LES AGENTS DU S.H.I.E.L.D. (Saisons 1-7)

Punaise, je n’ai pas trouvé, même en tapant dans la barre de recherche. Faut que je comprenne …

euuuhhhhhh.

j’ai tapé agent dans la barre de recherche et j’ai trouvé direct.

Sinon j’ai aussi cherché dans marvel et j’ai trouvé tout de suite.

oui, j’a trouvé aussi … mais en cliquant dessus, il n’a pas voulu me le mettre. Faut que je regarde si je n’ai pas un blocage, genre -14 …

si t’as femme à mis le contrôle parentale, il faut que ut lui demande la permission et le code, c’est qu’elle sait que tu regardes des cochonctés.

Et pourtant on n’est pas le premier samedi du mois !

Pire : c’est mon beau-père qui a géré le truc.

Vu que c’est une série Disney, ils ont au moins mis Zorro pour les darons sur Disney + ?

Ouais, entièrement d’accord. J’ai dressé l’oreille à la fin, quand j’ai vu la tête toute coiffée de Simmons. Il était temps, il restait même pas 5 minutes de cette saison 6.

J’ai finalement regardé l’ultime saison, deux bonnes années après avoir vu la décevante sixième. Et malgré les défauts récurrents, c’était franchement mieux. Ca devient un peu répétitif dans la dernière ligne droite et c’est aussi ennuyeux de revoir les mêmes décors à la longue (Mack a raison, on en a marre du Phare) mais rien que la première moitié est savoureuse, avec ses voyages dans le temps et l’exploration de l’histoire de la série (bon, à force j’avais quand même oublié quelques détails).
De bons épisodes, avec une chouette intégration d’un personnage de la série Agent Carter et une ambiance qui m’a bien amusé dans les années 80 avec ses références à Max Headroom et une série B aussi obscure que Chopping Mall. Après, l’intrigue de la deuxième moitié s’étire un peu trop mais le final offre une jolie porte de sortie aux Agents (et totalement déconnectée du reste du MCU, comme s’ils évoluaient dans leur propre réalité mais ça c’était acté depuis quelques temps maintenant)…

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Je suis tombé par hasard sur la première moitié de cette dernière saison, et j’ai trouvé que c’était succulent. Alors ouais, c’est pas très bien filmé souvent, la caméra bouge trop même dans les scènes de blabla, les réalisateurs préfèrent la faire bouger que couper et monter, et on a parfois l’impression de regarder un épisode pas terrible d’une séries des années 1980… mais le principe de l’intrigue, les voyages temporels, les blagues, les clins d’œil politiques (les toilettes dans le diner du Nevada…), les références culturelles (la question sur la tortue…), les références à la continuité Marvel ciné, et même la mise en valeur des personnages féminins non seulement par l’action et la caractérisation mais aussi par le défilé de mode que constituent les sauts temporels… Tout cela est un régal.
La caractérisation est bien ficelée (Yoyo qui se sent en retrait, May qui développe une empathie à la fois encombrante et fort utile parfois…), et si plein de péripéties sont téléphonées (le sort de l’agent Souza), ça roule très bien. Notamment par les renvois à des formules narratives, renvois à la fois esthétiques et narratifs (l’épisode en noir & blanc est astucieux à plus d’un titre…).
Bref, un plaisir, d’autant plus inattendu que j’étais resté sur une impression de ratage pour la saison précédente et que je n’avais pas envie, spontanément, de remettre le couvert.
Je crois que j’en serai la semaine prochaine pour la dernière ligne droite.

Jim

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Et donc, cette semaine, j’ai vu la deuxième moitié de cette dernière saison. Et c’est très bien.
Le premier volet (donc l’épisode 7, je crois), continue à jouer sur les références, cette fois en pointant en direction du cinéma fauché de SF horrifique des années 1980 (on pourrait presque retirer « fauché »). Mais au-delà du clin d’œil, le scénario permet d’avancer à peu de frais des idées justifiant du retour de certains personnages, censés avoir été détruits précédemment. Bien vu. Et drôle, en plus. Ils parviennent même à rendre le personnage de Deke sympathique (alors qu’il a été longtemps particulièrement agaçant).
L’épisode 8 permet les retrouvailles des personnages, la rencontre avec d’autres protagonistes issus de saisons précédentes (mais ici placés dans une ligne temporelle différente, ou comment jouer sur la continuité tout en développant autre chose).
L’épisode 9, lui, revient sur un thème assez fréquent dans la science-fiction et le fantastique, à savoir le jour sans fin. C’est bien écrit, c’est drôle et palpitant, mais en plus ça permet de construire de nouvelles relations entre les personnages. Daisy est au centre du récit, et outre que c’est un intéressant portrait de femme, ça marque aussi le retour à une vision très whedonienne de la fiction, et ça pose la tonalité pour l’ensemble du reste de la saison.
Parce que justement, ce reste de saison va vite, est plein de péripéties et de coups de théâtres, propose un méchant qui, sous ses airs de jeune premier boutonneux développe une présence certaine, explore là encore un thème whedonien évident, celui de la famille, et fait monter la pression de plus en plus jusqu’à un final épatant.
Tout est bon : le dévoilement de la vie passée de Fitz et Simmons (en deux fois, afin de ménager la surprise dans la surprise), le méli-mélo spatio-temporel étourdissant et essoufflant, la charge émotionnelle de la toute fin, avec la révélation de ce qui se trouve derrière la porte… puis la séquence de réunion, qui accomplit le prodige de montrer exactement ce que les dialogues ont suggéré plus tôt, tout en nous envoyant énormément de joie, de tristesse et de nostalgie. Jusqu’au dernier plan, qui est une déclaration d’amour à un personnage qui est apparu en second couteau de films désormais lointains.
Une superbe réussite, très agréable, très prenante, et qui parvient à nous faire quitter des personnages et une série à regret, ce qui est toujours bon signe.

