REALISATEUR
David Mickey Evans
SCENARISTES
David Mickey Evans et Robert Gunter
DISTRIBUTION
Tom Guiry, Mike Vitar, Patrick Renna, Chauncey Leopardi, James Earl Jones, Karen Allen…
INFOS
Long métrage américain
Genre : comédie
Titre original : The Sandlot
Année de production : 1993
Je n’ai jamais rien compris au base-ball, ce sport est totalement nébuleux pour moi (tout comme les règles de nombreux autres sports d’ailleurs, je n’en regarde pas à la télévision). Et pourtant, j’ai regardé beaucoup de longs métrages tournant autour du base-ball. Ca tient peut-être au fait que les réalisateurs savent le filmer pour installer un certain suspense dans les phases de jeu importantes…mais ce qui me plaît surtout, ce sont les instantanés d’une époque (comme l’histoire des premières femmes joueuses professionnelles pendant la Seconde Guerre Mondiale dans Une équipe hors du commun).
L’action du Gang des Champions se déroule pendant un été, un long été merveilleux pendant lequel des amitiés indéfectibles vont se forger. Le petit Scotty Smalls vient d’emménager dans la banlieue de Los Angeles et espère rejoindre une bande de gamins qui passent leurs journées à jouer au base-ball. Mais même s’il aime le jeu, il se révèle assez mauvais. Grâce à l’aide de Benny Rodriguez, le meilleur joueur, Scotty va s’améliorer et intégrer l’équipe…
Le Gang des Champions parle de ce qui est le plus important quand on a douze ans…des choses comme les potes, les jeux, la découverte des filles. Le film baigne dans une charmante atmosphère nostalgique, c’est fun, avec une bonne dynamique entre les jeunes acteurs au coeur de scènes amusantes comme l’après-midi à la piscine et la virée à la fête foraine. Des éléments certes déjà développés dans de nombreux autres longs métrages mais j’aime la simplicité et l’efficacité du regard de David Mickey Evans.
L’humour vient aussi de la représentation de la légende locale, la « Bête ». Scotty apprend qu’il s’agit d’un chien géant qui habite dans la maison près du terrain de base-ball. Il ne faut jamais y perdre une balle, sous peine de ne jamais la revoir. Le problème est que le gamin y envoie la balle fétiche de son beau-père sans avoir une idée de sa valeur (elle a été dédicacée par un certain Babe Ruth). Les efforts très inventifs du gang pour la récupérer sont au centre d’un dernier acte divertissant et bourré de rebondissements qui permettra aux gosses d’apprendre une bonne leçon sur la différence entre le mythe et la réalité (un peu comme les gamins de Stand by me et le fameux Chopper).
Si les adultes ont une place secondaire, on retrouve des têtes connues. Karen Allen (éternelle Marion Ravenwood dans Les Aventuriers de l’Arche Perdue) est la mère de Scotty Smalls et Dennis Leary (Demolition Man) joue son beau-père. Quant à James Earl Jones (Conan le Barbare), qui incarne l’aveugle Mr Mertle, le propriétaire du gros toutou, il n’en était pas à son premier film sur le base-ball (il était aussi dans Jusqu’au bout du rêve avec Kevin Costner), lui que ce sport n’intéressait pas du tout !