LES PROJETS AVORTÉS

Ouais, la version Gerard Jones, j’aurais bien aimé la lire. J’aimais bien la série.

Y a effectivement un petit changement de tonalité à ce moment. La série ralentit le roulement entre les différents héros (Hal, Guy, John…) pour se concentrer sur Hal, et revient vers des vilains plus classiques, de mémoire. À l’époque, je préférais la deuxième période, sans doute à cause de la stabilité du dessin. A posteriori, je trouve la première période assez intéressante parce qu’elle explore des idées variées. Faudrait que je relise, c’est un peu lointain, ça.

Je me demande si elles n’étaient pas reproduites dans le catalogue de Dangereuses Visions. Ou alors je les ai lues dans le Previews, que les abonnés recevaient (mais ça, je n’ai pas conservé).

Jim

Moi non plus j ai ni conersévé les Comic report d epoque… ni les DC insiders…

Ah les DC Insiders, je dois les avoir. Au grenier, dans un meuble avec tous les produits dérivés que j’ai accumulés au fil des ans (posters, PLV…).
Faudrait que je regarde.

Jim

Larry Hama connu pour avoir scénarisé Wolverine ou GI JOe et dessiné Iron Fist a eu un projet de relance de SHIELD.
Cela aurait été un comics basé sur une force d’élite du SHIELD basé sous une académie militaire US (Chaplain’s quarter, de ce que j’ai compris) avec une base secrète sous un garage automobile (Motor Pool en anglais…). Elle aurait été menée par le fils de Nick Fury… Nick Fury Jr (pas scorpio donc un nouveau personnage) et aurait entre autre été composée d’un assassin, dont le visage serait caché par un masque, silencieux, portant un fusil à pompe et un couteau dans sa botte.

L’équipe Fury Force

Il l’a présenté à Jim Shooter.
Ce dernier en rencontrant Hasbro qui voulait relancer GI Joe et voulait un comic Book pour accompagner le lancement. Hasbro ne voulait plus une poupée mais des figurines comme Star Wars. Shooter leur aurait donnée l’idée de donner le nom non pas à un personnage comme c’était le cas avant mais à une unité d’élite. Il proposa le projet à L. Hama car Fury Force pouvait coller. Son assassin devenant alors Snake Eyes.


Nick Fury Jr.


Shadow, le personnage féminin


La base de la FF

En 1992, Macchio et Defalco approche George Perez pour qu’il fasse un Graphic Novel sur les Avengers. Le projet évoluera en mini série.
N’ayant pas lu la série depuis 10 ans, Perez ne voyait pas ce qu’il pouvait faire. Defalco lui propose alors de faire une origin story.
Perez cherche alors une accroche qui pourrait faire que ce projet sorte du lot. Il pense alors à raconter l’histoire des avengers avec le regard de leur proche comme Jane Foster, Happy Hogan, Peeper ou Jarvis. Pour les Pym, il pense à Lee Kearns, un agent du FBI apparu deux fois.
Ce serait une sorte de Marvels (Busiek/Ross) avant l’heure et centré sur les avengers. L’action serait centré sur le manoir des Vengeurs.
L’histoire montrerait la réaction des gens normaux à l’apparition des Avengers formés par un Monstre recherché, un prétendu Dieu, le garde du corps d’un millionnaire excentrique ou une célébrité frivole. L’arrivée de Captain America donnant une légitimité au groupe.
Lee Kearns (se révélant un méchant) et une reporter, Gaynor Green, se serait retrouvé prisonnier dans la salle de combat des Avengers alors que seuls le staff humain serait présent.
L’idée était de montrer la loyauté de Jarvis envers le groupe mais aussi aux autres employés. Il se serait soucié de la sécurité de ces personnes dans un lieu souvent envahi. Alors qu’il aurait voulu démissionner, seul la parole de Captain America l’aurait convaincu de rester. Il aurait aussi eu une histoire d’amour avec une autre employée mais découvrant que son travail était tout pour lui, il ne l’aurait pas suivie en Angleterre.
Tout cela aurait amené les Avengers à s’interroger sur une présence constante au manoir. Captain America s’installant là-bas puis en découlant le changement de composition du groupe avec Hawkeye, Scarlet Witch et Quicksilver, qui eux se seraient installés au QG.
Au départ, Angel Medina devait dessiner le projet avant d’être choisis pour Hulk. Puis Perez aurait proposé de le dessiner lui-même mais Heroes Reborn puis Return aurait repoussé les délais. Le projet a donc été abandonné.

http://www.tripwiremagazine.co.uk/headlines/scott-bradens-lost-tales-george-perezs-avengers-assemble/

Il y est déjà je crois le pitch de reprise des FF par Alex Ross?

Dans ce sujet ? Je ne crois pas…en tout cas, la fonction recherche ne donne rien…

Vous avez été sage

Proposition de Relaunch Fantastic Four Par Alex Ross (2017)
Propostion d une reprise trés sixties de la série, rejetée par Marvel.





