La vie paraît simple de prime abord. Rencontrer quelqu’un, tomber amoureux, se marier, et vivre heureux jusqu’à ce que la mort nous sépare. Mais pas pour Joan Peterson. Chaque fois qu’une idylle naît, elle est arrachée à son monde et projetée dans une autre vie, avec d’autres problèmes, d’autres tourments. Piégée dans un cycle de romances perpétuelles, repartant toujours de zéro, avec des hommes différents, elle va tenter de se frayer un chemin jusqu’à - s’il existe - trouver « l’amour éternel ».
La lecture est achevée de ce premier tome avec des « mixed feelings ».
Tout d’abord, c’est juste magnifique. Elsa Charretier sait dessiner (un style cartoon très élégant) mais surtout elle sait raconter les histoires. Y a deux-trois cases d’une simplicité déconcertante mais qui visent juste. C’est presque du 14/14. Cela ma rappelle que je dois acheter le second tome de (M)November en ce mois de…Novembre.
Après, ben, je me répète sur Tom King. Sachant que la série était publié numériquement chez Substack, je crois y voir la raison du chapitrage des numéros (3 chapitres par épisode, de mémoire). Mais sur la longueur, la série est prenante. Mensuellement, elle aurait été très frustrante malgré des qualités évidentes. Là, j’avoue que cette habitude de TK me fatigue.
Je prie juste pour que la série ne garde pas de rythme d’escargot car il y a de l’intérêt à lire EL.
« L’amour est éternel ». Joan Peterson n’en peut plus d’entendre cette maxime. D’autant qu’elle est toujours prononcée par la même personne, dans des circonstances identiques : un cowboy - dont elle ignore l’identité - surgit de nulle part, répète ces mots, et la tue d’un coup de revolver. Et à chaque mort, Joan se réveille dans une autre vie, dont elle connaît déjà l’issue. À moins que, forte de ses souvenirs des vies précédentes, elle réussisse à s’extirper de cette boucle temporelle mortelle ? Le compte à rebours est lancé pour Miss Peterson !
J’ai lu ce Week-end le deuxième tome et je suis « mixed feelings ». Autant le premier tome est une présentation multiple du concept de l’Amour éternel qui se termine toujours mal (un épisode, une histoire d’amour), autant là, le tome fait la part belle à une histoire sans amour… qui dure, qui dure…
C’est très décompressé. C’est agaçant par moment car si l’histoire durait 3 épisodes et permettait d’avancer sur le fond de l’histoire, j’aurais bien plus aimé.
La pilule passe bien avec le trait d’Elsa Charretier, un peu plus en mode automatique (normal, l’intrigue est un peu en boucle).
C’est agréable à lire, un peu comme une bédé de gare finalement. J’espère que le troisième tome sera un peu plus dense.
