Long métrage français/belge/espagnol
Genre : comédie dramatique
Année de production : 2013
SYNOPSIS
Âgée de quinze ans, Adèle est convaincue qu’une fille doit rencontrer des garçons et rêve du grand amour. Elle pense l’avoir trouvé en la personne de Thomas, un jeune homme mystérieux, mais sympathique. Elle rencontre le même jour Emma, une jeune femme aux cheveux bleus, et cette rencontre bouleverse totalement sa vie. Emma hante chaque nuit ses rêves et ses désirs les plus intimes. Adèle tente d’ignorer ses sentiments et essaye de se livrer à Thomas, mais elle réalise qu’elle a une attirance pour les filles. Adèle découvre le désir et s’affirme en tant que femme et en tant qu’adulte.[/quote]
Oui et on crie au génie de Kechiche … mais je crois que c’était encore pire. Infect sur le plateau, des ruptures de contrats à tour de bras, des tarifs renégociés en cours de route avec des menaces de rupture …
Oui et on crie au génie de Kechiche … mais je crois que c’était encore pire. Infect sur le plateau, des ruptures de contrats à tour de bras, des tarifs renégociés en cours de route avec des menaces de rupture …
La palme d’or du comportement infect ![/quote]
Par contre, ça ne me dérange pas qu’on lui tape dessus, mais j’aimerais aussi qu’on en fasse autant sur tout les autres, parce que ce genre de comportements n’est pas minoritaire.
La source en l’occurrence, ce sont des syndicats qui ont réagi au lendemain du palmarès cannois pour dire en substance : « c’est bien beau de faire des films qui flattent les bonnes consciences de gauche, encore faut-il se comporter au quotidien sur les plateaux en étant conforme à ce credo. »
Sinon, oui, ce serait malhonnête intellectuellement de ne jeter la pierre qu’à Kechiche, parce qu’on se doute bien qu’il n’est pas le seul. A la rigueur, ça me gênerait moins d’un réal ouvertement libéral de droite, ça aurait le mérite de la cohérence.
Ceci étant dit, le sujet reste délicat, j’en conviens. Les derniers numéros des « Cahiers du Cinéma » ont fait un point assez complet sur ce sujet, à l’occasion de la renégociation de la convention collective du milieu. La position des « Cahiers » m’a surpris d’ailleurs : en gros, les petites mains devraient faire des efforts parce que sinon ça condamne les budgets microscopiques. Je suis pas vraiment d’accord.
Moi je découvre les choses de l’intérieur par le biais de scripts, assistants réal, membre du HMC et bien d’autres et c’est quand même super laid tout ce qui se passe derrière …
Une partie des différences est à mettre sur le compte du changement de medium, mais c’est surtout une question d’attitude globale du bonhomme, par rapport à ses collaborateurs et par rapport au fait que c’est une adaptation. Il parle de « son » film, jamais du bouquin dont ça sort.
L’interview de Julie Maroh est assez édifiante sur les différences entre la BD et le film, notamment en ce qui concerne les scènes de cul ayant beaucoup fait parler, puisqu’elles sont très sages dans la BD et apparemment très crues dans le film… En tout cas, j’aimerais bien avoir un retour de Glénat pour voir si les ventes de « Le bleu est une couleur chaude » ont profité du tapage autour du film (forcément un peu, mais est-ce que les ventes ont explosé ?)
[quote=« Photonik »]
Quant au mythe du réal’ seul auteur d’un film, plus personne n’y croit sérieusement, il me semble.[/quote]
Kechiche, déjà. il suffit de voir comment il fait complètement l’impasse sur le fait que son film n’est qu’une adaptation.[/quote]
Je viens de découvrir que les Américains sont vraiment très forts : alors que nous, quand on adapte le titre d’un film US, on en transforme toute la signification originelle, eux, ils en retrouvent toute l’origine : oscarscesars.blog.lemonde.fr/201 … r=RSS-3208
Question trad’ de titre de film, on a beaucoup à apprendre d’eux !
Ou pas du tout. Si le titre a été changé en France, ce n’est pas pour rien : il s’inspire librement de la BD et n’en est pas une adaptation fidèle. Du coup, changer le titre était une bonne chose car cela permet de mettre une distance entre la BD et le film, qui ne racontent finalement pas vraiment la même histoire. Alors quand les américains reprennent le titre de la BD pour le film, ça sent plus la « bourde » qu’autre chose. On est loin de l’exemple à suivre puisque du coup, en effet, ce titre fait perdre « toute la signification originelle » du titre français.