Marvel Publie du DC Comics

En février 1984, Shooter indique avoir reçu un coup de fil de Bill Sarnoff de DC Comics lui proposant que Marvel publie les comics des personnages de DC Comics.
Le président de Marvel d’alors Jim Galton (Marvel appartenait à Cadence) ne fut pas intéréssé car les personnages de DC ne « vendaient pas ».

Pour montrer le potentiel commercial de cette opération à Cadence, Shooter proposa un plan de publication commencant par 7 titres
SUPERMAN
BATMAN
WONDER WOMAN
GREEN LANTERN
TEEN TITANS
JUSTICE LEAGUE
LEGION OF SUPER HEROES

Il prevoyait des ventes de 39 millions sur deux ans avec un profit de 3 500 000$

John Byrne avait commencé à travailler sur Superman.

Les discussions furent houleuse avec la direction et furent enterrées quand First Comics saisit les tribunaux contre Marvel et DC pour anti-trust sur une attente par rapport aux prix proposés par Marvel et DC.



http://jimshooter.com/2011/08/superman-first-marvel-issue.html/

Marvel Tales: End of the World (1995)

Marvel Tales: End of the World

Professeur Xavier aurait été corrompus par un défaut dans Cerebro. Leur fusion aurait crée un être surpuissant the X-Terminus qui aurait tenté de détruire l’univers Marvel.
En fait, c’est un Wolverine d’un autre univers déjà détruit par cette entité qui serait venu prévenir les héros.
Un point qui aurait été développé est que ce Wolverine aurait été marié à Jubilee. « Notre » Jubilee et ce Wolverine aurait eu du mal à gérer cette situation (à l’époque jubilee en pince pour le mutant doté d’ubiquité).
Nous sommes avant Onslaught.

The concept of Grant Morrison and Mark Millar’s pitch for Marvel Tales: End of the World is that Professor X would become corrupted by a flaw in Cerebro’s programming. The two would merge into a super-powerful being known as the X-Terminus.The X-Terminus would then proceed to destroy the entire Marvel Universe. We would learn this from the sole survivor of the last universe the X-Terminus destroyed, an alternate reality Wolverine.

In fact, there was a weird twist involved with the alternate reality Wolverine:

« We even had a subplot that would deal with that newly-arrived Wolverine, » Morrison added, « who was married to the Jubilee from his reality. When he eventually meets our Jubilee, who’s always had a crush on Logan (that was never reciprocated), and she meets this guy who’s in love with her–both of them can’t deal with it. She doesn’t know how to take him, while he can’t deal with the fact that this woman he cares for is not his wife. So there was also a history to create some emotional stuff around. »

N’ayant pas la permission d’utiliser Prof X, le duo lance alors un projet avec le Maitres des Maléfices.
La série commencerait avec ce vilain qui tue tous les héros les uns après les autres. Vers le second ou troisième épisode on comprend que nous sommes dans une autre réalité mais qu’il arrive sur la terre 616.
A la fin, Alicia se serait opposé à son « père ». Ce dernier la tue, ce qui donne à Ben Grimm la force de se libérer de son emprise. Le maitre des maléfices ressuscitant Alicia avec son énergie avant de mourir.

La série aurait permis aux auteurs de se débarrasser de pas mal de personnages « sans intérêt » crées dans les années 90.

The concept of the series then changed, with Morrison and Millar instead showing in the first two-three issues HOW Puppet Master kills everyone, and only at the end of the second or third issue reveal that this is an alternate reality, but now he’s coming to OUR Earth for the end of the series!! Here’s Millar on how it would go down:

« What was so great about this series was that the Puppet Master would actually destroy bits of the Marvel Universe, » Millar added, « Everybody is lying around, totally messed up. Some are even dead. Grant and I thought there were so many crap Marvel characters at the time, thanks to all those terrible books that came out during the early '90s. We just wanted all of those really bad characters killed off, and we thought that this was a good way to do it. »
advertising

Ultimately, it would come down to Alicia Masters having to stand up to her father, at which point he’d kill her, sending the Thing into a rage…

This gives the Thing the strength to get up. He’s groggy, but he manages to come face-to-face with the Puppet Master, whispering, ‹ It’s clobberin › time!!’ He’s uncontrollable with grief as he suddenly gets in there and kicks the crap out of the Puppet Master. Then, having literally had the sense beaten into him, the Puppet Master uses his last dying breath to bring Alicia back to life. He just passes his energy over to her."

Pour citer Kab il y a 8 jours :

C’est marrant parce que toutes les idées déployées ci-dessus, on les retrouve plus tard dans les travaux des deux auteurs chez le même éditeur, après que la séparation fut consommée. Le Xavier parasitée par une faille dans cérébro, c’est la saga qui ouvre le run de Morrison sur New X-Men.

Quant à la mort de tous les héros dans un avenir parallèle ou l’archi-menance qui arrive sur le 616, on retrouve ça autant dans Old Man Logan, 1985 ou les Quatre Fantastiques d’un Millar toujours un peu moins inspiré.

