LE BAGARREUR (Walter Hill)

REALISATEUR

Walter Hill

SCENARISTES

Walter Hill, Bryan Gindoff et Bruce Henstell, d’après une histoire de ces deux derniers

DISTRIBUTION

Charles Bronson, James Coburn, Jill Ireland, Strother Martin

INFOS

Long métrage américain
Genre : action
Titre original : Hard Times
Année de production : 1975

La Nouvelle-Orléans, en 1933, peu après la Grande Dépression. Chaney, un boxeur occasionnel, assiste à un combat clandestin à mains nues et propose une association au manager Speed. Chaney se révélant très doué, des combats de plus en plus « cotés » lui sont organisés.


Après avoir été réalisateur de seconde équipe et scénariste de, notamment, Guet-Apens et Le Piège, Walter Hill réalise son premier film en 1975 et pose déjà les fondations de son cinéma. S’il réunie deux membres illustres des des 12 salopards, Charles Bronson et James Coburn, il va toutefois composer une dynamique différente qu’on retrouvera dans plusieurs de ses films : le taiseux et la grand gueule.

Poor lonesome cowboy dont on peut imaginer l’histoire personnelle (la scène de son apparition sur le train face à des enfants dit tout), Bronson compose un personnage taciturne sur qui tout semble couler mais qui en vient à tout de même faire affaire avec une grande gueule se mettant toujours dans la merde.


Rythmée par des combats spectaculaires qui résonne des années après dans d’autres films (la 1ère apparition de Logan dans le film X-men par exemple), Hard Times c’est aussi, et déjà, une mise en valeur de la ville, de ses rues et d’habitants semblant vivre dans des réalités différentes. Le film est une belle reconstitution de La Nouvelle-Orléans et j’aime comment le misère de l’Amérique d’alors est montrée par petite touche.

1er film et essai réussi pour un film qui, déjà, sera une source d’inspiration pour le jeu vidéo tant on retrouve des éléments qui serviront au genre jeu de combat à un contre un dont le principaux représentant est Street Figthers 2. Et Street Fighters était le premier titre envisagé par Hill avant de le changer suite au succès du film The Street Fighter avec Sonny Chiba.

Et maintenant prenons le volant

3 « J'aime »

Un des trucs qui rend les combats du film extrêmement tendus je trouve c’est le fait qu’ils soient réaliste dans le déroulé (dans le sens surtout que le déroulement n’est pas dicté par les poncifs ou les besoins de faire du spectaculaire), Bronson est large le plus fort et domine tout le combat mais ça se finit pas en un coup, c’est long, harassant. Ça rend le résultat plus imprévisible aussi comme tu vois un combat qui s’éternise ou le héros a le dessus tout le long tu t’attends au pire de peur que la règle du scénario prenne le dessus, comme pour Gentleman Jim par exemple ou la tension repose sur le fait que le gars arrête pas de gagner et est sure de lui.