Ouais, mais bon, je sais pas.
C’est assez troublant de lire ça, pour deux raisons :
- d’une part c’est de la traduction, donc on devrait surtout sentir l’auteur, pas moi. D’autant que je suis en train de faire attention à plein de choses, de « changer mon style », en gros (on m’a fait remarquer que j’utilise trop souvent « pour » suivi d’un verbe, donc j’essaie de mettre « afin de », « dans le but de », « dans l’intention de », « en vue de », entre autres trucs sur lesquels je me focalise en ce moment).
- d’autre part, le vocabulaire, les métaphores, le rythme, tout cela, ça vient aussi du texte de base. Dans le résultat final, il y a aussi le matériau d’origine. Ce qui veut peut-être dire qu’il y a des affinités avec certains textes, et parfois pas.
Je me demande si c’est sensible aussi sur des traductions genre le bouquin d’Evanier sur Kirby, ou le bouquin sur Terminator.
Diable diable.
Une chose est sûre : la langue américaine est plus propice à accepter les répétitions (ce que la langue française n’aime pas, sauf à faire du style, ce que les correcteurs ne comprennent pas, braqué sur la chasse à la répétition), et du coup, quand on traduit, on cherche souvent la variation subtile, tout ça. C’est là qu’on retombe sur son vocabulaire à soi.
Dans les mags ?
Grosso modo, j’écris tous les résumés, tous les sommaires et la plupart des articles. J’ai pas les news récentes sous les yeux, mais tu pourras me citer des articles, je parie que c’est moi qui les ai signés.
Y a pas beaucoup de retouches, en général (j’ai pas le temps de les relire, je dois l’avouer). Une phrase qui saute pour des raisons de place, ce genre de choses. Mais autrement, je crois que ça passe tel que je l’ai écrit.
C’est vachement sympa à faire, en général (quelques sujets difficiles, mais pas trop souvent).
Jim