Ouais, les années 2000, c’est vraiment la décennie de la récup. Récupérer non seulement des idées pas exploitées, mais aussi des idées exploitées (Planet Hulk qui décalque le Hulk #300 de Mantlo, House of M qui décline la folie de Wanda déjà exploitée ouatemille fois, Civil War qui étend à l’univers Marvel les lois sur les mutants et les super-héros déjà vues précédemment…). Franchement pas ma décennie préférée.

Jim

Il y a, pourtant, une sorte de souffle qui réunit tout ça.
Des liens artificiels, forcés, oui, mais… entre House of M et Siege, tout ça forme un ensemble, une sorte de gigantesque story-arc de tout l’univers Marvel, qui était intense et plaisant à suivre.
J’ai, en tout cas, plusieurs proches qui se sont lancés en comics avec tout ça, et ont lâché quand ce souffle est retombé.

Pour moi, le souffle était pas reel car cette systématisation de l arc en 6 combiné à l event annuel cassait tout…
Tu sors de CW, t as une histoire puis tu prépares déjà l event suivant…
Ce qui fait que l initiative… on a rien eu dessus… les héros pourchassés? on l a à peine eu un arc dans new avengers… un peu dans new warriors (mais bon…)…
Meme la partie Dark reign…
L arc en 6/event annuel se neutralisent completement…
Et les séries comme Xfactor qui ne l utilisaient etaient peu impactées (et ensuite c etait des séries qui ont peu survécues comme AGent of Atlas… y a eu Hercules mais les ties ins étaient pas fameux…)

Pour moi c est un peu comme le Nu52…
Nu52 et Numarvel ca a été comme la bulle spéculative… c etait des promesses non tenues…

Oui et non.
Oui, tu as raison, tout ça paraît artificiel, comme je l’ai dit, avec des contextes essentiellement survolés, précipités.
Mais non, ce n’est pas comme le New52, qui n’a jamais eu une once de la cohérence et du dynamisme du Marvel de cette époque.

En outre, même si je reconnais les failles, ben… j’étais relativement « jeune lecteur » alors, j’avais 7 ans de lectures comics derrière moi et 18 ans quand House of M sort. Je me suis lancé « à fond », avec tous ces principes de « fins qui n’en sont pas », avec des épilogues qui ouvraient sur le prochain contexte.
J’adorais ce dynamisme total, cette impression de course effrénée vers le pire pour les personnages.

S’il sent mauvais, il y a un nom pour ça

Vous avez suivi un peu, toute cette discussion (cordiale) Didio/Quesada qui s’est déroulée ces derniers jours ?

J’y pense parce qu’ils parlent d’une période faste des comics. Une période où se répand House of M/Identity Crisis/Civil War/Infintity Crisis/World War Hulk/La guerre de Sinestro ; dans le sens où cette course à l’évènement - pas encore aussi généreuse (et malvenue) qu’on pourra la connaitre - créait un vrai gain créativement parlant.
Une période de revigoration qui arrive après une crise (financière et imaginative) assez importante si j’avais envie d’être ironique…

En tant que vieux lecteurs, je n’y ai pas du tout été sensible.

Même les mauvaises périodes ont attiré des lecteurs.
Le plus étonnant, c’est qu’ils aient lâché.

Complètement d’accord. On savait en gros par avance (à cause des titres, des sollicitations) comment le truc allait se dérouler. Personnellement, je suis plus sensible à un développement organique, presque anarchique, des intrigues. Relisant l’ensemble des Thor d’Aaron, je note qu’il casse régulièrement le rythme, en glissant un stand alone ou un two-parter au milieu de sagas plus vastes. La lecture d’Immortal Hulk procure un effet comparable, les cycles des récits ne sont pas si clairement balisés.

J’irai même plus loin en disant que les séries un peu annexes, ce que Nikolavitch appelle les « chemins de traverse » des univers partagés, sont souvent les plus intéressantes de cette période.

Si je lis beaucoup de choses de nos jours, si je suis plus sélectif, je dois reconnaître que le côté grand plan / méga-récit (qui a culminé avec la période « architects », dont je garde un souvenir sinistre) est aujourd’hui écarté au profit d’une gestion orientée vers les auteurs. C’est une conséquence de l’approche « architects », mais avec une gestion qui me semble plus convaincante. Après, c’est très fragile, hein : ce ne sont plus les personnages qui portent les séries, mais les scénaristes. Pour peu qu’ils partent ou qu’ils aient un coup de mou, et paf, le soufflé retombe.
Mais au moins, on a la sensation d’avoir un univers qui, pour partagé qu’il soit, parvient à s’exprimer et à se développer dans diverses directions. Sentir qu’un Aaron ou un Ewing ou un Slott a la liberté de raconter les histoires qu’ils veulent et de promouvoir les événements et cross-over qu’ils choisissent, c’est agréable. La sensation à la lecture est décuplée. Et plus facile à trouver qu’il y a dix ou quinze ans.

Jim