Le site Bleedingcool.com a dévoilé les premières images du troisième et dernier album de la saga The League of Extraordinary Gentlemen - Century qui paraitra en juin.
Après le tout début du XXème siècle et les années 60, les trois derniers membres de la Ligue se retrouvent face à l’Enfant de la Lune dont ils essaient de prévenir la naissance depuis un siècle. Seul problème, en 2009 la Ligue des Gentlemans Extraordinaires n’existe plus.
Avec la conclusion de la trilogie Century, le scénariste Alan Moore et le dessinateur Kevin O’Neil ont annoncé leur intention de s’attaquer à une saga centré sur Nemo intitulé Heart of Ice. L’histoire se dérouler dans la continuité de l’univers institué par les deux auteurs.
[quote]League of Extraordinary Gentlemen (Vol III): Century #3 - 2009
by Alan Moore and Kevin O’Neill
$9.95 (US)
Co-Published By Top Shelf Productions & Knockabout
In CHAPTER THREE, the narrative draws to its cataclysmic close in London 2009. The magical child whose ominous coming has been foretold for the past hundred years has now been born and has grown up to claim his dreadful heritage. His promised aeon of unending terror can commence, the world can now be ended starting with North London, and there is no League, extraordinary or otherwise, that now stands in his way. The bitter, intractable war of attrition in Q’umar crawls bloodily to its fifth year, away in Kashmir a Sikh terrorist with a now-nuclear-armed submarine wages a holy war against Islam that might push the whole world into atomic holocaust, and in a London mental institution there’s a patient who insists that she has all the answers.
SHIPPING JUNE 2012![/quote]
J’espère que la narration sera moins confuse que le précédent volume, La Ligue des gentlemen extraordinaires - Century Tome 2. 1969, sans doute la plus grande déception BD de l’année 2011 à mes yeux…
Pareil, autant j’ai hâte de lire 2009 pour connaître le dénouement de tout ça, autant 1969 m’a gonflé. Je n’ai pas compris beaucoup de références (à part 1984 et Harry Potter, de mémoire je n’ai rien reconnu d’autre), et j’ai l’impression que sans lesdites références l’histoire n’a que peu d’intérêt (contrairement à la Ligue victorienne ou la compréhension des références était un plus mais pas indispensable à la compréhension de l’histoire et encore moins à son intérêt).
Alors que l’histoire soit sans intérêt pourquoi pas, chacun voit midi à sa porte ; cependant il n’est pas nécessaire de comprendre les références (ou de les connaître) pour lire cette histoire.
Alors que l’histoire soit sans intérêt pourquoi pas, chacun voit midi à sa porte ; cependant il n’est pas nécessaire de comprendre les références (ou de les connaître) pour lire cette histoire.[/quote]
C’est vrai et en même temps ça laisse dans ce cas au lecteur un drôle d’arrière-goût, celui d’être pris pour le dindon de la farce, de se sentir exclu de cette connivence entre l’auteur et le lecteur averti.
Même prise au premier degré et en laissant de côté les références, j’ai trouvé l’histoire très terre-à-terre et très en deça de la finesse et des surprises auxquelles Moore nous a habitué.
Alors que l’histoire soit sans intérêt pourquoi pas, chacun voit midi à sa porte ; cependant il n’est pas nécessaire de comprendre les références (ou de les connaître) pour lire cette histoire.
C’est vrai et en même temps ça laisse dans ce cas au lecteur un drôle d’arrière-goût, celui d’être pris pour le dindon de la farce, de se sentir exclu de cette connivence entre l’auteur et le lecteur averti.
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L’une des valeurs ajoutées des scénarios de **Moore **c’est aussi, du moins selon moi, de poursuivre la lecture en allant checher les références dont il est question.
Du reste, qui connait Allan Quatermain ?
Qui a lu ses aventures ?
Non je crois que c’est un faux problème. Reste l’appréciation de l’aventure, certes.
Ah, c’est marrant, moi, c’est le précédent qui m’avait désarçonné (sans doute pas par son écriture, mais plutôt par mon inattention ou mon inculture…), alors que 1969 m’a assez emballé. J’ai eu l’impression qu’il recousait tous les fils narratifs qu’il avait lancés, et je sentais que le tableau se dessinait plus précisément. Vraiment, j’avais été ravi.
Justement, moi, j’avais été un peu débordé par les références dans 1910, ainsi que par le jeu de réécriture de l’opéra de Quat’Sous. Je me demandais où allait Moore (mais en fait, c’est peut-être que j’avais du mal à le suivre, tout simplement). A contrario, 1969 m’a semblé assez limpide, entre l’hommage à Brian Jones et les références à Rosemary’s Baby, je comprenais très bien l’intrigue et la construction. Les références qui m’ont échappé à la première lecture ne m’ont pas gêné du tout pour lire et savourer l’histoire.
Vraiment, j’aime beaucoup.
J’ai moins aimé le début de ce nouveau cycle, notamment à cause des références moins accessibles, mais j’ai trouvé ça bien foutu malgré tout. J’attends ce century 2009 de pied ferme.