LE MEILLEUR DES SUPER-HÉROS MARVEL (Hachette)

La différence c’est qu’acheter un volume avec une couv’ « différente » et tomber sur du Kirby, c’est une bonne surprise, alors que tomber sur du Tom Raney… :mrgreen:

Ça dépend pour qui

À choisir je préfère avoir une mini-série de Raney avec une couverture de Jae Lee plutôt que l’inverse… :wink:

[quote=« Blackiruah »]

Ça dépend pour qui[/quote]

Pour les gens de goût.

Jim

[quote=« Old Tiger »]De l’inédit cette fois-ci, avec les 6 premiers n° de la dernière série Blade en date.

http://www.journaux.fr/images/collections/M9829-29_cache_s072017.jpg[/quote]

Pas mal, ce volume qui regroupe les 6 premiers épisodes (sur 12) du volume 6 des séries Blade. C’est un personnage qui convient bien au style de Howard Chaykin, bien à l’aise dans les ambiances horrifiques…même si les scènes d’action manquent parfois un peu de dynamisme.
Niveau scénar’, c’est un peu inégal selon les chapitres, mais j’ai bien aimé la façon dont Guggenheim a géré les flashbacks (au cours desquels Blade joue même un rôle grâce à l’intervention de Fatalis) en les intégrant progressivement à son intrigue en cours.

N°31 : LE FAUVE

http://www.cine-sanctuary.com/public/sanctuary/img/cover3/M9829-31_cache_s112017.jpg

  • Amazing Adventures 11 à 16 (Gerry Conway, Steve Englehart / Tom Sutton) : déjà publiés par Arédit dans le pocket N&B Frankenstein et par Panini dans Marvel Classic 6 (pour le #11) et L’Intégrale X-Men 1972/1975 (pour les 6 numéros)

  • Incredible Hulk 161 (Steve Englehart / Herb Trimpe) : publié par Arédit dans l’album Gamma 4 et par Panini dans L’Intégrale X-Men 1972/1975.

Je n’ai pas acheté l’Intégrale X-Men 72/75 à sa sortie, je me suis donc procuré ce volume pour lire finalement dans leur intégralité les aventures solo de Hank McCoy relatant sa métamorphose en fauve bleu (enfin, gris au début…comme Hulk en son temps, il n’a pas gardé cette couleur très longtemps).
La partie graphique est assez inégale. Tom Sutton dessine presque tous les épisodes, mais on assiste à une valse des encreurs dont les styles ne se marient pas tous agréablement et qui donnent à chaque chapitre une ambiance particulière. Avec Mike Ploog, on est plus dans l’horreur, ce qui accentue le côté « Dr Jekyll & Mr Hyde » du drame du Fauve (surtout au début). Frank Giacoia, que l’on voyait beaucoup sur Amazing Spider-Man « adoucit » presque le trait de Sutton, contrairement à Syd Shores et Jim Mooney. Bob Brown s’occupe du dernier Amazing Adventures, qui fait partie des haltes régulières dans la petite ville de Rutland où se réunissaient dans les années 70 différents auteurs Marvel et DC pour Halloween (et des crossovers officieux). Ici Hank rencontre notamment Gerry Conway, Roy Thomas et Len Wein. Une idée amusante pour un épisode tout de même un brin laborieux, tant au niveau du scénario que du dessin, et qui ralentit l’intrigue en cours qui se termine dans un épisode de l’Incroyable Hulk dessiné par l’inamovible Herb Trimpe.
Après un chapitre introductif par Gerry Conway qui pose efficacement les bases (malgré une voix-off à la deuxième personne un peu lourde par moment), c’est Steve Englehart qui reprend la série pour quelques numéros jusqu’à l’arrêt de Amazing Adventures au #16 (et c’est lui aussi qui écrivait Incredible Hulk au même moment). Englehart joue bien de la continuité (il oppose le Fauve à de vieux ennemis qui ne le reconnaissent pas sous cette forme; il fait revenir Patsy Walker, un vieux personnage des romance comics dont il ne donne pas le nom dans un premier temps; il fait revenir Vera, l’ex-petite amie de Hank…) tout en continuant l’histoire d’espionnage industriel initiée par Conway. À cause de l’arrêt de Amazing Adventures, Englehart n’aura pas pu conclure tout de qu’il a installé, mais si je me rappelle bien, il y a eu des épilogues par la suite, dans la série Avengers par exemple (quand Hank retrouve Patsy et que la jeune femme devient Hellcat).
Dans l’ensemble, et malgré leurs défauts, ce sont de bons épisodes, qui ont su donner un peu plus de profondeur au Fauve, qui se révélera encore plus lors de son arrivée chez les Vengeurs (toujours par Englehart).

