L'ART DU VERTIGE (Serge Lehman)

Serge Lehman sur son compte Facebook le 3 avril 2023 :

A paraître en septembre aux Moutons électriques : ce recueil d’articles & d’essais promis depuis dix ans à André-François Ruaud (il suffisait d’attendre, Andy 🙂 ).

Avec plein de métaphysique et d’anecdotes éditoriales dedans ! Couverture « mysterio » de Melchior Ascaride.

Jim

Hum… j’attends de lire la présentation de l’éditeur.

Il suffisait de demander !

Qu’est-ce qui définit la science-fiction ? Comment expliquer que cette littérature, longtemps réputée puérile, soit devenue le laboratoire spéculatif du monde contemporain ? D’où vient son aptitude à produire des mythes ? Et pourquoi est-elle le seul genre littéraire à entretenir une relation aussi fusionnelle aux images ?

Dans ce livre, Serge Lehman rassemble ses meilleurs essais et condense deux décennies de réflexions et d’analyses sur la culture SF. Il souligne aussi son caractère existentiel dans une préface inédite, « Mille jours de nuit », où un événement étrange, survenu au début des années 2000, témoigne de la puissance intrusive de la littérature dans la vie.

Profond, érudit, mystérieux, L’Art du vertige consacre l’auteur-scénariste de La Brigade chimérique et de L’Homme gribouillé comme un maître de l’imaginaire.

En le commandant jusqu’au 22 septembre sur le site de l’éditeur, on peut se le faire signer par son auteur :
https://www.moutons-electriques.fr/art-vertige-vertiges

On peut même pas regarder un James Bond tranquille.

Jim

Merci Fredo.

Tiens donc.

Yes !

L’art du vertige

Depuis une bonne douzaine d’années, Serge Lehman nous promettait le résultat de toutes ses recherches et réflexions, qui partirent d’une crise existentielle de l’auteur alors qu’il travaillait à une définition du domaine de la science-fiction.
Très loin d’un essai universitaire, L’Art du vertige conjugue réflexions personnelles, témoignage sur un épisode de folie, passion pour la culture de SF et goût pour la métaphysique.
Déjà connu pour ses préfaces aussi captivantes qu’immenses (par exemple pour l’anthologie Les Maîtres du vertige chez L’Arbre vengeur), Serge Lehman boucle ici une approche profondément singulière et convaincante de l’esthétique SF et du rapport au réel.

  • Éditeur ‏ : ‎ MOUTONS ELECTRIQUES (13 septembre 2023)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Broché ‏ : ‎ 256 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 2361838729
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2361838720
  • Poids de l’article ‏ : ‎ 505 g
  • Dimensions ‏ : ‎ 14 x 18 cm

Commande passée sur le site des Moutons pour avoir la signature de l’auteur.

Je viens de le recevoir. L’objet est joli.

Ah mince, faut que je le commande chez ma libraire.

Jim

Heureusement que je suis là.

FARPAITEMENT

Jim

En train de le lire.

Il theorise, il theorise

Très proche de la theorie lacanienne d ailleurs ce qu il formule : la metaphore, la topologie, transformer le rien en quelque chose, etc, etc,.

Il evite soigneusement le sexuel par contre alors que c est crié dans son propre recit. Mais ce n est jamais facile d arriver à en tenir compte. Sinon, on n aurait pas eu à attendre Freud pour percevoir son rôle.

Je craignais de ne rien comprendre … je pense que ça va être aussi dur que les Apocalypse de Jack Kirby …

C’est fini, les gros mots, oui ???

Jim

Ça m echappe.

Je confirme.
Avec cette volonté de faire ressembler le bouquin, par sa reliure, sa typo, aux ouvrages publiés dans des clubs du livre des années 1970. Le dos, gris argenté, évoque aussi toutes ces collections de SF métallisées de la même période (réflexion qu’on a eue pour son album Vega).

Je suis en train de lire la préface (alors que je l’ai acheté il y a pas deux heures : pas su attendre) et c’est vachement sympa.

Jim

Ouais, elle est excellente.

Bon, j’ai lu les 100 premières pages aujourd’hui et je dois dire que si je ne suis pas sûr de saisir toutes les nuances, j’aime bien ce que je lis quand même. Ca envoie du concept sur ce la définition de la SF (pas simple à lire quand les deux blondinettes sont dans le secteur)
… et puis le passage sur sa dépression, c’est assez intéressant selon la manière dont il l’exprime. Inattendu, mais dans le contexte, ça s’y prête.

Oui, j’ai avancé un peu moi aussi : sa définition très porteuse de la science-fiction comme matérialisation des métaphores tape assez juste et surtout permet d’ouvrir des portes d’analyses qui dépassent les critères littéraires / historiques / formels / scientifiques d’usage d’ordinaire.

Jim