Jim

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Et ce n’était pas gagné sur le papier au vu des saisons précédentes.

J’ai bien senti, à quelques moments (rares, admettons-le, signe qu’ils ont bien géré le truc) que certains détails m’échappaient, parce que justement la saison précédente, je n’ai dû voir que deux épisodes, et celle d’avant était partie bien loin et m’avait bien moins emballé qu’avant. Donc non seulement ils ont bien rattrapé le coup, mais ils sont parvenus à rendre le tout accessible. Plutôt bon bilan.

Jim

J’ai fini la saison 7 ce soir. Obligé de trouver un raccord …

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Et donc ?
(Oui, parlons aussi d’autre chose…)

Jim

J’en parlerai demain ou après-demain. Faut que je digère et comprenne la logique de la fin.

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J’ai adoré cette première partie. Je me suis régalé comme je ne m’y attendais pas sur cette série.
Je vois qu’on n’a pas forcément été sensible aux mêmes clins d’œil (la tortue, je n’ai pas fait gaffe, et je ne vois pas à quoi tu fais référence), mais les années 30 avec une affiche du Dracula de Lugosi (décidément ma thématique du moment), les années 50 avec la zone 51, les années 70 et 80 qui sont complètement dans mon référentiel de séries télé (rien que le virage pris par la voiture d’Enoch, c’est une micro-scène, mais elle est bien là), j’ai adoré. Et je trouve qu’avec ces voyages dans le temps, la série, sur ses 7 saisons, a utilisé un paquet de genres des comic-books marvellien.
C’est tellement riche et plaisant que revoir ces épisodes ne me dérangerait pas du tout.
Après, le défaut que je trouve au tout début, c’ets la remise en contetxe. J’avais un peu oublié ce qui s’était passé et les saisons 5 et 6 se mélangeaient un peu dans mes souvenirs.
Et ouais, les interactions entre les persos est plutôt bonne. J’aime bien aussi que l’équipe continue d’évoluer au gré des arrivées. Les nouveaux se fondent bien dans le paysage, et Deke gagne plus en autonomie (ce qui est normal, mais ça montre bien que les perso évolue).
Ouais, j’ai pris énormément de plaisir à voir ces épisodes.

Tu vois, la différence entre toi et moi : tu écris beaucoup mieux que moi ce que je pense.
Tout ce que dit Jim ici est vrai et j’ai ressenti la même chose (au bémol près que je n’ai pas tout compris à la réflexion des modalités de sauvetage de Fitz et Simmons … j’avoue que là, j’ai été incapable d’expliquer à ma femme pourquoi ils ont fait comme ça … mais aussi parce que je ne me souviens pas du dernier épisode de la saison 6). mais ça, c’est pas grave, j’ai pris ça comme si j’avais pris un comic book en court, à l’ancienne, et ça marche quand même, parce qu’on n’a pas de frustration.
Je ne sais qui a écrit cette saison, et mais c’est vraiment extrêmement bien fait (pour tout ce qu’a dit Jim au-dessus). Le jour sans fin, je ne le sentais pas au départ, et finalement, il est savoureux, drôle et intelligent. Celui sur les années 80, comme le dit Jim, est également excellent (avec une référence au Docteur).
Deke prend encore plus de poids, j’ai quand même eu une larmichette pour lui et paf … ils font ce qu’il faut pour que cela soit rigolo. La nana qui fait Simmons joue vraiment très bien (l’épisode sur la zone 51 est flagrant). Coulson est réhabilité par rapport à celui qu’on voit dans la saison 6.Et le coup de dernière scène, je l’ai senti venir, mais j’ai adoré.

Bref, une série qui sort par la grande porte, même si ça fait « cheap » et que ce n’ets pas bien filmé. On s’en fout en fait tant le plaisir est là.
(ça m’a presque donné envie de tout revoir !)

Pourtant :

Jim

Je vois pas de quoi tu parles. Désolé. Mes connaissances sont minimes.