Scénario : Bastien Vivès
Dessin : Bastien Vivès
Le Chemisier
20,00 €
Le nouveau grand récit de Bastien Vivès
Étudiante en Lettres classiques à la Sorbonne, Séverine n’est ni belle, ni laide, ni brillante, ni médiocre. La jeune femme coule une existence banale, sans éclat mais sans drame, aux côtés d’un compagnon qui lui prête moins d’attention qu’aux séries télévisées ou aux jeux vidéo. À l’issue d’un baby-sitting, elle se voit prêter un chemisier en soie qui va mystérieusement changer sa vie. Du jour au lendemain, les hommes posent sur elle un regard différent, chargé de désir. Le vêtement est-il doté d’un pouvoir magique ? Séverine l’ignore, mais elle constate qu’il lui permet de se sentir davantage en confiance. Et de reprendre en main son destin…
Avec la grâce et la sensualité dont il a notamment déjà fait preuve dans Une sœur, Bastien Vivès dresse un nouveau portrait féminin résolument adulte et contemporain.
une daube sans nom et j’apprécie généralement Vives.
Une jeune fille un peu transparente pour tous le monde se fait vomir dessus lors de son baby-sitting. La jeune fille peut se changer et à le droit à un chemisier ce qu’elle ne portait jamais. Du coup le regard des gens changent envers elle. Elle attire le désir masculin (sauf celui de son mec). Elle va du coup se tester avec un flic pris au hasard, se branler dans la rue devant un mec, son prof, et le père de la fille qu’elle garde…
Vivès utilise l’excuse du chemisier pour se faire une petite BD un peu cul (j’attends plus simplement son petit paul qui lui n’aura pas d’excuse bidon), j’apprécie souvent ses histoires (le gout du chlore ou Pollina, une soeur), mais là je dis non. Ces complètement naze, comme si un chemisier allait transformer une jeune fille en accro du cul parce que le regard change et que du coup elle change toute sa vie, et que dès qu’elle à plus le chemisier tout redevient normal ? Non mais WTF en plus la nana à genre pa de fric pour s’acheter un chemisier ?
Faut être sérieux de deux secondes.
Rien n’est expliquer (certaines choses se devine), le hasard fait trop bien les choses, il n’y a aucune empathie qui est créé avec le personnage, bref c’est mauvais.
Ça pourrait être simplement que ça ne lui est jamais venu à l’idée qu’un chemisier pourrait lui aller, elle pourrait penser que « ce n’est pas son style ».
Enfin, je dis ça, mais je n’aime généralement pas les titres de Vivès, alors loin de moi l’idée de vouloir le défendre ! ~___^
une fixette, même si on le retrouve pas sur tout ces titres (Pollina, Last Man ou le gout du chlore par exemple). Après il a fait des titres de cul aussi.
Lu le chemisier et même si ça ne m’a pas plus emballé ni rebuté que ça , 2 passages cul (l’un plus que l’autre et au bout de 77 pages sur les 184).
Personne ne la regardait et d’un coup le regard des autres change sauf celui de son mec plus intéressé par les jeux vidéos et les séries, le regard qu’elle avait sur elle-même change, elle se découvre seduisante et rend se compte qu’on la trouve séduisante. Et elle l’effacée, l’invisible devient celle que tout le monde regarde et désire.
C’est le même thème que le Michel French Lover de Le Gouëfflec et Boris Mirroir qui eux le traite en mode humour Fluide Glacial mais avec plus de cul certes « rigolo » mais plus quand même.
Alors que Vivès c’est plus cru
Effectivement, après lecture je trouve que"Le chemisier" est un Vivès vraiment mineur.
Je devais le sentir car j’ai bien traîné avant de le lire.
Difficile de s’attacher à cette Séverine et à cette histoire peu intéressante…
Ça fait un moment que je n’ai plus lu de Vivès, mais j’avais beaucoup aimé Dans mes yeux aussi.
Polina peut aussi mériter le qualificatif de « Vivès majeur » dans la mesure où je l’ai vraiment ressenti comme une volonté d’en faire son opus magnum, son titre le plus ambitieux et dans lequel il a un peu mis toutes ses thématiques. Je me suis tout de même posé la question à l’époque de ce qu’il allait faire après ça. Malheureusement, la réponse a été un peu « n’importe quoi »…
C’est pas tellement de la méchanceté, plus de la curiosité : j’ai toujours estimé que son dessin était renversant, mais qu’il racontait des trucs qui n’étaient pas pour moi. J’ai lu Elle(s) puis Dans mes yeux, et j’ai un peu laissé tomber, en me disant que ses émois post-adolescents ne me correspondaient pas.
Ça me rassure de voir que je ne suis pas le seul… J’ai du mal à comprendre pourquoi Vivès est encensé à ce point… Et je croyais être un extra-terrestre en disant que je trouvais ses œuvres sans intérêt… Mais quand je vois que Jim et Soyouz ont du mal à le lire également, je me sens moins seul !
Je comprends complètement que ça ne plaise pas et que ça puisse paraître vide et vain. La preuve, ça me fait exactement cet effet à la lecture du Chemisier.
Personnellement, il arrive régulièrement à toucher une corde sensible chez moi en faisant remonter des souvenirs, des impressions, des attentes,… C’est principalement le cas des 2 BDs de Bastien Vivès que je mets en avant un peu plus haut.