sortie le 6 mars 2024
Couverture : Matthieu MéronAu sommaire :
« C’est quand qu’on s’arrête ? » : Incontournable, omniprésente et bien pratique, la voiture façonne nos vies modernes. Et comment sortir de cette dépendance, puisque nous avons aménagé notre environnement pour elle ?
Par Laure Cometti, Victor Dupin et Grégory Mardon« Copains comme cochons » : Scandales écologiques (notamment les algues vertes), opposition locale… En Bretagne, rien n’y fait : le lobby porcin continue d’imposer sa loi. Et ses projets.
Par Inès Léraud et Kristen Falc’hon.« Prise de dettes » : Un emprunt contracté, un accident de vie, une dette qui se crée. Et des recouvreurs qui utilisent toutes les méthodes, parfois illégales, pour arracher un remboursement.
Par Alexander Abdelilah, Clément Le Foll et Clément Fabre« Dans le même panier » : Le métier d’agriculteur ne fait pas forcément rêver. Pour le réenchanter, plusieurs projets de fermes collectives voient le jour, où paysans et paysannes retrouvent la convivialité et l’esprit d’entraide. De quoi redonner le goût du métier.
Par Claire Lecœuvre et Cécile Dupuis« À défunt lucratif » : La mort, un business comme les autres ? Pour contrer les pratiques souvent mercantiles des entreprises de pompes funèbres, des coopératives proposent un accompagnement différent. Une solution qui s’est faite sa place en France.
Par Martin Fort et Maëlle RéatEt nos chroniques :
• L´effet domino : canons anti-grêle
• Face B : Brian Eno
• Mi-temps : Tir à l´arc
• La revue des cinés : Ridicule
• Instantanée : La main de Dieu
• La sémantique c´est élastique : Second
• Inconsciences : Les vaccins
Passionnante lecture comme d’habitude.
J’apprends l’existence des coopératives funéraires se voulant l’alternative à un secteur privé parti en vrille depuis la fin du monopole communal (étonnant non ?). Encore peu présent en France, il est par contre un acteur important au Canada.
Agriculture face A avec le reportage sur l’usine de porcs de Lundivez et le détail d’une véritable baronnie en Bretagne. Face B : le modèle des fermes collectives comme alternatives au regroupement individuelle et industrielle et l’absence de successeurs. Complétement pas dans mon domaine mais j’y retrouve beaucoup de problématique dans mon travail.
Le reportage sur la place de la voiture dans le pays n’apprendra pas grand chose à celui qui s’intéresse à la question mais à l’avantage de la clarté et de poser tous les paradoxes de la question et les difficultés immense à changer de modèle.
Prise de dettes, ta juste envie d’aller chercher la guillotine. J’ai déjà eu affaire à ce genre de boite à titre privé et pro, faut sacrément être blindé face à eux.
Ca sort ces jours-ci (ou bien c’est sorti) et c’est toujours d’utilité publique :
Jim
N°46
Il y a encore de tout, du court articles et du long dossier. Des trucs que j’ai survolé et d’autres que j’ai exploré de fonds en comble
Et toujours cette sensation que la BD est vraiment une forme parfaite pour faire passer facilement beaucoup d’informations dont certaines très complexe.
A ce titre je retiens surtout Violences sexistes - Le prix de l’écoute décrivant le travail des associations d’aide au violences sexistes avec tout ce que cela suppose de difficultés lié au travail même mais surtout à l’absence manifeste de moyens. L’aparté sur la question de la demande et la gestion des subventions est très pertinente à ce niveau
Enfin Fraude Fiscale - Braquage en règle qui est juste parfait. Un travail gigantesque de pédagogie et de mise en forme des faits afin de rendre très clair ce qui est un processus complexe de détournement fiscal massif (des milliards d’euros).
Article d’intérêt public (comme ont dit) surtout quand on sait que le gouvernement actuel s’est opposés aux dernières propositions de législation pour empêcher ce type de vol.
Une exploration sur une dispositif d’aménagement de peine peu connu mais à l’efficacité élevé en terme de non-récidive.
Et surtout une longue enquête sur l’exploitation des forêts par leurs propriétaires qu’une récente loi faite pour eux légitime dans l’exploitation de leurs possession et dans une certaine violence envers les individus et le communs.
(pour rappel 75% de la forêts en France est privée, c’est beau hein)
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Notre numéro d’été arrive le 4 juin, sa couverture est signée Bianca Bagnarelli et on a hâte que vous le découvriez
Un excellent reportage par Elodie Potente et Aude Massot sur l’inégalité vis à vis de l’accès à l’IVG. Une des énièmes conséquences des déserts médicaux et l’incapacité des pouvoirs publics à avoir une grande et vaste politique de santé.
Une brève histoire du pavillon dans l’habitat moderne et comment faire évoluer celui-ci
Un reportage passionnant de Martin Fort et Fabrice Erre sur la cuisine et son droit. A qui appartient un plat ou une recette ? En partant de cette question on voit l’opposition entre tradition et innovation, le poids du guide culinaire d’Escoffier sur l’histoire de la cuisine française, l’idée d’un label sur les recettes pour protéger les produits, le besoin de liberté et surtout ca détruit des idées reçues sur les « VRAIS » recettes et je découvre que la cuisine Italienne est un mythe (et, surprise, ca plait pas aux fascistes actuels).
Belle surprise de retrouver Aseyn sur un courte BD contant le dialogue entre deux journalistes, l’une à Jérusalem, l’autre dans la bande de Gaza. Ca remue le bide.
James sur l’histoire des majuscules et des minuscules
Le Covid Long par Alexia Eychenne et Clotka
Et encore plein d’autres choses pour encore une fois un excellent numéro