Ça m’est arrivé pour Amadeus (quelle merveille), pour le director’s cut d’Alien (quelle claque, surtout que j’y suis allé avec quelqu’un qui ne l’avait jamais vu), et pour la version demi-longue (parce que je crois qu’il y a une version encore plus longue depuis) d’Apocalypse Now (avec la fameuse séquence de repas chez les Français, qui est magistrale).`
Alien j’ai assez hâte de le voir en salle. Dernièrement (enfin sur les deux, trois dernières années), ce fut Akira et surtout Blade Runner que j’ai redécouvert en salle. Une claque assez magistrale spécialement pour Blade Runner.
J’ai commencé ces rétrospectives parce que le prof de cinéma de mon fils « imposait » certaines séances cultes, notemment le 1er Mad Max que je n’avais pas revu depuis des siècles. Et j’ai redécouvert le film, surtout sa dimension « religieuse » qui ne m’avait pas autant frappé à l’époque. Du coup, j’ai vu l’intérêt de ces seances sur grand écran . J’ai aussi vu le Director’s cut d’Alien. Je connaissais la scène du « nid » , mais pas intégrée au montage (alors que j’ai cette version en DVD). J’ai enchaîné avec New York 1997 et Assault. J’ai aussi vu Apocalypse Now Redux (bien que je préfère le montage original. La séquence « française » coupe le rythme du voyage.). À chaque fois, c’est aussi l’occasion de voir ces films en VO. Je suis assez attaché au doublage d’ époque pour les films de mon enfance / pré-adolescence. Du coup, ces rétrospectives accentuent le sentiment de découverte, en plus du partage avec des proches
J’ai trouvé dommage qu’ils n’aient pas profité de l’occasion pour remonter la scène où la tête d’Ash est rebranchée et posée sur la table. Le passage de la tête de plastique à celle de l’acteur est toujours aussi bancal.
Mais autrement, ouais, revoir tout le parcours de Ripley dans les coursives, avoir enfin l’explication de sa remontée d’un puits alors qu’elle allait à l’horizontale dans l’autre sens, c’est bien.
Ça ralentit, c’est clair.
Mais la dimension politique de la conversation, c’est quelque chose.
Ah oui, oui, pareil : certains de ces films, je les connais surtout en VF (je parie qu’il y en a que je n’ai jamais vus en VO : je ne suis pas sûr d’avoir vu Les Aventuriers de l’Arche Perdue en VO, par exemple). Donc ouais, la redécouverte est intense.
Ah ouais ?
Je crois l’avoir plus regardé en VO qu’en VF.
C’est d’ailleurs le cas pour beaucoup de films que j’ai découverts dans ma jeunesse et, si je les regarde en VF avec plaisir quand je suis avec des personnes qui ne sont pas à l’aise avec la VO, j’opte pour la VO pour la plupart d’entre eux quand je le peux.
Moi, le film que je suis bien content d’avoir pu voir sur grand écran alors que je le connaissais déjà bien pour l’avoir vu à de nombreuses reprises, c’est Les 7 samouraïs. Et j’avais la salle presque pour moi seul (il y avait plus de monde dans la salle quand je suis allé voir le Batman de 1966) !
Pas moi. Ca fait partie de ces films que je n’ai jamais regardé en V.O…comme Retour vers le futur ou Highlander par exemple, impossible pour moi de les regarder en V.O.
Je suis hardcore de quelques uns en VF, Retour vers le futur, Indy, Sos Fantômes et le surprenant mais excellent en vf (plus drôle qu’en VO) Hudson Hawk.
Ca me fait penser à une interview d’Astier qui disait que c’était son film favoris et qu’avec son père il pouvait se parler uniquement avec les dialogues du film tellement il le connaissait.
One overlooked aspect of Spielberg is that he’s actually a stealth master of the long take. From Duel to Tintin, for forty years, he has sneakily filmed many scenes in a single continuous shot.