LES NAVIGATEURS (Serge Lehman / Stéphane De Caneva)

Le scénariste Serge Lehman sur son compte Facebook le 17 septembre 2023 :

« Les navigateurs », roman graphique enluminé (il n’y a pas d’autre mot) par Stéphane de Caneva, approche de son climax.

Une étrange aventure parisienne, une légende urbaine, une énigme artistique et une histoire de monde perdu.

Parution vraisemblable l’année prochaine.

Jim

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Le dessinateur Stéphane De Caneva sur son compte Twitter le 26 septembre 2023 :

:construction: #workinprogress Au travail en ce moment sur Les Navigateurs, scénarisé par Serge Lehman. « Une étrange aventure parisienne, une légende urbaine, une énigme artistique et une histoire de monde perdu » dixit Serge. Prochainement aux éditions Delcourt

Jim

Le scénariste Serge Lehman, sur son compte Facebook le 24 décembre 2023, utilisait cette image en guise de carte de vœux :

Une case sublime du prochain livre avec Steph de Caneva nous servira de carte de Noël cette année. Aimez, buvez, rêvez – et tout ira bien.

Jim

Un rapport ?

Jim

Stéphane de Caneva sur son compte Instagram le 2 mai 2024 :

Cette expression est un peu la mienne après avoir bouclé les 184 planches de BD des Navigateurs. La traversée aura été mouvementée, mais vous pourrez retrouver ce visage halluciné dès octobre en librairie, sur un scénario de Serge Lehman, et sous la bannière des éditions Delcourt

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Jim

La couverture commence à circuler sur la toile.

Sortie annoncée pour le 3 octobre 2024.

Jim

Les Navigateurs

Expatriée depuis 20 ans, Neige Agopian décide de rentrer à Paris et de renouer avec ses amis d’enfance, Max, Arthur et Sébastien. Mais après quelques jours, elle disparaît dans des conditions étranges. Les garçons mènent l’enquête et se confrontent à un triple mystère : une légende urbaine, une énigme artistique, et un fabuleux monde perdu sur lequel veillent, depuis toujours, les « Navigateurs ».

  • Éditeur ‏ : ‎ Delcourt (2 octobre 2024)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Relié ‏ : ‎ 208 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 2413049940
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2413049944

Trouvé @Jim_Laine.

Ah oui, j etais passé à côté.

Cool

Jim

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Extraits :

Jim

Et l’image a trouvé sa place dans la maquette de l’album :

Jim

Demain !

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Lehman est clairement dans une veine l’home gribouillé, le côté Ghibli en moins, mais ce surnaturel qui fait irruption dans la vie quotidienne, le côté enquête et graphiquement ça y ressemble avec ce noir et blanc avec applat de gris.

J’ai pas encore finis, mais je peux déjà dire que c’est très très bien. Il y a des choses que le lecteurs devine très vite, mais les personnages le découvrent deux pages après donc pas gênant, non très sympa pour le moment et bien prenant.

Et moi qui ai fini (ce matin), je confirme.

Jim

Pas encore commencé.

Je finis mes lectures de Tom King d abord. Je commence sherif ce soir

Pourquoi t’infliger du mal, lis de bonnes choses.

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Non, non, j ai bien apprécié, notamment love everlasting tome 2.

Vraiment pas mal

Donc, c’est très bien.
Tout commence avec les retrouvailles entre une bande de copains (qui grenouillent plus ou moins dans le monde de l’édition) et une amie de longue date qu’ils avaient perdue de vue, Neige. Max, le personnage central, m’évoque un peu Lehman lui-même, qui à mes yeux lui prête certains traits physiques, mais peut-être suis-je influencé par ma lecture de quelques textes récents où il évoque sa dépression et sa difficulté à écrire, mauvaise passe dans laquelle Max semble aussi se trouver.

On découvre également Seb, également lié aux éditions du Saule qu’il souhaite moderniser en investissant dans l’édition numérique, et Arthur, baroudeur ayant pratiqué l’urbex et nanti d’une prothèse de la jambe. Quant à Neige, elle a vécu en Angleterre avant de revenir par surprise. Ce retour est donc l’occasion d’évoquer le passé des personnages, notamment Max. Les échanges (notamment autour de l’urbex et du temps à rattraper) les conduisent à contempler une fresque que le décollage d’un papier peint a en partie révélée (une péripétie qui m’a immanquablement évoqué un épisode de Doctor Who - c’est dans « Blink », je crois, non ? - et dont l’idée, m’a-t-on dit, provient d’un texte de Charles Finney…).

Mais bien entendu, les choses ne s’arrêtent pas là et Max assiste à la disparition de Neige, pensant même avoir aperçu la silhouette d’une araignée géante, ce qui génère des regards interloqués de la part des enquêteurs (un peu méfiants mais très présents). Parallèlement à l’enquête de police, les amis vont suivre d’autres pistes, en partant de la signature au bas de la fresque : Ferdinand Krebs. Ce faisant, ils vont découvrir un pan à la fois historique et surnaturel de la région parisienne, qui relève d’une forme d’héritage atavique, voire de mythologie, et s’embarquer dans un voyage qui les dépasse… mais sur un chemin qu’ils ne sont pas les premiers à arpenter.

Alors c’est dense, c’est touffu, c’est bien dialogué et caractérisé dans l’ensemble, ça parle aussi de traumatisme et de reconstruction (et de déni). Et on retrouve les fixettes du scénariste-romancier : sa fascination pour les endroits secrets et les passages cachés, son rapport à l’art et à l’histoire des formes, sa volonté de créer (ou de mettre au jour) une mythologie foncièrement européenne / française / parisienne. Les lieux, les façades, les paysages, les points surélevés offrant des vues imprenables et mêmes les cartes constituent des étapes de la visite touristique qu’il nous propose. L’enquête est généreuse, elle déborde, il m’est arrivé plusieurs fois de revenir en arrière afin de bien vérifier qu’effectivement, tel nom, telle date ou telle information a déjà été évoquée. Je sens qu’il va falloir que je relise, d’autant que Lehman s’ingénie à glisser des indices qui rendent évidentes certaines révélations, à condition qu’on soit attentif. Il a également un sens évident de l’onomastique (la « vieille mer », trouvaille aussi simple que géniale) et sait nourrir un fantastique du quotidien qui surgit dans les coins d’ombre.

Une belle réussite, qui mérite sans doute plusieurs lectures.

Jim

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Je me joins aux louanges, une bien chouette lecture pour ma part.
Les auteurs prennent le temps sur le premier tiers, puis les choses s’accélèrent.

Intéressant ce parallèle que tu fais Jim entre le personnage de Max et Lehman passé par la dépression quand on lit la bd en ayant en tête la magnifique devise parisienne Fluctuat nec mergitur.
L’allégorie parisienne de ce bateau si particulier, présente jusque sur la couverture.
Peut-être un jeu de mon esprit cela dit.

Quoiqu’il en soit, je recommande également.
Et l’objet est très beau. Onéreux, mais très beau.