LE CHAT QUI VIENT DE L'ESPACE (Norman Tokar)

REALISATEUR

Norman Tokar

SCENARISTE

Ted Kay

DISTRIBUTION

Ken Berry, Sandy Duncan, Harry Morgan, Roddy McDowall, McLean Stevenson…

INFOS

Long métrage américain
Genre : comédie/science-fiction
Titre original : The Cat from outer space
Année de production : 1978

Le département « films en prises de vues réelles » des studios Disney a une tradition de productions mettant en scène des animaux, de Quelle vie de chien ! à La Cane aux Oeufs d’or en passant par Quatre bassets pour un danois, L’espion aux pattes de velours, L’Incroyable Randonnée (qui a fait l’objet d’un remake intitulé L’Incroyable Voyage dans les années 90) ou encore Le Cheval aux sabots d’or pour ne citer que quelques titres. Pour Le Chat qui vient de l’espace, l’inspiration vient des succès S.F. des années 70 (voir l’accroche de l’affiche) mais avec les moyens modestes des longs métrages Disney de l’époque (un peu moins de 4 millions de dollars pour celui dont il est question ici).

Et comme il n’y avait justement pas un très gros budget, l’histoire débute comme une série B de S.F. des années 50, du genre Le Météore de la Nuit (It came from outer space en V.O.), avec un vaisseau qui atterrit dans un trou perdu des Etats-Unis, dans le champ d’un fermier (scène vue maintes fois dans de nombreuses bisseries). Mais là, la « créature » qui surgit de l’engin spatial est…un matou doté d’un collier qui lui confère de nombreux pouvoirs, dont la télépathie et la télékinésie !

L’extraterrestre appelé Zunar J5 slash 9 doric 47 (Jack pour les intimes) a besoin d’aide pour réparer son vaisseau confisqué par l’armée et il va porter son choix sur Frank Wilson, un sympathique scientifique aux théories jugées fantaisistes par ses supérieurs. Le personnage est joué avec décontraction par Ken Berry (Un nouvel amour de coccinelle) dans un rôle qui aurait également pu revenir à Dean Jones, l’un des acteurs réguliers de la maison Disney en ce temps-là.

La première partie est très divertissante, avec une amusante démonstration des capacités de Jack grâce à de bons effets pratiques dans les passages qui se déroulent dans l’appartement du héros (d’autres ont un peu plus mal vieillis, comme les fils apparents des scènes de vol, mais l’ambiance enjouée du moment fait que ça a son charme). Le rythme est pas mal du tout, même si la grosse péripétie du second acte (le délire chez le bookmaker) se traîne un petit peu…

La dernière demi-heure de cette fantaisie familiale ne manque pas de rebondissements, les personnages étant poursuivis à la fois par les militaires et des espions industriels (dont fait partie Roddy McDowall, le comédien le plus connu de la distribution). L’humour est bon enfant (le général est un vieux grincheux, les soldats sont des bouffons, les méchants sont incompétents…) et l’action est bien menée (notamment la course-poursuite aérienne finale).

Le scénario a été adapté en bande dessinée dans les pages de la revue Walt Disney Showcase, avec Dan Spiegle aux dessins.

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1 « J'aime »

Comme L’Espion aux pattes de velours, j’ai vu ça quand j’étais tout petit, j’ai bien sûr adoré, et j’ai toujours craint que les deux films ne tiennent plus la réputation dont mes souvenirs les ont auréolés.

Jim