Retour de l’inédit avec : Warriors Three #1-4 (Dog Day Afternoon) + Marvel Fanfare 34-37 2011/1987

Je l’ai pris aussi celui-là…plus pour les Marvel Fanfare que pour la mini-série récente, puisque ces 4 épisodes sont dessinés par l’excellent Charles Vess.

la mini n est pas indispensable mais c est une mini sympa.

Oui, elle n’était pas si mal, cette mini-série Warriors Three de 2010 (période Broxton pour les Asgardiens). Le scénario de Bill Willingham est bien rythmé, bourré de rebondissements, avec une bonne montée en puissance (la course-poursuite du dernier épisode assure bien niveau action). La dynamique entre les 3 Guerriers est bien écrite, avec un bon flashback qui nous ramène à leur première aventure en trio. Niveau dessin, c’est tout de même nettement moins bon. Je n’apprécie pas les dessins de Neil Edwards, ses personnages raidasses, à l’anatomie hasardeuse. Son loup de Fenris a tout de même de la gueule…le reste beaucoup moins…

Comparé aux 4 épisodes de Marvel Fanfare de 1987, c’est le jour et la nuit. Les planches de Charles Vess sont un régal pour les mirettes…et le dessinateur est aussi très à l’aise dans la comédie, avec des expressions savoureuses et des références irrésistibles (j’ai beaucoup aimé l’hommage à Pim Pam Poum…bon, j’ai souvenir d’une Madame Volstagg moins revêche dans d’autres comics, mais dans le contexte de cette histoire, ça fonctionne bien). L’histoire de Alan Zelenetz est bien construite (avec Vostagg, Hogun et Fandral en solo dans chacun des 3 premiers épisodes avant leur réunion dans la dernière partie) et malicieuse à souhait. Un délicieux moment de lecture avec cette fantasy mâtinée d’humour…

Ces deux collections, en général je ne regarde pas, parce que ma propre collection de comics fait que j’ai tout ça, sous une forme ou une autre.
Cependant, j’ai craqué sur ce tome, que je n’ai pas. Forcément, la vieillerie m’intéresse. Je ne l’ai pas encore lu, mais j’apprécie le bouquin : bien épais, avec une chouette reliure et une impression des plus correctes à vue de nez. J’ai été un peu désarçonné par la maquette des pages bonus : dès la dernière page de BD, paf une page de rédactionnel, sans rupture, sans rien. Et le design est un peu « moderne », ça sent un peu le magazine, quoi. Mais bon, ça a l’air riche. C’est de la traduction de matos italien, ou bien c’est du rédactionnel créé pour l’occasion ?

Jim

Il me semble que la collection d’origine est britannique (plus d’info ici)…
En ce qui concerne le rédactionnel de fin, je ne sais pas s’il s’agit d’une traduction du matériel d’origine ou d’un ajout français.

Tori.

en tout cas ayant la veuve noire en US et en VF… le contenu est le même

UK et VF, plutôt, non ?
Je crois bien que cette collection n’existe pas aux Etats-Unis.

Tori.

Oui, c’est de cette partie que je parlais.
Mais c’est peut-être l’autre collection qui contient du rédactionnel italien.
Sais plus.

Jim

c est bien UK, oui…
mais le redactionnel est bien le même.
je parle bien des articles sur el passé des personnages…

En attendant la semaine prochaine et la première partie de Warlock de Starlin dans la « collection de référence » (la noire, donc), voici ce qu’on a aujourd’hui :

Contenu : Marvel Premiere 1 et 2, Warlock and the Infinity Watch 1 à 6.

Tori.

Tiens ça je vais prendre j’ai plus ces Titans.

T’as au moins le Marvel Classic pour les deux épisodes plus anciens ?